| Titre : | Atrophie des muscles squelettiques en apesanteur chez les astronautes et contre-mesures lors des vols spatiaux : revue de synthèse narrative; |
| Auteurs : | Justine Vanwildemeersch ; Cécile Jamart, Promoteur |
| Type de document : | Travail de fin d'études |
| Editeur : | Woluwe-Saint-Lambert : Haute École Léonard de Vinci, 2023 |
| Format : | 72 p. / Ill. en coul. |
| Langues: | Français |
| Index. décimale : | TFE - Kinésithérapie |
| Descripteurs : |
HE Vinci Amyotrophie ; Apesanteur ; Astronaute ; Muscles |
| Mots-clés: | Muscles squelettiques et contre-mesures ; Mission spatiale |
| Résumé : |
Au cours des missions spatiales, les astronautes connaissent une importante atrophie des
muscles squelettiques. En effet, l’apesanteur représente un environnement extrême, dans lequel la majorité des muscles du corps subissent une fonte musculaire. Les résultats d’études menées sur des astronautes indiquent d’une manière générale une fonte significative des muscles, bien que certains muscles ne subissent qu’une atrophie partielle en comparaison à d’autres. L’atrophie des muscles squelettiques subie par les astronautes présente des conséquences réelles sur la santé des membres de l’équipage : les astronautes se plaignent de douleurs au dos, ont un risque plus élevé d’hernie discale, et subissent une diminution de force. Les mécanismes en cause de l’atrophie sont principalement liés à l’inactivité et à des conditions propres à l'environnement d’apesanteur qui causent une dérégulation de la balance protéique menant à l’atrophie. Afin de minimiser les complications liées à l’atrophie, différentes contre-mesures ont été élaborées. Plusieurs équipements d’exercices, objectivés comme étant efficaces pour diminuer l’atrophie, se trouvent à bord des vaisseaux spatiaux. Cependant, l’utilisation de ces équipements n’est pas entièrement protectrice et d’autres contre-mesures existent également, tels que des dispositifs complémentaires employés lors des séances d’exercices ou des compléments nutritifs en lien avec les mécanismes en cause. Les études dans le champ de recherche de l’atrophie en apesanteur présentent diverses limites dans les modèles analogues (employés car le nombre d’expéditions spatiales est limité) ou dans les études directement menées en apesanteur, pour cause d’une grande variabilité inter-individuelle. Des études futures doivent donc s’atteler à compléter et améliorer ce champ de recherche. De par leur connaissance du système musculosquelettique, les kinésithérapeutes, en collaboration avec d’autres disciplines, ont un rôle dans l’amélioration ou la mise en place de nouvelles contre-mesures afin de prévenir l’atrophie musculaire subie par les astronautes. |
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| Disponible en ligne : | Oui |
| Département du TFE : | Kinésithérapie |
Documents numériques (1)
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