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Titre : | Évolution du statut nutritionnel et de la symptomatologie des patients avec une gastroparésie traitée par pylorotomie endoscopique, étude à 36 mois [Résumé de conférence] (2022) |
Auteurs : | A. Labonde ; J. Jacques ; J.-M. Gonzalez ; P. Jésus |
Type de document : | Article |
Dans : | Nutrition clinique et métabolisme (vol. 36, no. 1, Supplement, février 2022) |
Article en page(s) : | S19 |
Langues: | Français |
Résumé : |
Introduction et but de létude
La gastroparésie, peut impacter le statut nutritionnel et la qualité de vie des patients. Ses symptômes cardinaux (nausées, satiété précoce, ballonnement ) sont recherchés à laide du score GCSI. Un des traitements est la pylorotomie endoscopique. Lobjectif de notre travail était détudier lévolution du statut nutritionnel et du GCSI à 36 mois de la pylorotomie en fonction de sa réponse. Matériel et méthodes Les patients avec une gastroparésie prouvée par scintigraphie de vidange gastrique pathologique (pourcentage de rétention à 4 heures de plus de 10 %) ayant bénéficiés dune pylorotomie dans 2 centres français ont été inclus. Le poids, la variation de poids, lIMC et le GCSI et ses sous-scores (nausée, satiété et ballonnement) (score maximal de 5 points : symptômes dintensité maximale), ont été recueillis avant le geste (M0) et à 36 mois (M36). Le statut nutritionnel était défini avec lIMC et la perte de poids selon les critères HAS. Lanalyse statistique utilisait les tests t de Student, le Chi2 et lANOVA deux voies. Résultats et analyse statistique 46 patients ont été inclus, avec un âge moyen de 54,0 ± 15,9 ans et un sex-ratio (H/F) de 0,48. LIMC moyen à M0 était de 22,9 ± 5,4 kg/m2. Entre M0 et M36, la variation pondérale était de +1,4 ± 10,5 % et le GCSI évoluait correctement de 1,5 ± 0,8 points. 52,2 % des patients étaient dénutris à M0 contre 36,4 % à M36, mais sans différence significative. Le pourcentage de rétention à H4 sur la scintigraphie était significativement plus important chez les dénutris (57,3 % contre 42,5 %, p = 0,01). 62,5 % des patients dénutris étaient répondeurs et 68,2 % chez les non dénutris mais sans différence significative. Le statut nutritionnel et la variation pondérale nétaient significativement pas différents entre M0 et M36, que les patients soient répondeurs ou non. Les dénutris avaient une moins bonne évolution du sous-score nausées entre M0 et M36 (0,9 points vs 1,8 points, p = 0,02). Les patients dénutris répondeurs à la pylorotomie, présentaient une meilleure évolution du sous-score satiété de M0 à M36 que les dénutris non-répondeurs (2,1 points vs 0,6 points, p = 0,007). Les patients non dénutris répondeurs, présentaient une meilleure évolution du sous-score ballonnement de M0 à M36 que les non-dénutris non-répondeurs (baisse de 2,2 points contre 0,3 points, p = 0,001). En ANOVA deux voies, lévolution du GCSI dépendait du facteur temps entre M0 et M36 (p Conclusion Plus de la moitié des patients suivis étaient initialement dénutris. Bien que deux tiers des patients soient répondeurs, le statut nutritionnel évoluait peu après la pylorotomie. Chez les patients répondeurs lamélioration des sous-score du GCSI étaient différents en fonction du statut nutritionnel. Une prise en charge nutritionnelle adaptée aux symptômes des patients semble donc indispensable en accompagnement du geste endoscopique. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0985056221002697 |