| Titre : | Une détection précoce du cancer de la prostate s'impose-t-elle ? (2021) |
| Auteurs : | Hendrik Van Poppel ; Roderick van der Bergh ; Renée Hogenhout |
| Type de document : | Article : Périodique |
| Dans : | Onco Hemato (Vol. 15, n° 7, Décembre 2021 - Janvier 2022) |
| Article en page(s) : | p. 7-13 |
| Langues: | Français |
| Descripteurs : |
HE Vinci Dépistage précoce du cancer ; Prévention ; Recommandations comme sujet ; Tumeurs de la prostate |
| Mots-clés: | Antigène prostatique spécifique |
| Résumé : |
« Depuis l’introduction de calculateurs de risque et le recours à l’imagerie par résonance magnétique (IRM) de la prostate, le surdiagnostic lié au dépistage de masse du cancer de la prostate basé sur le dosage du PSA ('prostate-specific antigen', antigène prostatique spécifique) n’est plus une raison pour priver les hommes d’une détection précoce. De ce fait, il existe aujourd’hui une demande croissante et urgente d’une approche structurée de détection précoce stratifiée en fonction du risque.
Les auteurs énumèrent les faits scientifiques qui plaident en faveur d’une stratégie (déjà publiée) de stratification du risque en vue de la détection précoce du cancer de la prostate. Par rapport à il y a quelques années, d’importants progrès ont été réalisés dans la manière d’organiser le dépistage de masse du cancer de la prostate en temps opportun, sans surdiagnostic ni surtraitement inacceptables. Un algorithme peut dès lors être proposé pour la détection précoce du cancer de la prostate. Si le test du PSA est anormal, on ne procède pas immédiatement à une biopsie prostatique, mais à une estimation multivariée du risque de détecter un cancer de la prostate au moyen du calculateur de risque. En cas de risque intermédiaire à élevé, une IRM est d’abord proposée, après quoi l’indication d’une biopsie prostatique est réévaluée. Les hommes à faible risque peuvent prétendre à un nouveau dosage du PSA; une nouvelle IRM peut éventuellement être proposée en fonction du nouveau taux de PSA. Cet algorithme axé sur le risque, applicable à l’échelle de la population, n’a pas encore fait l’objet d’une étude prospective. Cependant, au vu de l’augmentation du nombre de cancers de la prostate diagnostiqués tardivement, plus rien n’empêche de proposer immédiatement une stratégie de détection précoce organisée et bien structurée aux décideurs politiques européens, nationaux et régionaux. Cette stratégie permettra de réduire la mortalité liée au cancer de la prostate et d’améliorer sensiblement la qualité de vie des patients qui en sont atteints, tout en réduisant le nombre de biopsies prostatiques et en évitant les diagnostics superflus et les surtraitements. » |
| Disponible en ligne : | Non |
Exemplaires (1)
| Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
|---|---|---|---|---|
| Onco Hemato. Vol. 15, n° 7 (Décembre 2021 - Janvier 2022) | Périodique papier | Woluwe | Espace revues | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |
