| Titre : | Y a-t-il un intérêt du dépistage du syndrome de renutrition inappropriée dans un centre hospitalier de revalidation ? |
| Auteurs : | Sahra VANDER EYCKEN, Auteur ; I. Vandenbosch, Promoteur ; Emilie Delbecke, Promoteur |
| Type de document : | Travail de fin d'études |
| Editeur : | Woluwe-Saint-Lambert : Haute École Léonard de Vinci, 2021 |
| Langues: | Français |
| Index. décimale : | TFE - Diététique |
| Résumé : |
Introduction : La dénutrition faisant l’objet d’une priorité de Santé Publique est de plus en plus dépistée auprès de la population, alors que le syndrome de renutrition inappropriée est quant à lui encore méconnu et sous diagnostiqué. Pourtant, fortement lié à la dénutrition, son dépistage ne se fait pas de manière systématique en milieu hospitalier. Actuellement, il n’existe aucune recherche narrative dans la littérature présentant la prévalence de ce syndrome dans un service de revalidation.
But : L’objectif de ce Travail de Fin d’Études est d’évaluer l’intérêt du dépistage du syndrome de renutrition inapproprié au sein du centre hospitalier Valida ; centre de revalidation neuro-locomotrice et gériatrique. Méthode : Ce travail repose sur un dépistage systématique du risque du syndrome de renutrition inappropriée au sein d’un centre hospitalier de revalidation. Dans un premier temps, un questionnaire a été élaboré sur base d’outils validés pour le dépistage et diagnostic de la dénutrition et du syndrome de renutrition inappropriée. Tous les patients entrants à Valida se sont vus attribuer un questionnaire reprenant toutes les données nécessaires à nos différents dépistages. Les dossiers patients informatisés étaient consultés, une anamnèse était réalisée auprès de chaque patient et une biologie sanguine était demandée dès l’admission du patient. Une base de données a permis de rassembler les différentes informations récoltées. Celles-ci permettent dès lors de réaliser nos différents dépistages et diagnostics. Le patient était alors classé comme à risque ou non de SRI et la sévérité de son risque était gradée. Résultats : Le dépistage systématique du risque de syndrome de renutrition inappropriée a permis de tirer de premières données quant à sa prévalence au sein d’un centre hospitalier de revalidation. Trente à soixante pourcents des patients dépistés présentaient un risque de SRI. La proportion de ce risque varie d’un service à l’autre, 37% en revalidation neuro-locomotrice contre 60% en revalidation gériatrique. Le type d’alimentation de ces patients a été étudié et indique une plus haute prévalence de risque de SRI pour les patients alimentés par nutrition artificielle, spécifiquement sous alimentation entérale. Conclusion : Ce travail de fin d’études aborde, pour la première fois au sein d’un établissement de revalidation, des données quant à la prévalence du SRI. Grâce à cela, le dépistage du SRI sera instauré de façon systématique pour chaque patient entrant avec une alimentation artificielle de type entérale. Un point d’attention sera mis sur les patients admis en revalidation gériatrique, étant la population la plus à risque de ce syndrome. |
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| Disponible en ligne : | Oui |
| Département du TFE : | Diététique |
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