| Titre : | Dosage des métaux lourds dans les produits d'apiculture |
| Auteurs : | Younes QALAM, Auteur ; Grégory Ploegaerts, Promoteur |
| Type de document : | Travail de fin d'études |
| Editeur : | Bruxelles : Institut Paul Lambin, 2021 |
| Langues: | Français |
| Index. décimale : | TFE - Chimie |
| Résumé : |
Ce travail est dans la continuité d’un projet initié en 2018 par différents stagiaires. Une méthode de dosage des métaux lourds dans le miel avait ainsi été validée et mise en routine dans le but de détecter une potentielle contamination dans différents miels issus de ruches principalement localisées dans Bruxelles et sa périphérie. L’absence de contamination dans le miel ayant été démontrée, l’étude a été poursuivie sur de nouvelles matrices issues des ruches d’abeilles. Pour cela, une méthode de dosage des métaux lourds dans la cire, des abeilles et du pollen par minéralisation par voie humide a été développée. La méthode a au fur et à mesure été améliorée mais pour pouvoir entièrement valider la méthode d’analyse, certains critères devaient être optimisés.
Par conséquent, nous avons, dans un premier temps, validé les critères de justesse et de précision en établissant un profil d’exactitude pour chacun des éléments dosés. Pour la réalisation des profils d’exactitude, des dopages multi-élémentaires de concentration croissante ont été réalisés à partir d’une matrice synthétique. Par interprétation des profils, les limites de détection et de quantification ont pu être obtenues, fournissant une vision plus globale de la sensibilité des instruments utilisés pour chacun des éléments dosés. Une fois la méthode validée, des dosages sur des échantillons de cire, d’abeilles et de larves ont été entrepris et mis en routine. De manière générale, le cadmium et l’arsenic n’ont pas été détectés dans les matrices de larves, d’abeilles et de cire. Le zinc était le métal le plus concentré, dans les larves et les abeilles, avec environ 60 mg/kg. Ensuite venait le cuivre, avec environ 12 mg/kg, puis le chrome (3 mg/kg), le nickel (2,5 mg/kg) et enfin le plomb (0,3 mg/kg). Le chrome, le nickel et le cuivre ont bien été détectés dans la cire mais avec une justesse trop faible pour être bien quantifiés. Le plomb et le zinc n’ont, quant à eux, pas été détectés. A partir de ces résultats, nous avons établi des teneurs considérées comme « normales » pour des matrices issues de ruches bruxelloises. Nous avons ainsi pu identifier les échantillons présentant des concentrations élevées pour certains métaux et les avons considérés comme « inquiétants ». Une analyse géographique sur la localisation des échantillons a été entreprise. La majorité des échantillons contaminés étaient localisée dans le nord et l’ouest de Bruxelles. Ainsi, il s’est avéré que la principale source de contamination pourrait être l’activité industrielle liée à la construction (toiture, tuyauterie etc…), l’automobile (atelier de réparation) et l’utilisation, de manière générale, de l’acier ou du béton. |
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| Disponible en ligne : | Oui |
| Lieu du stage : | Institut Meurice (LABIRIS) - Département chimie analytique |
| Département du TFE : | Chimie |
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