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Titre : | Augmentation des infections liées à la voie veineuse centrale chez les enfants en nutrition parentérale au long cours hébergés en soins de suite et de réadaptation par rapport au domicile [Résumé de conférence] (2022) |
Auteurs : | L. Tourvieilhe ; E. Jandot ; Thierry Quessada ; C. Barreto ; S. Marotte ; S. Heissat ; Pierre Poinsot ; A. Sierra-Torre ; A. Lachaux ; I. Loras-Duclaux ; M. Rabilloud ; N. Peretti |
Type de document : | Article |
Dans : | Nutrition clinique et métabolisme (vol. 36, no. 1, Supplement, février 2022) |
Article en page(s) : | S65 |
Langues: | Français |
Résumé : |
Introduction et but de létude
Les infections liées à la voie veineuse centrale (ILVVC) sont la complication principale de la nutrition parentérale au long cours chez les enfants. Certains patients développent des infections récurrentes. Le but de cette étude est dévaluer lincidence et de caractériser les facteurs de risque dILVVC récurrentes chez les enfants en nutrition parentérale à domicile. Matériel et méthodes Dans cette étude monocentrique rétrospective réalisée sur la période de 2014 à 2019, les patients avec 2 ILVVC ou plus en 6 mois sont inclus dans le groupe infections récurrentes (RCT) et les autres patients dans le groupe contrôle (CTL). Des données cliniques, biologiques et des informations sur la nutrition sont recueillies. Une analyse en 2 étapes est réalisée : une analyse univariée de lensemble de la cohorte, puis une analyse univariée et multivariée en appariant les enfants sur leur durée de VVC pour éliminer le biais relatif à la durée dexposition au risque septique. Résultats et analyse statistique La cohorte comporte 75 enfants avec un âge moyen de 7,11 ans. Le taux dILVVC était de 1,55/1000 jours de VVC ; Staphylococcus spp était la bactérie la plus fréquente. Les patients avec des infections récurrentes représentaient 25 % de la cohorte. Dans la cohorte globale, un risque accru dinfections récurrentes était significativement associé avec une durée de VVC élevée (OR = 1,04, IC 95 % [1,01 ; 1,06], p = 0,004) et avec lhébergement au long cours dans une structure de soins de suite et de réadaptation (SSR) (OR = 6,0, IC 95 % [1,50 ; 26,6], p = 0,012). Quand les patients étaient appariés en fonction de leur durée de VVC, seul lhébergement au long cours dans un SSR restait significatif (OR = 6,27, IC 95 % [1,21 ; 32,5], p = 0,03). Conclusion Dans les structures SSR, une équipe dinfirmiers est en charge des soins alors que ce sont les parents (ou les aidants) qui prennent en charge lenfant à domicile. Les aidants reçoivent une formation complète sur la gestion de la pathologie de leur enfant par une équipe pluridisciplinaire du centre expert et peuvent se concentrer sur leur enfant, alors que les infirmiers en SSR ont plusieurs patients à charge et donc moins de temps alloué à chaque enfant. Cette étude suggère que des mesures préventives doivent être implémentées, particulièrement dans les SSR afin de réduire la proportion denfants avec des infections récurrentes. Une étude multicentrique est nécessaire pour confirmer nos résultats dans une cohorte plus importante et évaluer si ces résultats sont généralisables à dautres SSR. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0985056221003617 |