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Titre : | Le rôle du généraliste dans la prise en charge psychosociale des (anciens) patients cancéreux (2021) |
Auteurs : | Laura Deckx ; Ka Hei Chow ; Déborah Askew ; Mieke L van Driel ; Geoffrey K Mitchell ; Marjan Van Den Akker |
Type de document : | Article |
Dans : | Onco Hemato (Vol. 15, n° 5, Septembre - Octobre 2021) |
Article en page(s) : | p. 23-26 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Accompagnement du cancéreux ; Médecins généralistes ; Prise en charge personnalisée du patient |
Mots-clés: | Prise en charge psychosociale |
Résumé : | Si la prise en charge psychosociale des (anciens) patients cancéreux est déjà bien développée en milieu hospitalier, elle est en revanche beaucoup moins structurée dans le contexte du domicile. Il règne, par exemple, une grande incertitude au sujet du rôle des médecins généralistes (MG) dans ce domaine. Il sagit là dune occasion manquée car, pour de nombreux patients, le MG est le premier interlocuteur en cas de problèmes psychosociaux. Au moyen dune vaste revue systématique de la littérature, nous avons tenté de déterminer 1) quels sont les services proposés par les MG en matière de soins psychosociaux; 2) qui, selon les patients et les prestataires de soins, est le plus à même de dispenser des soins psychosociaux; 3) quelle est lefficacité des interventions psychosociales dans lesquelles le MG joue un rôle central. Cette revue de 33 études révèle que les (anciens) patients cancéreux contactent bien leur MG pour des problèmes psychosociaux; ils le font même plus souvent que les patients non cancéreux. Tant les MG que les patients saccordent à dire que le MG est le prestataire de soins de prédilection pour traiter les problèmes psychosociaux, à lexception de la crainte dune récidive. Dans ce domaine, cest loncologue qui est privilégié. Nous navons trouvé que 9 études portant sur des interventions dans lesquelles le MG jouait un rôle central, dont seulement 2 ont montré une réduction significative de la dépression ou de lanxiété. Il sagit de 2 études multidisciplinaires, spécifiquement axées sur le traitement de la dépression. Les autres études ont évalué les soins de suivi oncologique dispensés par le MG; ceux-ci nont eu aucune influence (ni positive, ni négative) sur le fonctionnement psychosocial du patient par rapport aux soins de suivi prodigués par le spécialiste. Sur la base de ces résultats, nous concluons que, malgré leur rôle majeur, les preuves scientifiques disponibles sont insuffisantes pour privilégier le recours aux MG pour dispenser des soins psychosociaux scientifiquement validés aux (anciens) patients cancéreux. Il importe que les éléments probants accumulés dans le contexte hospitalier soient transposés en 1ère ligne. |
Disponible en ligne : | Non |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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Onco Hemato. Vol. 15, n° 5 (Septembre - Octobre 2021) | Périodique papier | Woluwe | Espace revues | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |