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Titre : | Risque zoonotique : médecins généralistes et vétérinaires sont-ils prêts à collaborer ? : Une étude qualitative dans louest de la France (2022) |
Auteurs : | Florian Ollierou ; François Beaudeau ; Leïla Moret |
Type de document : | Article |
Dans : | Santé Publique (Vol. 34, n° 1, janvier-février 2022) |
Article en page(s) : | p. 97-105 |
Note générale : | DOI : https://dx.doi.org/10.3917/spub.221.0097 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Gestion du risque ; Médecins ; Relations interprofessionnelles ; Représentation sociale ; Santé publique ; Vétérinaires ; Zoonoses |
Résumé : |
Introduction : Le risque zoonotique est un enjeu majeur de santé publique, qui devrait inciter à une collaboration étroite entre vétérinaires et médecins pour y faire face. Pourtant les quelques études disponibles pointent labsence de collaboration entre ces professionnels, et avancent comme facteurs explicatifs des contraintes organisationnelles et culturelles. Aucune na investigué de possibles déterminants psychosociaux.
Méthodes : Cette étude qualitative explore, de façon comparée, le rapport de ces professionnels au risque zoonotique ainsi quà la collaboration interprofessionnelle. Quatorze vétérinaires praticiens et dix médecins généralistes français ont été interrogés lors dentretiens exploratoires individuels. Leurs perceptions croisées du risque zoonotique et de la collaboration ont été décrites au moyen dune analyse thématique. Les représentations sociales de chaque profession vis-à-vis de lautre ont fait lobjet danalyses attitudinales. Résultats : La collaboration entre médecins et vétérinaires est communément perçue comme inexistante. Les principaux facteurs contraignant la collaboration sont : une implication psychosociale face au risque zoonotique plus marquée chez les vétérinaires que chez les médecins, liée à des différences de niveau de confrontation à ces maladies et dexpertise ; des jugements inverses quant à lautre profession (désirabilité sociale) et à la collaboration (utilité sociale), illustrés par des représentations négatives des vétérinaires à lencontre des médecins, qui eux jugent les vétérinaires particulièrement compétents, et un vif intérêt des vétérinaires pour une collaboration que les médecins considèrent comme dutilité modérée. Conclusion : Il est indispensable de promouvoir des espaces de rencontre entre médecins et vétérinaires à une échelle locale, afin de modifier les perceptions du risque zoonotique, notamment des médecins, et les croyances et attitudes des vétérinaires à leur encontre. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.cairn.info/revue-sante-publique-2022-1-page-97.htm |