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Titre : | Évaluation des apports protéiques de nutrition parentérale en oncologie dans un nouvel environnement doffre pharmaceutique [Résumé de conférence] (2022) |
Auteurs : | S. Clautrier ; G. Gayraud |
Type de document : | Article |
Dans : | Nutrition clinique et métabolisme (vol. 36, no. 1, Supplement, février 2022) |
Article en page(s) : | S52-S53 |
Langues: | Français |
Résumé : |
Introduction et but de létude
Selon le réseau NACRe, dans certains cas la prévalence de la dénutrition des patients atteints de cancer peut atteindre 90 % et la sarcopénie est un facteur indépendant de morbi-mortalité. Une prise en charge nutritionnelle adaptée est indispensable et parfois ladministration dune nutrition artificielle sous forme de nutrition parentérale (NP) est inévitable. Ainsi la bonne prescription dapport énergétiques et protéique adaptés (1,2 à 2 g dacides aminées (AA)/kg/j) devient un véritable enjeu. Le Smofkabiven®(S) est la formulation référencée dans notre établissement (Centre Jean Perrin de Clermont Ferrand (CJP)). Larrivée sur le marché de nouvelles formulations de NP hyper protéinées (NPHP) pour les patients en soins critiques pourrait trouver une place au-delà de la réanimation. Nous avons souhaité prédire lintérêt de ces NPHP dans une population de patients doncologie dans lhypothèse dun usage quotidien identique à nos pratiques actuelles. Matériel et méthodes Réalisation dune étude observationnelle prospective sur un mois des patients sous NP dans les différents services du CJP. Les données recueillies étaient : prescriptions de NP du patient dans son dossier informatisé, le poids et taille, lévaluation nutritionnelle et critères de dénutrition selon lHAS. Une mesure par GripTest était aussi réalisée pour déceler une potentielle sarcopénie. Les apports en AA du S (avec prise en compte des apports protéiques complémentaires si un autre support nutritionnel était associé) étaient calculés individuellement sur la base de la prescription avec mise en corrélation aux besoins de références à J1 de la prescription médicale. Une réévaluation des apports protéiques était réalisée à J5 et comparée aux apports théoriques si une NPHP avait été instaurée (Olimel N12® ou Smofkabiven protéine®). Cette étude a fait lobjet dune déclaration à la CNIL. Résultats et analyse statistique 36 patients ont été inclus (sexe ratio à 1) pour une moyenne dâge de 60,8 ans [3282] et un IMC moyen de 22,7 [14,531,64]. 78 % dentre eux présentaient un stade avancé de cancer avec atteinte métastatique. 24 patients présentaient un risque sarcopénique dont 22 se trouvant sévèrement dénutris selon les critères de lHAS. Seulement 11 % des patients avaient des apports en AA suffisant dès J1 contre 28 % à J5 après évolution de la prescription médicale. Les apports moyens en AA dans notre étude étaient 39,6 % inférieurs aux apports théoriques moyens recommandés. Si une prescription dune NPHP avait été utilisée à volume équivalent dans notre simulation, les apports moyens en AA resteraient inférieurs aux apports recommandés mais dans une proportion plus faible cest à dire de 15,6 % pour lOlimel N12® et de 25,5 % pour le Smofkabiven protéine®. Conclusion Au CJP, la prescription de NP en nutrition exclusive ou mixte ne couvre pas les besoins protéiques des patients alors que la majorité est dénutrie sévère et sarcopénique. Il existe un défaut initial puis récurrent de la prescription de NP. Dans ces conditions, les NPHP pourraient mieux couvrir les besoins protéiques des patients selon nos simulations. Cependant, leur intérêt ne peut être envisagé sans prendre en considération les risques inhérents à leur utilisation et à la nécessaire expertise du prescripteur. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0985056221003356 |