Login
Communauté Vinci
Extérieur
Si votre nom d'utilisateur ne se termine pas par @vinci.be ou @student.vinci.be, utilisez le formulaire ci-dessous pour accéder à votre compte de lecteur.
Titre : | La médecine de liaison en psychiatrie, pour une synergie des compétences au bénéfice des patients (2022) |
Auteurs : | Cédric Bornes, Auteur |
Type de document : | Article |
Dans : | Santé Publique (Vol. 34, n° 5, septembre-octobre 2022) |
Article en page(s) : | p. 653-661 |
Note générale : |
DOI : https://doi.org/10.3917/spub.225.0653 Cet article fait partie du dossier « Santé et soins somatiques des personnes vivant avec des troubles psychiques ». |
Langues: | Français |
Résumé : |
« 'Introduction' : Les problèmes somatiques des personnes vivant avec une maladie mentale ont longtemps été négligés. Cela sexplique par des facteurs liés à la maladie elle-même, à des déterminants socio-environnementaux, mais aussi à lorganisation du système de santé. Des dispositifs ont ainsi vu le jour, en France, pour améliorer larticulation entre médecine générale et psychiatrie, dans un souci de prise en soins globale. Cette volonté doptimiser la coordination autour du patient a conduit à lémergence du concept de médecine de liaison en psychiatrie. 'Méthodes' : Une revue narrative de la littérature a été réalisée en interrogeant les ressources numériques de lUniversité Paris Cité, notamment les bases de données Medline, Cairn et Persée. 'Résultats' : Différents dispositifs de soins ont été élaborés pour essayer daméliorer la santé physique des personnes hospitalisées en psychiatrie, mais il sagit dinitiatives locales et sans coordination nationale véritable. La formation des internes de médecine générale est un puissant levier de changement. La protection de la santé physique des personnes souffrant de maladie mentale est un enjeu de santé mondial, au cur des préoccupations de nombreux pays. 'Conclusion' : La médecine de liaison en psychiatrie apporte, pour les patients, un bénéfice qui nest plus à démontrer, et il faudrait maintenant létendre à lensemble du territoire français. Cependant, leffort doit porter aussi sur le renforcement du lien ville-hôpital, dans la mesure où lambulatoire représente plus de 80 % de la file active de la psychiatrie. Les communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) y auront un rôle déterminant à jouer. ». |
En ligne : | https://www.cairn.info/revue-sante-publique-2022-5-page-653.htm?contenu=article |