| Titre : | L'utilisation de l'hystéroscopie diagnostique a-t-elle une valeur ajoutée par rapport à l'échographie transvaginale 2D avant d'entamer une FIV ? (2022) |
| Auteurs : | Nelson Rabbachin ; Panagiotis Drakopoulos ; Valérie Uvin ; Jérôme Rosetti ; Liese Boudry ; Caroline Roelens ; Michel De Vos ; Michel Camus ; Herman Tournaye ; Michael De Brucker |
| Type de document : | Article |
| Dans : | Gunaïkeia (Vol. 27, n° 6, 20 septembre - 20 octobre 2022) |
| Article en page(s) : | p. 37-40 |
| Langues: | Français |
| Descripteurs : |
HE Vinci Échographie ; Hysteroscopie ; Pronostic ; Techniques de reproduction assistée |
| Mots-clés: | Lésions intracavitaires utérines ; Cavité utérine ; Anomalies utérines |
| Résumé : |
OBJECTIF : Déterminer s'il est utile de procéder systématiquement à une hystéroscopie (HSC) diagnostique chez les femmes infertiles avant d'entamer un cycle de fécondation in vitro (FIV). L'utilisation systématique de l'HSC avant d'entamer une FIV est-elle utile pour détecter des lésions intracavitaires qui n'ont pas été mises en évidence au préalable par l'ETV 2D ?
PLAN DE l'ETUDE : La présente étude rétrospective a été menée au centre de médecine reproductive de l'UZ Brussel. 3087 patientes ont été incluses entre 2003 et 2012. Elles étaient âgées de 18 à 48 ans et souffraient d'infertilité primaire ou secondaire. Toutes ont subi une échographie transvaginale (ETD) 2D et indépendamment du résultat de cette dernière, une HSC diagnostique. RESULTATS : Les 3087 patientes ont subi une ETV afin de détecter d'éventuelles anomalies intra-utérines. L'ETV 2D n'a rien révélé d'anormal dans 2740 des cas (88,8%) et a mis en évidence des anomalies dans les 347 cas (11,2 %) restants. Quel que soit le résultat de l'ETV 2D, une HSC a été réalisée, laquelle s'est avérée normale dans 72,8% (2246) des cas et anormales dans 27,3 % (841) des cas. L'ETV 2D et l'HSC se sont toutes deux révélées normales dans 79,5 % (2179) des cas et anormales dans 80,7% (280) cas. Néanmoins, dans 19,3% (67) des cas, l'ETV 2D a mis en évidence une cavité anormale, tandis que l'HSC n'a rien montré d'anormal. A l'inverse, l'HSC a mis en évidence des anomalies dans 20,5% (561) des cas alors que l'ETV 2D était normale. Les taux de corrélation calculé entre l'ETV 2D et l'HSC n'était donc que de 79,7 %. Un coefficient Kappa de seulement 0,37 a été obtenu, confirmant un faible degré de concordance. CONCLUSION : L'HSC reste supérieure à l'ETV 2D pour la détection des lésions intracavitaires. La prévalence des lésions intracavitaires dans la population infertile que nous avons étudiée est similaire à celle rapportée dans la littérature. L'impact de ces lésions mineures sur les taux de réussite de la FIV reste toutefois limité, dans la mesure où leur traitement n'a que peu de répercussions sur le taux de grossesse. Le recours à la sonohystérographie avec perfusion de solution saline et à l'ETV 3D en guise d'alternative à l'HSC semble promis à un bel avenir. |
| Disponible en ligne : | Oui/Non |
| En ligne : | https://flipflashpages.uniflip.com/3//61981/1125361/pub/html5.html |
Exemplaires (1)
| Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
|---|---|---|---|---|
| Gunaïkeia. Vol. 27, n° 6 (20 septembre - 20 octobre 2022) | Périodique papier | Woluwe | Espace revues | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |
