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Titre : | EPPOC (Ecrans en Pédopsychiatrie en Occitanie au temps du COVID) : enquête en juillet 2020 sur lutilisation des écrans chez les enfants des services de pédopsychiatrie en Occitanie avant et pendant confinement (17 mars au 11 mai): Résultats du volet parents (2022) |
Auteurs : | R. Sanchez Rodrigez, Auteur ; E. Abecassis Mimoun, Auteur ; M. De Chivre, Auteur ; A. Salis, Auteur ; F. Callens, Auteur ; S. Chouiba, Auteur ; E. Degand, Auteur ; T. Inizan, Auteur ; C. Siot Decauville, Auteur ; C. Gauthier-Lafaye, Auteur |
Type de document : | Article |
Dans : | Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence (Vol. 70, n°6, Octobre 2022) |
Article en page(s) : | p. 308-318 |
Note générale : | Doi : 10.1016/j.neurenf.2022.05.006 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Adolescent ; Ecran numérique ; Enfant (6-12 ans) ; Enfant d'âge préscolaire (2-5 ans) ; Habitudes ; Parents ; Pédopsychiatrie ; Politique de confinement de la population |
Résumé : |
Introduction
Lenquête EPPOC (enquête flash en juillet 2020 dans les services ambulatoires et hospitaliers de pédopsychiatrie de secteur dOccitanie) a permis de documenter la vision des parents et des adolescents sur les habitudes dutilisation des écrans et limpact du premier confinement (mars à mai 2020) sur ces habitudes en population pédopsychiatrique. À notre connaissance, il nexiste pas de telle étude. Résultats 106 parents ont répondu pour leur enfant (3 à 18 ans, moyenne 11,2 ans). Leurs réponses ont été segmentées en 3 groupes dâges (45,3 % en maternelle-primaire, 30,2 % au collège, et 24,5 % au lycée). Les enfants utilisent surtout la télévision (93,8 %) et le téléphone portable (81,3 %). Le tiers des enfants utilise leurs écrans plus de 4h par jour le week-end, 11,7 % en semaine : cette dernière proportion augmente à 48,6 % pendant le confinement. Le tiers des enfants ont au moins un type décran dans leur chambre : cette donnée est liée à une augmentation du temps dutilisation des écrans, notamment le week-end. Les lycéens passent la plupart du temps sur les vidéos (91,3 %), les réseaux sociaux (82,6 %) et lécoute musicale (73,9 %). Les plus petits jouent essentiellement (72,5 %) et regardent des vidéos (70,7 %). Lutilisation des écrans pose problème à 37,3 % des parents avant confinement ; ces derniers limitent surtout lutilisation des écrans pour les plus petits, ce qui semble avoir des conséquences positives sur la diminution du temps passé par lenfant sur lécran. Conclusion Dans cette étude, la population pédopsychiatrique de nos services de soins ne montre pas un profil différent dutilisation des écrans que la population générale dans la perception parentale. Les éléments principaux aggravant le temps passé sur les écrans dans notre étude sont le fait davoir un écran dans sa chambre, labsence de limitation du temps passé sur les écrans par les parents, et le confinement à domicile. Cependant, il convient de redéfinir lusage « intensif » des écrans dans la plupart des études, dune part en fonction de la tranche dâge, dautre part en fonction du type dutilisation au sens large (type des écrans, type dactivité, activité partagée ou non etc.), du retentissement sur la vie quotidienne de lusager et du degré daddiction. Le nombre dheures étudié seul est un paramètre insuffisant pour caractériser la consommation décrans et son éventuel caractère inquiétant ; il faut lenrichir de la notion des moments dutilisation dans la journée et du type de pratique ainsi que dun score de dépendance qui aidera à déterminer le degré de retentissement au quotidien et denvahissement psychique des écrans. De plus, la diffusion de ces paramètres détude permettrait au clinicien davoir une trame utile déchanges avec le patient en consultation quotidienne. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.em-premium.com/article/1544226 |