| Titre : | Syndrome de renutrition inappropriée : évaluation des connaissances et pratiques [Résumé de conférence] (2022) |
| Auteurs : | A. Mehrez ; A. Majdoub ; O.K. Sallem ; M. Ouaz ; H. Attia |
| Type de document : | Article |
| Dans : | Nutrition clinique et métabolisme (vol. 36, no. 1, Supplement, février 2022) |
| Article en page(s) : | S41 |
| Langues: | Français |
| Résumé : |
Introduction et but de l’étude
Le syndrome de renutrition inappropriée (SRI) est fréquent et potentiellement mortel, mais sous-diagnostiqué. Il est défini par l’ensemble des manifestations cliniques et biologiques qui surviennent lors de la renutrition du patient dénutri. C’est dans cette perspective qu’on s’est proposé d’évaluer les connaissances et les pratiques des praticiens face à ce syndrome. Matériel et méthodes Les informations ont été recueillies grâce à un questionnaire distribués à 105 médecins en vue d’évaluer leurs connaissances et prescriptions nutritionnelles en matière de la gestion du SRI. Résultats et analyse statistique L’analyse des données a montré que 21 % des médecins interrogés ont des idées floues sur les particularités et la prise en charge de SRI. Le SRI était suspecté dans : 61 % en cas de dénutrition, 57,1 % altération de l’état neurologique, 41,9 % en cas de défaillance multiviscérale, 44,8 % en cas d’arythmie cardiaque et dans 41,9 % en cas de trouble de transit. La magesémie, la phosphatémie et la calcémie étaient indiqués respectivement dans 73,3 %, 72,4 % et 71,4 %. Face à un SRI : – la correction des troubles hydroélectrolytiques était faite dans 77,2 % ; – la moitié des praticiens avaient opté pour diminuer le débit de la nutrition alors que 14,3 % avaient décidé d’arrêter la nutrition artificielle ; – l’indication de la nutrition parentérale a la place d’une nutrition entérale était rapportée dans 21,9 % ; – un quart des médecins (25,7 %) avaient indiqué les prokinétiques comme traitement de SRI. Conclusion Nos résultats mettent en exergue les divergences des connaissances à propos le SRI. Le SRI reste un syndrome mal connu et souvent sous-diagnostiqué mais sévère et peut être mortelle. La prise en charge consiste à identifier les patients à risque, rechercher et corriger tout trouble électrolytique et de réalimenter de façon progressive qu’elle soit sous forme orale, entérale ou parentérale. |
| Disponible en ligne : | Oui |
| En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0985056221003125 |
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