| Titre : | Le rôle de l’écriture dans le processus de résilience après une expérience : le cas de Jorge Semprun concentrationnaire |
| Auteurs : | Alison Ducrou, Auteur ; Simon Dubetz, Promoteur |
| Type de document : | Travail de fin d'études |
| Editeur : | Woluwe-Saint-Lambert : Haute École Léonard de Vinci, 2023 |
| Format : | 94 p. |
| Langues: | Français |
| Index. décimale : | TFE - Psychologie |
| Descripteurs : |
HE Vinci Camps de concentration ; Ecriture thérapeutique ; Identité ; Mémoire ; Récit ; Résilience psychologique ; Traumatisme |
| Résumé : |
Ce travail de fin d’études explore le rôle de l'écriture dans le processus de résilience après une expérience concentrationnaire à travers le cas emblématique de Jorge Semprun.
Le traumatisme découle d'événements dévastateurs, impliquant une confrontation à la mort ou à des agressions violentes, qui remettent en cause les valeurs essentielles de l’existence. L’expérience concentrationnaire, c’est la destruction de l’identité, la négation même de l’individu qui ne vit plus comme un être humain. Le traumatisme qui en résulte est d’une ampleur infinie car le rescapé a vécu la mort comme le montre Jorge Semprun dans L’Écriture ou la vie. En restaurant son histoire personnelle, l’écriture permet à la victime d’un traumatisme de penser celui-ci autrement et de devenir ainsi l’auteur de sa vie. Dans le cas du témoignage des survivants des camps de concentration, l'écriture accomplit une double fonction : la reconstitution de l'identité personnelle et la transmission d’une mémoire. Cependant, l'écriture peut apparaître comme une reformulation de la douleur conduisant à la réactivation de la souffrance. Jorge Semprun illustre ce processus complexe en traversant un long et difficile cheminement pour témoigner de son expérience à Buchenwald. La résilience, processus multifactoriel et singulier influencé par des éléments biologiques, psychoaffectifs, sociaux et culturels, favorise la reconstruction après un traumatisme psychique. C’est le cas de Jorge Semprun pour lequel le sens de la fraternité, l’engagement politique, la foi en des idéaux, la culture et l’écriture ont constitué autant de facteurs de résilience externes et internes déterminants. Pour autant, il serait imprudent de considérer la résilience comme permanente et définitive, surtout dans les cas de traumatismes extrêmes résultant de l’expérience concentrationnaire. |
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| Disponible en ligne : | Oui |
| Intérêt du TFE : | bibliographie/discussion/liens théorico-pratique/partie théorique |
| Département du TFE : | Psychologie |
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