| Titre : | La dépression du post-partum chez la primipare : prévalence, facteurs de risque et liens avec la douleur de l’accouchement (2022) |
| Auteurs : | Lobna Aribi ; Mariem Chakroun ; Sahar Ellouze ; Najla Halouani ; Jihène Aloulou |
| Type de document : | Article |
| Dans : | Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence (Vol. 70, n°2, Mars 2022) |
| Article en page(s) : | p. 59-67 |
| Langues: | Français |
| Descripteurs : |
HE Vinci Anxiété ; Dépression du postpartum ; Douleur de l'accouchement ; Parturition |
| Résumé : |
L’accouchement des primipares est parfois associé à des douleurs sévères qui pourraient prédisposer les mères à développer des symptômes anxieux et dépressifs.
But de l’étude Évaluer la prévalence de la dépression du post-partum chez les primipares, déterminer les facteurs favorisant la survenue de ce trouble psychiatrique et étudier le lien entre la douleur de l’accouchement et la dépression du post-partum. Patients et méthode Nous avons mené une étude prospective et longitudinale, incluant 183 femmes primipares. Notre étude s’est déroulée en deux temps. Dans un premier temps qui correspond aux 48 premières heures suivant l’accouchement, nous avons évalué la douleur ressentie pendant l’accouchement en utilisant le « Questionnaire Douleur Saint-Antoine (QDSA) ». Dans un deuxième temps, soit 6 à 8 semaines après l’accouchement, nous avons utilisé l’Edinburgh Postnatal Depression Scale (EPDS) et L’échelle « Hospital Anxiety And Depression Scale (HADS) » pour évaluer les symptômes anxieux et dépressifs. Résultats Le score moyen total obtenu au « Questionnaire Douleur Saint-Antoine » était de 74,44 avec un score moyen de 45,01 pour la douleur sensorielle et de 29,44 pour la douleur émotionnelle. Un état dépressif a été diagnostiqué chez 18,7 % des mères. Les scores obtenus à l’échelle EPDS étaient significativement plus élevés chez les primipares en cas de grossesse non désirée, d’accouchement par voie basse, d’accouchement instrumental, d’accouchement compliqué et lorsque la relation conjugale était considérée comme conflictuelle. Vingt pour cent des mères remplissaient les critères d’un état anxieux au moment de l’étude. Des scores d’anxiété significativement plus élevés ont été retrouvés chez les mères célibataires, celles ayant un faible niveau socioéconomique ou un faible niveau d’éducation, en cas d’accouchement par voie basse, lorsque le sexe du bébé n’était pas désiré et lorsque la qualité du lien conjugal et le contact avec l’équipe soignante étaient jugés de mauvaise qualité. Des scores plus élevés de douleur de l’accouchement étaient associés à des scores de dépression et d’anxiété plus élevés. Conclusion Il semble ainsi judicieux d’évaluer la douleur de l’accouchement, d’améliorer sa prise en charge en envisagent des stratégies de gestion et d’accompagnement de la douleur et de sensibiliser les professionnels de santé aux troubles anxieux et dépressifs du post-partum. |
| Disponible en ligne : | Oui |
| En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.em-premium.com/showarticlefile/1505239/main.pdf |
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