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Titre : | En quoi les devoirs peuvent-ils être bénéfiques pour l’évaluation des apprenants du premier degré de l’enseignement secondaire ? |
Auteurs : | Thomas Dimattéo, Auteur ; Benoît Moulin, Promoteur |
Type de document : | Travail de fin d'études |
Editeur : | Woluwe-Saint-Lambert : Haute École Léonard de Vinci, 2022 |
Format : | 101 p. |
Langues: | Français |
Index. décimale : | TFE - AESI Sciences humaines |
Descripteurs : |
HE Vinci Controverses et dissensions ; Devoir à la maison ; Enseignement secondaire ; Evaluation des apprentissages |
Résumé : |
Á la question initiale « En quoi les devoirs peuvent-ils être bénéfiques pour l’évaluation des apprenants du premier degré de l’enseignement secondaire ? », les résultats de l’enquête menée montrent qu’il existe trop peu de bénéfices pour l’évaluation des apprenants du premier degré de l’enseignement secondaire.
En effet, il se profile plus d’inconvénients que d’avantages quant à la pratique des devoirs à la maison en ce qui concerne les apprenants du premier degré de l’enseignement secondaire. Premièrement, il y a une converge des études scientifiques à tous les égards sur l’efficacité des devoirs pour un public si jeune. Deuxièmement, au sein de ce travail et de l’expérience menée on peut clairement identifier les mêmes causes qui entraînent les mêmes conséquences. Par cette problématique, mon premier objectif était de déterminer la nécessité de donner des devoirs. Une grande majorité des élèves pensent que les devoirs devraient être supprimés. La raison principale invoquée est d’élargir le temps libre puisque les devoirs leur prennent trop de temps. Néanmoins, une grande proportion des élèves y voient également une utilité à ces derniers (révision, apprentissage, autonomie, compréhension, etc.). La grande majorité des élèves trouvent que c’est mieux de ne pas recevoir de devoirs car ainsi, ils ont plus de temps libre et peuvent donc faire d’autres activités. Ces avis rejoignent la vision du pédagogue Philippe Meirieu (2012) qui estime qu’ajouter des tâches à effectuer après la classe peut avoir comme conséquence que l’élève n’ait plus le « temps de lire, de faire du sport, de participer à des activités collectives ». Grandserre un autre spécialiste de la question est plus tranché, puisqu’il juge les devoirs à domicile « incompatibles avec une activité sportive ou culturelle ou simplement un temps libre bien mérité; ». Les élèves ne veulent donc plus de devoirs mais d’un autre côté il y a une crainte d’échouer puisqu’ils évoquent le fait que les devoirs sont utiles. Le rôle du professeur est également considérable car celui-ci dessine le cadre de ceux-ci. Ainsi, il peut fixer les différentes et multiples modalités du devoir. Des élèves prétendent que les devoirs n’aident pas à comprendre ce qui est fait en classe, comme Jade : « je n’ai pas besoin de devoirs pour comprendre ce que je fais à l’école ». Mon deuxième objectif était d’identifier les devoirs qui favorisent le plus l’apprentissage pour l’élève. Dans le cadre de ce travail de fin d’études, j’ai décidé d’attribué un devoir de pratique car ils nécessitent peu de temps pour leur réalisation. Par contre, c’est pour ce type de devoirs que les élèves ont besoin de plus d’aide pour leur réalisation. Ainsi, les devoirs de pratique sont ceux qui favorisent le plus l’apprentissage selon les élèves mais en analysant les les tâches thématiques autour de ces devoirs, ceux-ci ne sont pas bénéfiques à l’élève du point de vue de l’autonomie. Il est également important d’ajouter que les devoirs favorisent l’apprentissage pour les élèves si on les donne en une seule fois et non tous les jours. Finalement, mon dernier objectif était d’identifier les devoirs qui font sens et impliquent l’élève. Le caractère motivationnel est primordial concernant les devoirs. En effet, les élèves sont motivés si un devoir est court et de la liberté octroyée puisqu’ils aiment avoir des choix. C’est pour cette dernière raison que les élèves sont motivés à réaliser les devoirs de créativité. Ceux-ci ont donc du sens pour eux. Ensuite, comme les devoirs de pratiques sont jugés courts par les élèves, ces derniers sont motivés à les effectuer. Malgré la circulaire n°108 concernant la pratique du travail scolaire en dehors de l’école primaire, la Belgique fait partie des pays où les élèves ont le plus de travail à faire chez eux (d’après l’enquête annuelle du PISA mise en place par l’OCDE). Les résultats scolaires des élèves belges ne sont pourtant pas meilleurs que ceux d’autres pays (tels que la Suède ou encore la Finlande) dans lesquels la charge de travail personnel est bien moindre. D’une manière générale, les devoirs sont une démarche propre à chaque enseignant. Comme dans tous les pays, ils ne s’inscrivent pas dans une politique d’établissement mais sont régulés par des choix individuels guidés par des convictions de perception que chacun a de l’utile, du nécessaire, des bénéfices, pour l'élève, pour le citoyen en devenir. En conclusion, certains élèves ont besoin de devoirs pour mieux comprendre ce qu’ils font en classe et pour les aider à réviser, et d’autres élèves pensent que les devoirs ne sont pas nécessaires. Ce sujet controversé a été très intéressant à travailler car il y fait état de beaucoup de « bruits » que cette étude m’a permis d’éclaircir. La vraie question est donc probablement plutôt d’imaginer à quoi peut ressembler un devoir qui ne doit pas être un simple prolongement d’un travail scolaire qui n’aurait pas eu le temps d’être complètement terminé sur le temps scolaire. |
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Département du TFE : | AESI - Sciences humaines |
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