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Titre : | Préservation dorgane dans la prise en charge des cancers de loropharynx : quels arguments en faveur de la radiothérapie ? (2022) |
Auteurs : | P. Pouvreau ; F. Coste ; L. Ramin ; A. Daste ; E. De Monès ; C. Dupin |
Type de document : | Article |
Dans : | Cancer/Radiothérapie (vol. 26, no. 6-7, Octobre 2022) |
Article en page(s) : | p. 760-765 |
Note générale : | https://doi.org/10.1016/j.canrad.2022.06.025 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Infections à papillomavirus ; Radiothérapie ; Tumeurs de l'oropharynx |
Mots-clés: | Chirurgie transorale ; HPV ; Préservation d'organe |
Résumé : | La prise en charge du cancer de loropharynx dépend de plusieurs facteurs. Chirurgie ou radiothérapie demblée peuvent être envisagées. Si le patient est opérable, le choix dépend de lextension de la maladie, des facteurs favorisants et des résultats fonctionnels attendus. En ce qui concerne lefficacité carcinologique, la chirurgie et la radiothérapie sont équivalents pour les cancers induits par les papillomas virus humains (HPV). Pour les cancers induits par les HPV de stades précoces, un traitement unimodal doit être privilégié. Pour les cancers non induits par les HPV, les résultats détudes rétrospectives et observationnelles sont en faveur de la chirurgie. Néanmoins, les biais de reclassement, lapplicabilité des scores de propension doit faire relativiser la validité des études montrant la supériorité ou linfériorité des études observationnelles et/ou rétrospectives. Enfin, la comparabilité des tumeurs et des patients reste le principal écueil dans la validité de ces résultats. Conclure à une supériorité de la chirurgie dans les cancers de loropharynx non induits par les HPV est prématuré. La toxicité devient dès lors un critère de choix pour le traitement. La prise en charge unimodale par chirurgie permet une toxicité limitée pour les stades précoces. La chirurgie impacte moins la salivation. La radiothérapie est plutôt moins délétère pour la déglutition pour les stades précoces. Pour les stades avancés des tumeurs induites par les HPV, la non-supériorité de la chirurgie doit faire choisir la chimioradiothérapie. Dans la prise en charge des cancers de loropharynx, lintérêt éventuel de la chirurgie pour les cancers oropharynx non induits par les HPV doit être confirmé par des études randomisées. Pour les stades précoces avec traitement unimodal, la prise en charge pourrait faire lobjet dune décision médicale partagée. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1278321822001287 |