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Titre : | Alimentation thérapeutique à lhôpital : évaluation des connaissances des soignants et application dans les Centres de Lutte Contre le Cancer (CLCC) en France [Résumé de conférence] (2022) |
Auteurs : | Valérie Royer-Garabige ; A. Schmitt ; M. Milder ; D. Vansteene ; T. Marchal |
Type de document : | Article |
Dans : | Nutrition clinique et métabolisme (vol. 36, no. 1, Supplement, février 2022) |
Article en page(s) : | S11 |
Langues: | Français |
Résumé : |
Introduction et but de létude
En raison de la prévalence élevée de la sarcopénie en oncologie et à partir des recommandations sur les alimentations standard et thérapeutiques à lhôpital publiées en 2019, lInterCLAN des CLCC a souhaité faire un état des lieux des connaissances des soignants sur ce sujet. Matériel et méthodes Une enquête en ligne (RedCap) regroupant 11 questions sest déroulé de décembre 2020 à janvier 2021 dans les 18 CLCC français. Tous les médecins, soignants et paramédicaux pouvaient participer. Résultats et analyse statistique 1122 réponses ont été recueillies dont 42 % par des infirmières, 26 % par des médecins été 18 % par des aides-soignantes. Les répondants travaillaient essentiellement en oncologie médicale (54,9 %) et en chirurgie/anesthésie (22,7 %). Près de 62 % des infirmières et des aides-soignantes sont attachées aux régimes restrictifs (association de plus de 2 régimes, régime sans sel et corticothérapie, régime sans saccharose et diabète) alors que seuls 45 % les médecins y sont favorables. 73 % des médecins pensent que les régimes sont recommandés par les diététiciennes et ils ne sont que 52 % à penser quils doivent être mis en place sur prescription médicale. 93 % des répondants savent que proposer le choix des menus au patient contribue à la prévention de la dénutrition, 73 % pensent que la collation proposée est indispensable pour augmenter les inigesta et 40 % connaissent la valeur nutritionnelle de loffre alimentaire en milieu hospitalier. Conclusion Les régimes alimentaires traditionnels sont toujours appliqués par les soignants, bien quassociés à un risque de dénutrition. Ces résultats soulignent la nécessité dactions de formations personnalisées selon la profession. Une plus grande autonomie doit être donnée aux patients dans leur choix alimentaire et doivent être éduqués par les diététiciennes nutritionnistes au cours de leur hospitalisation. Une réflexion sur les pratiques et lapplication des recommandations est indispensable. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0985056221002557 |