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Titre : | Les conduites dautomutilation non suicidaires dans une population recrutée pendant une hospitalisation en psychiatrie : À propos de 100 patients (2022) |
Titre original: | Non-suicidal self-harm: A study on 100 inpatients |
Auteurs : | Amine Bout |
Type de document : | Article |
Dans : | Annales médico-psychologiques (Vol. 180, n° 6 Supplément 1, Juin 2022) |
Article en page(s) : | p. 75-80 |
Note générale : | Doi : 10.1016/j.amp.2020.10.010 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Automutilation ; Comorbidité ; Idéation suicidaireAutres descripteurs Hospitalisation psychiatrique |
Mots-clés: | Mémoire de fin d'études |
Résumé : |
Introduction
Les automutilations non suicidaires ANS représentent un véritable problème de santé publique, étant donné leur fréquence au sein dune population jeune et les relations complexe quelle entretiennent avec autres troubles psychiatriques et comportements à risque. Pour mieux comprendre le phénomène, nous avons conduit une étude descriptive au sein de lunité psychiatrique du CHU de Fès. Méthodologie Il sagit dune étude dobservation transversale recrutant tous les patients avec automutilations ayant été hospitalisés en psychiatrie sur une période dune année. Nous avons recueilli des données concernant les caractéristiques de léchantillon, du comportement dANS, de son contexte et ses modalités, puis nous avons cherché les événements traumatiques dans lenfance et les diagnostics associés selon le DSM-IV. Enfin nous avons comparé nos données à celles de la littérature préexistante. Résultats La prévalence des automutilations au sein des patients hospitalisés est estimée à 6,91 %, avec une nette majorité dhommes et un âge moyen de 27 ans. Vingt-deux pour cent des participants avaient déjà présenté un comportement suicidaire, 56 % sont usagers de substances et 30 % ont subi des traumatismes ou de la maltraitance. Trente-trois pour cent de léchantillon répondent aux critères DSM-IV de la personnalité borderline et 30 % des patients avaient une schizophrénie. Lintolérance à la frustration (73 %) et langoisse massive (37 %) accompagnait souvent lacte dANS et les localisations la plus fréquente étaient les avant-bras (90 %) et les bras (57 %). Conclusion Notre étude confirme le caractère fréquent des automutilations au sein de la population psychiatrique et retrouve les mêmes caractéristiques rapportées par la littérature occidentale, notamment le lien avec la personnalité borderline et lanxiété, sauf pour la prédominance féminine. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.em-premium.com/article/1526312 |