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Titre : | Identification de facteurs associés à un faible recours aux soins spécialisés en psychiatrie. À propos de 516 cas dexpertises psychiatriques réalisées dans le cadre du Comité médical départemental de Martinique (2023) |
Titre original: | Identification of factors associated with low access to psychiatric care. Concerning 516 psychiatric assessments carried out in the framework of the local medical committee of Martinique |
Auteurs : | J. Guillard ; P. Guillard ; M. Dramé ; L. Jehel ; Jérome Lacoste |
Type de document : | Article |
Dans : | L'Encéphale (Vol. 49, n°4, Aout 2023) |
Article en page(s) : | p. 384-392 |
Note générale : | https://doi.org/10.1016/j.encep.2022.03.006 |
Langues: | Français ; Anglais |
Descripteurs : |
HE Vinci Congé maladie ; Enquêtes sur les soins de santé ; Pathologie psychosomatique ; Troubles mentauxAutres descripteurs Expertise psychiatrique |
Résumé : |
La santé mentale est marquée par un fort taux de non-recours aux soins spécialisés. Lobjectif de notre étude est didentifier les facteurs associés à un faible recours aux soins spécialisés en psychiatrie chez des agents de la fonction publique en congés pour raison de santé mentale, ayant fait lobjet dune expertise psychiatrique dans le cadre du Comité médical départemental de la Martinique entre 2000 et 2013.
Étude observationnelle, transversale, portant sur lanalyse des expertises psychiatriques. Nous avons défini un faible recours aux soins spécialisés en psychiatrie comme labsence de consultation avec un psychiatre dans les douze mois précédant lexpertise médico-administrative par un expert agréé. Sur 516 dossiers analysés, 293 sujets (57 %) avaient un faible recours aux soins spécialisés en psychiatrie dans le cadre de leur suivi, alors que lexpertise retrouve un diagnostic psychiatrique dans 96 % des cas, et que 81 % ont des antécédents psychiatriques. Un peu moins de la moitié (41 %) est pris en charge uniquement par un généraliste. Le faible recours aux soins spécialisés en psychiatrie est associé de façon significative avec le fait dêtre un homme, davoir plus de deux enfants, davoir des événements de vie personnelle (notamment de souffrir de pathologie somatique), et labsence dantécédents psychiatriques et dhospitalisation en psychiatrie. Alors quils sont en congés pour raison de santé mentale, de nombreux agents de la Fonction Publique nont pas une prise en charge spécialisée en psychiatrie satisfaisante. Nos résultats renforcent la nécessité de développer des partenariats afin daméliorer la collaboration entre secteurs de psychiatrie et acteurs de soins primaires. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0013700622001075 |