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Titre : | Facteurs associés à la crainte de linfection par la COVID-19 chez des personnes vivant avec le VIH (2022) |
Auteurs : | Maéva Piton ; Claire Della Vecchia ; Renaud Mabire ; Tristan Alain ; Manuela Salcedo Robledo ; Nicolas Charpentier ; Costanza Puppo ; Anne Sophie Petit ; Camille Carpentier ; Mathilde Perray ; Xavier Mabire ; David Michels ; Marie Préau |
Type de document : | Article |
Dans : | Santé Publique (Vol. 34, n° 6, Novembre-décembre 2022) |
Article en page(s) : | p. 771-781 |
Note générale : | https://doi.org/10.3917/spub.226.0771 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci COVID-19 ; Facteurs de risque ; Infections à VIH ; Prévention ; Psychologie sociale ; VIH (Virus de l'Immunodéficience humaine) |
Résumé : |
Introduction : Les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) ayant déjà vécu des perturbations biographiques dans leur trajectoire de vie peuvent avoir une vulnérabilité accrue aux risques, particulièrement dans le cadre dune crise sanitaire infectieuse. La présente étude (« Adaptations à la COVID-19 lorsque lon vit avec le VIH » [ACOVIH]) vise à appréhender les facteurs associés à linquiétude dêtre infecté par la COVID-19 chez les PVVIH durant la première période de la crise sanitaire.
Méthodes : Il sagissait dune étude transversale en ligne par questionnaire autoadministré conduite dans le contexte épidémique de la COVID-19 sur le territoire français auprès dune population de PVVIH. Les participants ont été recrutés via les réseaux sociaux et par le biais de divers acteur·trice·s de la lutte contre le VIH. Lautoquestionnaire était disponible de juillet 2020 à septembre 2020. Résultats : Létude ACOVIH a recueilli 249 réponses, 202 hommes et 47 femmes, dun âge moyen de 46,6 + 12,9 ans. Les catégories socioprofessionnelles les plus représentées étaient les employés (n = 73, 29 %), suivis des cadres et des professions intellectuelles et artistiques (n = 59, 24 %). Les PVVIH les plus inquiètes à lidée dêtre infectées par la COVID-19 ont un niveau détudes inférieur ou égal au baccalauréat, des difficultés familiales en lien avec le VIH et une dégradation de la relation de confiance vis-à-vis de léquipe médicale VIH. Conclusion : Le sentiment dinquiétude peut avoir un impact sanitaire et psychosocial chez les PVVIH. Il est nécessaire de considérer ces facteurs négatifs en proposant un accompagnement adapté et en menant des actions préventives visant notamment à améliorer la littératie des PVVIH. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.cairn.info/revue-sante-publique-2022-6-page-771.htm |