Login
Communauté Vinci
Extérieur
Si votre nom d'utilisateur ne se termine pas par @vinci.be ou @student.vinci.be, utilisez le formulaire ci-dessous pour accéder à votre compte de lecteur.
Titre : | Connaissances, utilisation et obstacles liés au dépistage du cancer du col utérin dans des hôpitaux de district de Kigali, au Rwanda (2021) |
Auteurs : | Gaudence Niyonsenga ; Darius Gishoma ; Ruth Sego ; Marie Goretti Uwayezu ; Bellancille Nikuze ; Margaret I. Fitch ; Pierre Céléstin Igiraneza |
Type de document : | Article |
Dans : | Revue canadienne de soins infirmiers en oncologie (Vol. 31, n° 3, Été 2021) |
Article en page(s) : | p. 275-284 |
Note générale : | Doi : 10.5737/23688076313275284 |
Langues: | Français ; Anglais |
Descripteurs : |
HE Vinci Connaissances, attitudes et pratiques en santé ; Dépistage précoce du cancer ; Rwanda ; Tumeurs du col de l'utérus |
Résumé : |
Contexte : Dans le monde, le cancer du col utérin arrive au troisième rang des cancers les plus fréquents chez les femmes, mais il passe au deuxième rang en Afrique orientale, où se trouve le Rwanda. Le dépistage périodique est un moyen de prévention efficace. Malgré cela, en Afrique, on estime que le taux de dépistage de ce cancer se situe entre 10 et 70 %. Plusieurs facteurs entravent le dépistage, surtout en Afrique subsaharienne. Au Rwanda, on recense peu décrits sur lutilisation des services de dépistage et les facteurs nuisant au dépistage du cancer du col utérin.
Objectif : Évaluer les connaissances sur le dépistage du cancer du col utérin quont les femmes fréquentant les hôpitaux de district de Kigali (au Rwanda), recenser lutilisation de ce service et déterminer les obstacles qui empêchent dy recourir. Méthodologie : Une étude transversale descriptive a été menée, et les données ont été collectées au moyen dun questionnaire structuré. Des questions nominales de type « oui ou non » ont mis en lumière les connaissances des femmes sur le cancer du col utérin et lutilisation des services de dépistage. Pour cerner les obstacles au dépistage, nous avons utilisé des questions de type « échelle de Likert ». Ces données ont ensuite fait lobjet dune analyse statistique descriptive et déductive. La sélection des répondantes sest faite par échantillonnage aléatoire systématique depuis la base de données des patientes fréquentant les services gynécologiques de trois hôpitaux de district de Kigali (Rwanda). Résultats : Au total, 329 femmes ont répondu au sondage. La moitié dentre elles (n = 165) connaissaient bien le dépistage du cancer du col utérin. Le pourcentage de dépistage se situe à 28,3 %. Nous avons décelé un lien entre lutilisation du dépistage et une bonne connaissance du sujet (P = 0,000, r = -0,392) ainsi que certains facteurs démographiques (P = 0,000). Parmi les obstacles qui concourent à restreindre laccès au dépistage, nous avons relevé des obstacles individuels (méconnaissance de lexistence des services de dépistage), géographiques (milieu rural) et liés au système de santé et aux prestataires de soins (campagnes de sensibilisation déficientes, attitudes négatives des prestataires de soins envers les patientes et longs délais dattente). Conclusion : Dans les hôpitaux de district étudiés de Kigali (Rwanda), on constate un faible pourcentage de dépistage du cancer du col utérin causé par plusieurs obstacles. Il est donc fortement recommandé dengager une campagne dinformation permanente sur ce cancer et son dépistage. Enfin, il est crucial que les prestataires de soins qualifiés encouragent les femmes à se soumettre au dépistage, et quils sefforcent de réduire les obstacles qui sy rattachent. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | http://www.canadianoncologynursingjournal.com/index.php/conj/article/view/1184 |