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Titre : | « Muscle Pics », un nouveau comportement de vérification corporelle dans la dysmorphie musculaire ? (2023) |
Titre original: | Muscle Pics, a new body-checking behavior in muscle dysmorphia? |
Auteurs : | Jérôme Cuadrado ; D. Reynaud ; Charlotte Legigan ; K. O'Brien ; Grégory Michel |
Type de document : | Article |
Dans : | L'Encéphale (Vol. 49, n°3, juin 2023) |
Article en page(s) : | p. 241-247 |
Note générale : | https://doi.org/10.1016/j.encep.2021.11.004 |
Langues: | Français ; Anglais |
Descripteurs : |
HE Vinci Apparence corporelle ; Dystrophie musculaire ; Muscles ; Réseaux sociaux (internet) |
Résumé : |
Linternalisation de lidéal hypermusclé constitue une des pierres angulaires du développement de la dysmorphie musculaire, caractérisant ces individus souffrant de ne jamais être assez musclés et dessinés. Les pensées et comportements développés sillustrent par la mise en place de stratégies censées aider à la réalisation de ces objectifs esthético-corporels à travers lidéal musculaire et graisseux, notamment par des pratiques de régimes spécifiques, des pratiques problématiques de lactivité physique ainsi que des consommations de produits aidant à améliorer lapparence et la performance. Ces idéaux corporels sont véhiculés par les médias pro-muscularité, faisant la promotion dun corps hypermusclé et des conduites devant être adoptées pour lobtenir. Les individus peuvent alors développer une surveillance corporelle pathologique afin de soffrir une nécessaire réassurance concernant cette correspondance idéale, notamment à travers des feedbacks entre « body-checking » et consultation des images présentant ces corps idéalisés hypermusculaires. Notre objectif sera dinvestiguer les comportements de « body-checking » émergents dans la dysmorphie musculaire, notamment à travers les liens étroits se tissant entre les personnes souffrant de dysmorphie musculaire et leur consultation des sites pro-muscularité.
Au total, 342 étudiants pratiquant la musculation à lUniversité de Bordeaux ont répondu à un questionnaire sociodémographique ainsi quà des questions orientées sur les symptômes de vérifications corporelles pouvant sexprimer par des pratiques nouvelles telles que les selfies de leur musculature globale ou dun groupe musculaire spécifique, appelées « Muscle Pics » se déclinant en trois pratiques: « Follow-up » pour le suivi personnel de lévolution corporelle, « Message » pour lenvoi de photos de sa musculature globale ou dun groupe musculaire spécifique à des paires, « Selfie » pour publication de photos de sa musculature globale ou dun groupe musculaire spécifique sur les réseaux sociaux. La dysmorphie musculaire était évaluée avec le questionnaire MDDI (Muscle Dysmorphic Disorder Inventory). Dans notre population, la prévalence de la dysmorphie musculaire était de 18,7 %, soit 64 étudiants. Nous avons observé que la dysmorphie musculaire était corrélée au « Muscle Pics », « Muscle Pics Follow-up », « Muscle Pics Message », « Muscle Pics Selfie », et au « gym mirror checking » (p |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0013700622000045#kwd0010 |