| Titre : | Extraction des protéines de Salicornia ramosissima et caractérisation de différents résidus de biomasse |
| Auteurs : | Corentin Mars, Auteur ; Patrick Gerin, Promoteur |
| Type de document : | Travail de fin d'études |
| Editeur : | Bruxelles : Institut Paul Lambin, 2021 |
| Langues: | Français |
| Index. décimale : | TFE - Chimie |
| Mots-clés: | Extraction ; protéine ; salicorne ; caractérisation |
| Résumé : |
Un des défis du XXIe siècle est de répondre à la demande grandissante de biomasse produite de manière durable. Cependant, l’utilisation d’une grande quantité d’eau douce pour la culture ainsi que la perte de terre due à la salinité des sols sont des préoccupations étroitement liées.
C’est pourquoi le projet européen « Aquacombine » s’intéresse à la salicorne, une plante halophyte, et cherche à développer des techniques de valorisation de la biomasse résiduelle provenant de sa culture. En effet, deux tiers de cette plante sont considérés comme résiduelle. Un des objectifs de ce projet est la combinaison de la pisciculture avec la culture de salicorne. La biomasse résiduelle sera traitée de manière physique et chimique afin d’obtenir de la nourriture pour poissons à haute teneur en protéine (30g à 40g de protéine pour 100g d’aliment sec). Des recherches préliminaires ont montré que la biomasse résiduelle de salicorne contient des protéines. Le premier objectif du stage était d’optimiser l’extraction et la concentration des protéines afin d’arriver au seuil de 30g à 40g de protéine pour 100g d’extrait sec. Pour ce faire, nous avons utilisé la technique de l’extraction alcaline sur le jus de salicorne, avec comme paramètres d’optimisation le pH, le temps et la température. Les résultats obtenus montrent qu’il n’y a pas d’influence de ces trois variables sur la concentration de protéine extraite. Une autre variable testée, le tamisage du jus avant l’extraction, donne les mêmes résultats. Le deuxième objectif du stage était de caractériser différents résidus de biomasse de salicorne. Pour cette partie, nous avons travaillé sur les culots de jus de biomasse de salicorne récupérés après extraction alcaline. Dans un premier temps, nous avons caractérisé les substances extractibles dans l’eau et dans l’éthanol, puis déterminé les solides résiduels et les cendres. La conclusion est qu’il y a une grande quantité de produits solubles dans l’eau, ce que nous pensons être majoritairement du sel (NaCl). Cela est très important puisque le sel peut être un frein pour l’extraction des protéines vers le milieu aqueux. D’après ces résultats, nous avons décidé d’effectuer un simple test de lavage à l’eau déminéralisée de culots obtenus à partir de jus de salicorne non traité. Ce test a montré une augmentation d’environ 10% de la teneur en protéine du culot avec un seul lavage, donnant alors une concentration de 25g de protéine par 100g d’extrait sec. Ce taux reste éloigné du seuil voulu, mais la technique est une piste prometteuse. Dans un deuxième temps, une analyse HPLC nous a permis de déterminer la concentration d’une série de glucides dans le culot. La teneur en lignine a également été déterminée. Cette analyse nous a permis d’observer qu’a pH basique (11), plus aucune trace de cellobiose n’est présente. Nous avons également pu remarquer que la concentration en glucane dans le culot passe du simple au double lorsque le pH du jus passe du pH naturel vers un pH de 11. La conclusion générale de ce stage est qu’il est donc possible de concentrer les protéines présentes dans la biomasse résiduelle de la salicorne. |
| Accès : | Identifiez-vous avant d'accéder au document électronique |
| Disponible en ligne : | Oui |
| Lieu du stage : | Laboratoire de génie biologique (GEBI), Louvain-la-Neuve |
| Département du TFE : | Chimie |
Documents numériques (1)
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