Login
Communauté Vinci
Extérieur
Si votre nom d'utilisateur ne se termine pas par @vinci.be ou @student.vinci.be, utilisez le formulaire ci-dessous pour accéder à votre compte de lecteur.
Titre : | Complexités du diagnostic dinsomnie à ladolescence et considérations à propos de ses conséquences (2021) |
Auteurs : | Matthieu Julian ; Nathalie de Kernier ; Nathalie Camart |
Type de document : | Article |
Dans : | Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence (Vol. 69, n°2, Mars 2021) |
Article en page(s) : | p. 66-73 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Adolescent ; Anxiété ; Dépression ; Diagnostic ; Sommeil ; Troubles de l'endormissement et du maintien du sommeilAutres descripteurs Somnolence |
Résumé : |
La santé publique a ses propres records. En effet, un rapport de Santé Publique France (2019) montre un déclin du temps de sommeil : il passe pour la première fois au-dessous de sept heures. À lère du numérique, les adolescents sont une population particulièrement sensible à ces évolutions : 88 % des jeunes (1524 ans) français évoquent un manque de sommeil. Les causes de linsomnie sont multifactorielles et alors même quils semblent concernés par les conséquences de ce trouble les adolescents ne se plaignent pas toujours directement. Cela pourrait induire une sous-estimation des dépistages et des diagnostics.
But de létude Lobjectif est dexplorer les complexités du diagnostic dinsomnie à ladolescence et de comprendre la particularité des liens entre ce trouble et certains paramètres que sont le temps de sommeil, la somnolence, lagressivité et la symptomatologie anxio-dépressive. Population et méthode Une batterie de questionnaires standardisés a été proposée à une population de 1250 adolescents tout-venant français, lycéens et collégiens (1220 ans). Elle était composée principalement de lindex de sévérité de linsomnie, de léchelle de somnolence dEpworth et de la Hospital Anxiety and Depression Scale . La méthodologie a reçu laval de comités déthique et de déontologie. Résultats Les résultats confirment la proportion majeure dinsomnie dans cette population (54,9 %, n =569) par rapport à une proportion moindre dadolescents ayant la perception de lêtre (27,4 %, n =284). Cet écart diminue avec la sévérité de linsomnie. Linsomnie corrèle avec la symptomatologie anxio-dépressive et lautoagressivité, mais beaucoup moins avec le temps de sommeil total estimé, en semaine comme le week-end. La relation est significative avec dautres dimensions comme la somnolence diurne. Conclusion Cette étude souligne la particularité du diagnostic dinsomnie pour cette population et la nécessité daffiner les critères de prévention et de dépistage. Linsomnie à ladolescence ne peut pas être définie uniquement par rapport au vécu subjectif du malade ou par rapport à des critères temporels. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.em-premium.com/showarticlefile/1431781/main.pdf |