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Titre : | Vécu des internes en médecine générale lors de la crise sanitaire du COVID-19 (2022) |
Titre original: | répercussions sur l'anxiété et la motivation pour la médecine générale |
Auteurs : | Brice Lepièce, Auteur ; Anne-Laure Lenoir, Auteur ; Ségolène De Rouffignac, Auteur |
Type de document : | Article |
Dans : | Santé Publique (Vol. 34, n° 5, septembre-octobre 2022) |
Article en page(s) : | p. 675-682 |
Note générale : | DOI : https://doi.org/10.3917/spub.225.0675 |
Langues: | Français |
Résumé : |
« 'Introduction' : La crise sanitaire du COVID-19 a ébranlé lensemble du système de soins de santé et des acteurs qui le constitue. Pour les internes en médecine générale (IMG), celle-ci a modifié lexercice de la pratique médicale quotidienne, perturbé leur formation et mis en exergue leur responsabilité sociale, lun des facteurs prédisposant à exercer la médecine générale. 'Objectif' : Évaluer limpact de la crise sanitaire sur lanxiété et la motivation pour la médecine générale des IMG. 'Méthode' : Étude transversale réalisée par le biais dun questionnaire en ligne (Qualtrics©) distribué par courrier électronique aux IMG de deux universités belges francophones, entre le 1er et le 31 juillet 2020, à la suite de la première vague de la pandémie du COVID-19. 'Résultats' : Dans un échantillon de 188 IMG, les variables suivantes ont été analysées : la détresse psychologique préalable au confinement (OR=2,894), réaliser plus de 15 consultations téléphoniques journalières durant le confinement (OR=2,724), linquiétude dêtre affecté par la COVID-19 (OR=2,892) ou la dégradation de la qualité de vie (OR=3,335), agissent comme des facteurs de risque significatifs de lanxiété. A contrario, le sentiment de pratiquer dans un environnement soutenant (OR=0,311) est un facteur protecteur de lanxiété. Enfin, le sentiment dutilité sociale renforce la motivation des IMG pour leur métier de médecin généraliste (OR=4,737). 'Conclusion' : Cette étude a permis de mieux identifier certains facteurs contributifs danxiété parmi les IMG et dévaluer leur motivation pour la spécialisation en médecine générale après la première vague du COVID-19. Une sensibilisation aux facteurs de risque de la détresse professionnelle et aux ressources à déployer pour y faire face devrait être intégrée au programme des facultés. » |
En ligne : | https://www.cairn.info/revue-sante-publique-2022-5-page-675.htm?contenu=article |