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Titre : | MC-Informations |
Type de document : | Périodique |
Note générale : | Le titre de la revue a été modifié et devient "Santé et Société" à partir de 2022. |
Langues: | Français |
Accès : | NE PAS ELAGUER ! (Conservation partagée) |
Disponible en ligne : | Non |
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Liste des numéros ou bulletins :
286 (Décembre 2021)
: L'accès aux soins de santé, définition et enjeux
MC-Informations . 286Paru le : 01/12/2021 |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
MC-Informations. 286 (Décembre 2021) | Périodique papier | Louvain-la-Neuve | Etagère des revues | Prêt autorisé Disponible |
285 (Septembre 2021)
MC-Informations . 285Paru le : 01/09/2021 |
Dépouillements
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Titre : Médicaments : L'évolution des dépenses relatives aux médicaments remboursables délivrés dans les pharmacies hospitalières aux patients ambulatoires (2021) Auteurs : Caroline Lebbe, Auteur ; Rose-Marie Ntahonganyira, Auteur Type de document : Article Dans : MC-Informations (285, Septembre 2021) Article en page(s) : p. 4-20 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Assurance maladie ; Médicaments ; Médicaments génériques ; Produits pharmaceutiques biosimilairesRésumé : Une analyse des chiffres globaux des dépenses de lINAMI pour les spécialités pharmaceutiques montre une forte augmentation des dépenses durant ces dernières années. Entre 2014 et 2019, les dépenses nettes pour les spécialités pharmaceutiques remboursées sont passées de 3,992 milliards deuros à 4,658 milliards deuros. Cette augmentation concerne principalement les médicaments délivrés aux patients en ambulatoire à lhôpital, cest-à-dire les patients qui ny passent pas la nuit.
Dans le présent article, nous proposons une analyse détaillée des dépenses pour ce secteur sur base des données de facturation de la Mutualité chrétienne. Notre objectif était didentifier les classes de médicaments qui sont à la base de laugmentation significative de ces dépenses. Pour cela nous avons examiné quels sontles médicaments pour lesquels on dépense le plus, et quels sont les médicaments les plus chers par patient. Nous nous sommes également penchés sur les médicaments qui sont temporairement remboursés dans le cadre des accords confidentiels conclus avec les firmes pharmaceutiques. Enfin, nous avons examiné la part des médicaments génériques et biosimilaires.
Les résultats de notre étude permettent de conclure que la croissance des dépenses de l'assurance maladie pour les spécialités pharmaceutiques s'explique par une forte augmentation des dépenses pour les médicaments antitumoraux.
Une autre observation est que ce ne sont pas les médicaments les plus chers (en termes de coût annuel moyen par patient) qui pèsent sur le budget, mais les médicaments coûteux en majorité, nouveaux et remboursés temporairement par lAO qui sont utilisés par un groupe cible de plus en plus important. Le caractère confidentiel des contrats à la base du remboursement temporaire des médicaments entraine un manque croissant de transparence dans la dépense des fonds publics et une impossibilité grandissante d'évaluer le rapport coût-efficacité de ces/des médicaments.
Dans ce secteur plus de la moitié des dépenses sont consacrées aux médicaments biologiques.Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité MC-Informations. 285 (Septembre 2021) Périodique papier Louvain-la-Neuve Etagère des revues Prêt autorisé
Disponible
Titre : Soins de santé : Evolution de la durée de séjour en maternité : vers davantage de courts séjours (2021) Auteurs : Gauthier Vandeleene, Auteur ; Hervé Avalosse, Auteur Type de document : Article Dans : MC-Informations (285, Septembre 2021) Article en page(s) : p. 21-38 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Césarienne ; Durée du séjour ; Maternité ; ParturitionRésumé : Le but de cet article est de présenter lévolution de la durée de séjour en maternité à laide des données de la MC, pour la période 2010 à 2019. Nous mesurons cette durée en calculant le nombre de jours entre la date de sortie de la maternité et la date daccouchement. Globalement, la tendance générale est à la baisse : on passe dune durée moyenne de 4,4 jours en 2010 à 2,8 jours en 2019. En 10 ans, la durée moyenne a donc diminué de plus dun tiers. Bien sûr, le type daccouchement a une influence sur la durée de séjour :
par voie basse, la durée de séjour passe de 4,0 jours en 2010 à 2,4 jours en 2019 (soit 41% de diminution) ;
par césarienne, la diminution est moins rapide : on passe de 5,7 jours (en 2010) à 4,3 jours en 2019 (une diminution de 25%).
Comme repris dans le Tableau 1 ci-dessous, cette diminution se traduit concrètement par un glissement progressif des séjours vers des durées courtes. Globalement, on voit que la proportion des mamans ne séjournant quun ou deux jours en maternité passe de 6% en 2010 à 19% en 2019. Par contre, la proportion de longs séjours (6 jours et plus), diminue de 15% à 2%. Plus étonnant est le fait que les mamans bénéficiaires de lintervention majorée (BIM) qui restent deux jours maximum à la maternité sont proportionnellement deux fois plus importantes que les mamans qui ne bénéficient pas de lintervention majorée (non BIM) (sur toute la période dobservation, peu importe le type daccouchement). En dautres termes, les mamans BIM passent moins de temps à la maternité après laccouchement que les mamans non BIM
La durée de séjour en maternité suscite bien des débats et des réactions (souvent négatives). En raccourcissant la durée de séjour, ne prend-on pas le risque de voir revenir à lhôpital ou la maman ou le bébé ? Lorsquen 2015 une diminution du séjour en maternité dune demi-journée a été imposée, le Centre Fédéral dExpertise des Soins de Santé (KCE) a bien rappelé quun séjour écourté doit saccompagner dun suivi postnatal (intégrant une vision globale et coordonnée des soins à délivrer). À ce sujet, les données de la MC montrent quon a fait bien des progrès, surtout du côté des sages-femmes. Mais on observe aussi que persiste un risque de suivi insuffisant. De sorte quau final, nous constatons paradoxalement que, malgré une activité conséquente des prestataires, le suivi postnatal systématique nest toujours pas garanti, tant pour la maman que pour le bébé.
Si la tendance est bien daller vers des séjours de courte durée, ce quon observe également dans dautres pays européens (notamment scandinaves), un retour précoce à la maison nest pas forcément souhaitable pour tout le monde. Létat de santé de la mère et de lenfant, ainsi que la capacité de la famille de soccuper du nouveau-né à la maison doivent être évalués pour déterminer la date de sortie de lhôpital. De ce point de vue, le fait que, dans notre pays, les mamans moins favorisées restent moins longtemps en maternité est interpellant.Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité MC-Informations. 285 (Septembre 2021) Périodique papier Louvain-la-Neuve Etagère des revues Prêt autorisé
Disponible
Titre : Soins palliatifs et soins de fin de vie : Comment mesurer la qualité des soins palliatifs ? Une expérience flamande (2021) Auteurs : Michèle Morel, Auteur Type de document : Article Dans : MC-Informations (285, Septembre 2021) Article en page(s) : p. 39-44 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Indicateurs qualité santé ; Soins palliatifs ; Unité de soins ; Unités sanitaires mobilesRésumé : La qualité des soins palliatifs fait lobjet dune attention accrue ces dernières décennies. En raison de laugmentation de lespérance de vie et de limportance accrue des maladies chroniques, le décès est en effet souvent précédé dune longue maladie synonyme dun lent déclin du fonctionnement physique et/ou cognitif.
En 2020, le Service détudes de la MC a participé à lexercice, mené en Flandre, visant à évaluer le travail de différentes équipes de soins palliatifs sur base de critères développés par le groupe de recherche « Soins de fin de vie » de la VUB et de lUGent. La méthodologie sest appuyée sur lanalyse de 36 indicateurs permettant dobjectiver les différents domaines des soins palliatifs : aspects physiques et psychosociaux des soins ; information, communication et planification des soins avec le patient, les proches et les prestataires des soins ; coordination, continuité, type de soins ; circonstances entourant le décès et soutien aux proches. Sur base de lanalyse de ces indicateurs, un rapport pour chaque équipe, présenté uniquement aux prestataires de soins concernés, a été établi avec pour objectif de motiver le personnel à sengager dans lamélioration de son fonctionnement. Dans cet article, nous présentons quelques résultats globaux du travail dévaluation mené.Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité MC-Informations. 285 (Septembre 2021) Périodique papier Louvain-la-Neuve Etagère des revues Prêt autorisé
Disponible
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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MC-Informations. 285 (Septembre 2021) | Périodique papier | Louvain-la-Neuve | Etagère des revues | Prêt autorisé Disponible |
284 (Juin 2021)
:
MC-Informations . 284Paru le : 01/06/2021 |
Dépouillements
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Titre : Trajets de lincapacité de travail : lexpérience des personnes avant, pendant et après leur incapacité (2021) Auteurs : Sigrid Vancorenland ; Clara Noirhomme ; Hélène Henry ; Hervé Avalosse ; Kristien Van der Elst ; Louise Lambert Type de document : Article Dans : MC-Informations (284, Juin 2021) Article en page(s) : p. 4-55 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Aménagement (adaptation) ; Enquête ; Incapacité de travail ; Prévention ; Reprise du travailRésumé : Au sein de lassurance soins de santé et indemnités, le secteur des indemnités versées en cas d incapacité de travail prend une importance grandissante. De 2010 à 2019, les dépenses liées à l incapacité primaire et à l invalidité passent de 4,7 à 8,6 milliards deuros, soit un rythme de croissance très élevé de 6,9% par an. De 2004 à 2020, le nombre de personnes invalides a doublé, passant de 221.000 à 471.000. Derrière cette croissance spectaculaire (souvent mise en exergue dans les médias), il y a des évolutions structurelles socio-démographiques de notre société (présence accrue des femmes sur le marché du travail, vieillissement de la population active), mais aussi des décisions politiques (alignement de l âge de la pension des femmes sur celui des hommes, conditions plus strictes pour accéder à la retraite anticipée). Nous faisons donc face (et pour longtemps) à un énorme défi sociétal ! Mais que faire ? Au-delà des choix budgétaires et des orientations politiques déjà prises, ne convient-il pas aussi de réfléchir à une politique pérenne de prévention du risque de l incapacité et à un meilleur accompagnement dans le retour à une activité professionnelle ? Pour ce faire, il sagit den savoir plus sur ce qui se passe une fois quune personne tombe en incapacité de travail. Quel est son parcours ? Comment peut-on aider une personne en incapacité de travail ? Quels sont les facteurs qui facilitent ou, au contraire, rendent difficile le retour au travail ? Pour trouver des réponses à ces questions, utiliser nos bases de données est inutile : les dossiers ne donnent que peu d information sur lexpérience de vie des personnes. La méthode la plus appropriée est de donner la parole directement à ceux et celles qui vivent ou ont vécu un épisode d incapacité de travail. Cest pourquoi la MC a organisé une enquête en ligne à laquelle 4.350 personnes ont répondu, durant les mois doctobre et novembre 2019. Dans cet article, nous présentons les résultats de cette vaste étude en trois grands volets, qui correspondent aux trois niveaux de prévention (primaire, secondaire et tertiaire). Le premier volet concerne la situation avant l incapacité de travail et a pour but den mettre en lumière les causes potentielles. En identifiant ce qui a pu déclencher l incapacité, on peut alors réfléchir à la façon d éviter ou de limiter ces facteurs déclencheurs et on est donc, ici, dans le niveau de prévention primaire.
Une majorité de répondants (56%) considère que leur travail est (en partie) responsable de leur incapacité.
Ces répondants invoquent principalement deux types de facteurs : ceux en relation avec lorganisation du travail et les relations interpersonnelles (charge de travail trop élevée, mauvaise relation avec le responsable) et ceux en relation avec les conséquences physiques de lactivité professionnelle (la pénibilité physique du travail).
La mesure dans laquelle la situation professionnelle est considérée comme responsable de l incapacité dépend du type de maladie, du type de travail (manuel ou intellectuel), du régime horaire, du degré dautonomie au travail, des relations (bonnes ou mauvaises) avec les collègues et le supérieur hiérarchique, et du fait doccuper ou non une fonction dirigeante.
Le deuxième volet est consacré aux besoins pendant la période d incapacité de travail. Les témoignages recueillis nous ont permis d identifier de nombreux besoins, qui sont autant de points dattention pour les différents acteurs impliqués dans l incapacité de travail. Cest le niveau de la prévention secondaire : en répondant au mieux à ces besoins, on évite daggraver la situation et on favorise le passage à l étape suivante, le retour au travail.
Prendre et pouvoir accorder suffisamment de temps pour se rétablir complètement est vu comme crucial par les répondants. Dans le processus de rétablissement, le soutien de personnes qui écoutent vraiment, qui font preuve de compréhension et qui apportent leur soutien, est également important.
Être en incapacité de travail implique une grande charge administrative. Les personnes interrogées sont demandeuses de plus d informations et daide pour y faire face. Elles suggèrent également daller plus loin dans loptimisation, voire la réduction, des démarches administratives, daméliorer la communication envers les personnes en incapacité (langage simple), mais aussi de développer la digitalisation des échanges d informations permettant ainsi une communication plus directe entre les différentes parties.
Les répondants expriment aussi le besoin davoir un médecin-conseil qui puisse les accompagner : qui écoute, comprend, prend en compte tous les éléments du dossier et offre aide et soutien tant dans le rétablissement de la personne que dans son retour au travail. Pour cela, nos répondants demandent plus de temps et que le rôle du médecin-conseil soit bien expliqué à lavance afin qu ils puissent se rendre à lentretien avec les bonnes attentes.
Le troisième volet porte sur les facteurs qui facilitent ou, au contraire, compliquent la reprise du travail. Cest le niveau de la prévention tertiaire : on se concentre sur un retour réussi au travail afin d éviter, plus tard, une rechute en incapacité de travail.
Le fait d être suffisamment rétabli est le principal facteur favorisant le retour au travail, mais le soutien des proches, des collègues, du médecin traitant ou dun autre prestataire de soins de santé, et du supérieur hiérarchique sont jugés également importants.
Le premier facteur limitant la reprise du travail est le fait d être rétabli insuffisamment ou davoir repris le travail trop tôt, le soutien insuffisant du supérieur hiérarchique étant le deuxième.
Les aménagements du travail sont également importants. Travailler moins d heures quavant ou avoir un contenu de travail adapté (moins stressant, moins exigeant physiquement) facilite le retour au travail. Le fait de ne pas se voir proposer un contenu de travail approprié et de devoir travailler plus d heures quon ne peut en supporter complètent le top quatre des facteurs qui compliquent le retour au travail.
Globalement, 40% des répondants qui avaient besoin daménagements ne les ont pas obtenus. Travailler moins d heures est laménagement le plus facile à obtenir, tandis que bénéficier dun meilleur accompagnement et suivi de la part du supérieur hiérarchique est le plus difficile à obtenir.
À la suite de la présentation des résultats de cette étude, nous formulons un certain nombre de recommandations. Elles sadressent à tous les acteurs liés à l incapacité de travail : les travailleurs, les entreprises, les mutuelles et les pouvoirs publics.Disponible en ligne : Non En ligne : https://www.mc.be/media/Incapacite%20de%20travail_CM-info%20284-FR_aangepast_tcm49-70546.pdf Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité MC-Informations. 284 (juin 2021) Périodique papier Louvain-la-Neuve Etagère des revues Prêt autorisé
Disponible
Titre : Incapacité de travail chiffres et indicateurs (2021) Type de document : Article Dans : MC-Informations (284, Juin 2021) Article en page(s) : p. 56-66 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Incapacité de travail ; Statistiques ; Statistiques et données numériquesRésumé : Les travailleurs salariés du secteur privé (chômeurs compris), ainsi que les travailleurs indépendants reçoivent une indemnité en cas d incapacité de travail pour cause de maladie ou daccident. Si l incapacité ne dépasse pas une année, on parle d incapacité de travail primaire. Si cette incapacité se prolonge au-delà dune année, on parle alors d invalidité. L indemnisation ne se prolonge pas au-delà de la prise de pension.
Un travailleur qui tombe en incapacité de travail nest pas forcément indemnisé tout de suite.
Pour les salariés, il faut tenir compte de la période de salaire garanti (14 jours pour les ouvriers et 30 jours pour les employés) au cours de laquelle cest lemployeur qui intervient. Pour les chômeurs, il ny a pas de période de salaire garanti, l indemnisation se fait dès le 1er jour.
Pour les indépendants, il y a une période de carence où il ny a pas d indemnisation. Jusquen 2017, cette période était dun mois. En 2018, elle a été ramenée à 15 jours. Dernière modification : à partir du 1er juillet 2019, elle est supprimée. Le travailleur indépendant est indemnisé dès le premier jour, à condition que l incapacité dure au moins huit jours.
Nous reprenons ci-après un certain nombre d indicateurs statistiques (provenant de divers rapports et d études de lINAMI) autour de l incapacité de travail : Quels sont les volumes ? Quel est le niveau de risque de tomber en incapacité de travail ? Quel est le profil des personnes indemnisées ? Quelles sont les dépenses ?Disponible en ligne : Non En ligne : https://www.mc.be/media/En%20bref_CM-info%20284-FR-LR_tcm49-70548.pdf Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité MC-Informations. 284 (juin 2021) Périodique papier Louvain-la-Neuve Etagère des revues Prêt autorisé
Disponible
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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MC-Informations. 284 (juin 2021) | Périodique papier | Louvain-la-Neuve | Etagère des revues | Prêt autorisé Disponible |
283 (Mars 2021)
MC-Informations . 283Paru le : 01/03/2021 |
Dépouillements
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Titre : Budget 2021 : Prestataires de soins, institutions de soins et mutualités sallient pour mettre en uvre des réformes essentielles (2021) Auteurs : Saskia Mahieu ; Louise Lambert Type de document : Article Dans : MC-Informations (283, Mars 2021) Article en page(s) : p. 4-11 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Belgique ; Budget ; Mutualite ; Pandémies ; Politique de confinement de la population ; Prestations des soins de santé ; Soins de santé primairesRésumé : Les mutualités prévoyaient de lancer les préparatifs de la procédure budgétaire pour les soins de santé 2021 au début du printemps et s étaient accordées à ce sujet avec le fonctionnaire-dirigeant de lINAMI, mais il nen fut rien. En effet, en mars, la Belgique était confrontée à la première vague de la COVID-19 ; le pays se confinait et le souci de protection collective de la santé publique sest imposé.Entre-temps, la formation dun nouveau gouvernement rencontrait des difficultés. Pour être en mesure de combattre le virus SARS-CoV-2, des pouvoirs spéciaux furent conférés au gouvernement provisoire Wilmès jusquau 30 septembre 2020. Dans un certain sens, la pandémie a donné lieu à la formation dun nouveau gouvernement le 30 septembre 2020, 494 jours après les élections du 26 mai 2019.La préparation de la proposition de budget du Comité de lassurance a donc été soumise à de nombreuses incertitudes, tant pour son calcul, en raison de l impact que pourrait avoir la pandémie sur les dépenses de santé en 2021, que par lattente dune décision politique sur la trajectoire de croissance des dépenses en soins de santé. Malgré ces difficultés, un gros travail a été consacré à une proposition de budget permettant de faire évoluer les soins de santé, encore très cloisonnés aujourd hui, vers un système de soins basés sur des objectifs communs. La proposition de budget a trouvé un large soutien auprès du Comité de lassurance et correspond en grande partie à la proposition de budget du gouvernement. Le budget qui a été approuvé se caractérise par un investissement appréciable dans les soins de santé, de loxygène y sera injecté et on prendra soin de la population, également au niveau de la santé mentale. Diverses initiatives, comme la définition dobjectifs de soins santé, la planification de soins plus efficaces et la préparation dun budget pluriannuel ont également été annoncées, comme demandé par le Comité de lassurance et en conformité avec laccord de gouvernement. Ces travaux formeront la base dune nouvelle dynamique qui marquera la préparation du budget des soins de santé à partir de 2022 en apportant une autre vision sur les soins de santé futurs. Disponible en ligne : Non En ligne : https://www.mc.be/media/BUDGET%20DES%20SOINS%20DE%20SANTE_tcm49-69768.pdf Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité MC-Informations. 283 (Mars 2021) Périodique papier Louvain-la-Neuve Etagère des revues Prêt autorisé
Disponible
Titre : « Pour une Belgique prospère, solidaire et durable » ? Analyse de laccord de gouvernement fédéral 2020-2024 (2021) Auteurs : Frédéric Possemiers Type de document : Article Dans : MC-Informations (283, Mars 2021) Article en page(s) : p. 12-22 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Belgique ; Gouvernement ; Santé publique ; Soins de santé primairesRésumé : Le 30 septembre dernier, la Belgique avait un nouveau gouvernement fédéral. Outre le casting, l intérêt de la MC fut avant tout le contenu de laccord. Au-delà du titre prometteur « Pour une Belgique prospère, solidaire et durable », aux accents bleu rouge vert, sur quelle vision de société, axes majeurs, défis de transition et de grandes réformes, la classe politique veut-elle nous emmener dans les années futures? Notre attention sest naturellement portée sur le chapitre consacré à la santé dont nous vous présentons une analyse détaillée de lensemble des intentions et ambitions annoncées. Par ailleurs, nous proposons un regard critique et constructif sur les principales mesures participant de la lutte contre la pauvreté et de lamélioration de la couverture sociale des Belges. Nous évoquons également les priorités en matière de sécurité sociale et lannonce dune réforme fiscale. Parallèlement, difficile de passer sous silence l intention déclarée dune nouvelle réforme institutionnelle, a minima, dans le secteur des soins de santé. Enfin, nous refermons cet article par lexposé des priorités de la MC sous cette législature.En termes de perception générale, il faut reconnaître, les questions de santé publique et de soins de santé constituent un axe majeur de laccord. Mieux encore, les orientations proposées nous semblent aller dans le bon sens. Sur papier, laccord est donc prometteur. Reconnaître la vision plus large de la politique de santé, travailler par objectifs de santé et de soins de santé, réduire les inégalités de santé, augmenter le nombre dannées en bonne santé, déployer une politique ambitieuse en matière de santé mentale, investir dans la prévention, augmenter la qualité des soins et lexpérience/participation du patient, revoir à la hausse la norme de croissance des soins de santé, réformer le financement des hôpitaux, sattaquer à la révision de la nomenclature, diminuer les suppléments d honoraires, augmenter notre résilience et mieux réguler notre rapport aux entreprises pharmaceutiques... autant de thématiques enthousiasmantes, car elles répondent in fine à des besoins concrets des citoyens et des patients. Elles nous semblent participer à améliorer, que lon soit en bonne santé ou malade, la qualité de vie de chacun et chacune.Le plus grand défi sera donc maintenant de concrétiser toutes ces ambitions dans une législature bousculée par la gestion de la crise sanitaire et ses conséquences sociales et économiques et qui risquent de mettre à mal encore pour un temps notre bien-être individuel et notre capacité à reprendre plaisir à vivre ensemble. Le temps et l énergie risquent de manquer. Raison pour laquelle, la MC a fait lexercice de prioriser les principaux chantiers quelle souhaite voir aboutir sous cette législature. Nous vous les présentons, en guise de conclusion à cet article. Disponible en ligne : Non En ligne : https://www.mc.be/media/POLITIQUE%20DE%20SANTE_tcm49-69772.pdf Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité MC-Informations. 283 (Mars 2021) Périodique papier Louvain-la-Neuve Etagère des revues Prêt autorisé
Disponible
Titre : Le trajet de soins Naissance en Belgique : état des lieux et proposition(s) (2021) Auteurs : Gauthier Vandeleene ; Hervé Avalosse Type de document : Article Dans : MC-Informations (283, Mars 2021) Article en page(s) : p. 23-41 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Belgique ; Continuité des soins ; Grossesse ; Gynécologie ; Kinésithérapeutes ; Naissance ; Parturition ; Sage-femmeRésumé : Cet article explore le suivi des mamans durant et après leur grossesse par divers prestataires de soins (gynécologue, sage-femme et kinésithérapeutes principalement). Nous explorons dans quelle proportion les mamans ont été en contact avec ces prestataires ainsi que le volume de contacts effectifs dont elles ont bénéficié. Ainsi, pour les mamans affiliées à la MC, nous avons pu observer les grandes tendances suivantes :-une activité importante de la part des gynécologues : ils sont surtout présents durant la grossesse (en moyenne, près de 12 contacts), moins après laccouchement (de 1 à 2 contacts dans les 3 mois qui suivent la naissance);-une activité en croissance des sages-femmes (en moyenne, près de 4 contacts durant la grossesse et 5 contacts dans les 3 mois après la naissance);-une présence non négligeable des kinésithérapeutes : 30% des mamans ont eu des séances de kinésithérapie durant la grossesse, près de 70% dans les trois mois qui suivent la naissance.Mais nous avons également trouvé que toutes les mamans ne sont pas suivies de la même façon : il y a des variations régionales non négligeables ainsi quun gradient social en défaveur des mamans qui bénéficient de l intervention majorée (BIM) (indicateur dun faible niveau de revenus). On observe des situations extrêmes dans le suivi : dun côté, il semble que beaucoup de femmes bénéficient de nombreux contacts si on prend en compte plusieurs spécialités; dun autre, une proportion non négligeable de mamans sont (beaucoup) trop peu suivies. De sorte quau final, on est face à un paradoxe : malgré une activité conséquente des prestataires, le suivi systématique nest pas garanti ni en prénatal ni en postnatal.Cette constatation a déjà été mise en avant par le Centre Fédéral d'Expertise des Soins de Santé (KCE). Pour améliorer les choses, le KCE plaide pour l instauration dun parcours intégré et coordonné de soins pré et postnatal. On aurait ainsi la garantie que les prestations nécessaires soient bien délivrées, en fonction des besoins de la (future) maman. Disponible en ligne : Non En ligne : https://www.mc.be/media/SOINS%20DE%20SANTE_tcm49-69774.pdf Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité MC-Informations. 283 (Mars 2021) Périodique papier Louvain-la-Neuve Etagère des revues Prêt autorisé
Disponible
Titre : Vision, structure et financement de la prévention et promotion de la santé en Belgique (2021) Auteurs : Svetlana Sholokhova Type de document : Article Dans : MC-Informations (283, Mars 2021) Article en page(s) : p. 42-57 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Belgique ; Financement des soins de santé ; Médecine préventive ; Politique de santé ; Promotion de la santé ; Santé publiqueRésumé : Malgré l importance des actions en prévention et promotion de la santé pour la santé publique, leur place dans la politique de santé belge reste mineure. Premièrement, lanalyse de la structure institutionnelle montre qu il sagit de matières particulièrement éclatées pour lesquelles il semble difficile davoir une vision globale. Deuxièmement, sur le plan financier, à peine 2% des dépenses en soins de santé peuvent être qualifiées de dépenses en lien avec la prévention et la promotion de la santé. Par ailleurs, les évaluations de la performance du système de prévention montrent des résultats insatisfaisants sur plusieurs indicateurs de santé ainsi que lexistence de disparités importantes entre les régions. Tout cela pose question sur la vision de la santé qui anime les politiques de prévention et promotion de la santé aux différents niveaux de pouvoir et de sa cohérence interne. En effet, la vision large de la santé qui ne réduit pas cette dernière à l'absence de maladie et qui prend en compte différents facteurs sociaux, économiques et environnementaux qui déterminent l état de santé de la personne est une forme dexpertise et de connaissance qui se développe majoritairement dans les actions de terrain, les politiques nationales étant traditionnellement organisées autour des aspects médicaux de la gestion de la santé. Ceci peut expliquer en partie le peu de ressources mises à disposition du secteur de prévention et promotion de la santé par rapport au secteur curatif. Dans cet article, nous faisons un état des lieux du domaine de la prévention et promotion de la santé en Belgique en y portant un regard analytique au vu des enjeux de politiques de santé publique daujourdhui. Disponible en ligne : Non En ligne : https://www.mc.be/media/PREVENTION%20ET%20PROMOTION%20DE%20LA%20SANTE_tcm49-69773.pdf Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité MC-Informations. 283 (Mars 2021) Périodique papier Louvain-la-Neuve Etagère des revues Prêt autorisé
Disponible
Titre : Analyse de lutilisation des médicaments biosimilaires chez les membres de la MC en 2019 (2021) Auteurs : Kris Van Haecht ; Caroline Lebbe ; Rose-Marie Ntahonganyira Type de document : Article Dans : MC-Informations (283, Mars 2021) Article en page(s) : p. 58-69 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Belgique ; Médicaments ; Médicaments génériquesRésumé : Lorsque le brevet de médicaments biologiques (médicaments produits par une source biologique ou qui en sont extraits) expire, des variantes génériques ou biosimilaires peuvent être commercialisées. Cela peut permettre de réaliser de considérables économies, mais en comparaison avec dautres pays européens, la Belgique est à la traîne en ce qui concerne leur utilisation. À laide de nos données de 2019, nous avons cherché à savoir si nous pouvions trouver des facteurs explicatifs potentiels à ce sujet en nous basant sur des différences en fonction de certaines caractéristiques. Nous avons constaté d importantes différences selon l indication (le diagnostic) et l hôpital ayant délivré le médicament. Cest pourquoi nous recommandons, au-delà de quelques mesures structurelles générales, d établir des stratégies spécifiques en concertation avec les acteurs concernés. Disponible en ligne : Non En ligne : https://www.mc.be/media/MEDICAMENTS_tcm49-69771.pdf Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité MC-Informations. 283 (Mars 2021) Périodique papier Louvain-la-Neuve Etagère des revues Prêt autorisé
Disponible
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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MC-Informations. 283 (Mars 2021) | Périodique papier | Louvain-la-Neuve | Etagère des revues | Prêt autorisé Disponible |
282 (Décembre 2020)
: Aidants proches
MC-Informations . 282Paru le : 01/12/2020 |
Dépouillements
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Titre : Comprendre les aidants proches, leur bien-être et leur recours aux services de soutien et de répit (2020) Auteurs : Pierre Gérain ; Hervé Avalosse Type de document : Article Dans : MC-Informations (282, Décembre 2020) Article en page(s) : p. 4-19 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Accompagnement des aidants ; Aidants ; Bien-être ; Soins à domicile ; Soins de relève ; Soutien socialRésumé : Les aidants proches fournissent une assistance à un membre de leur famille ou ami qui a une perte dautonomie à cause dune maladie, dun handicap ou de tout autre limitation liée à son état de santé. Fournir cette aide agit souvent sur le bien-être des aidants, que cela leur soit bénéfique ou que cela les touche négativement. Afin de pouvoir les soutenir de manière adéquate, il convient donc de comprendre en quoi fournir de laide à un proche les affecte, grâce à la compréhension des déterminants de leur bien-être dans ce contexte. Ces déterminants peuvent être considérés comme objectifs (p. ex. lautonomie de la personne aidée) ou subjectifs (la perception de difficulté et de satisfaction quont les aidants de leur situation), mais il reste encore à comprendre comment ces deux types de déterminants sarticulent pour savoir lesquels prendre en compte en priorité. Actuellement, un des moyens de soutenir les aidants est de leur fournir des services de soutien et de répit, afin de les soulager au quotidien et de leur donner du temps. Si ce type de soutien a été montré comme bénéfique pour les aidants, il apparait néanmoins quils ont trop peu recours à ces services. Plusieurs études ont pointé des raisons de ce non-recours, mais aucune na encore tenté de comprendre quantitativement lesquelles influençaient principalement cette décision. Pour explorer les déterminants du bien-être et les raisons de (non) recours aux services de soutien et de répit, une collaboration entre le service d études de lANMC et une équipe de lUCLouvain a été mise en place en 2019-2020. Elle a permis de récolter près de 500 réponses à un questionnaire en ligne explorant le bien-être des aidants, ses potentiels déterminants et le (non) recours aux services de soutien et de répit. Les résultats montrent que ce sont à la fois les déterminants objectifs et subjectifs qui contribuent au bien-être des aidants en général, mais que cela doit être nuancé. En particulier, lautonomie des aidés et certains de leurs comportements problématiques affectent le bien-être des aidants. À côté de ceux-ci, lévaluation subjective que font les aidants de leur situation tient un rôle important pour comprendre leur bien-être. Pour ce qui est des services de soutien et de répit, seule une part minoritaire des aidants y ont recours. Parmi les motifs évoqués, beaucoup mentionnent quils nont pas besoin de ces services car la situation leur apparait gérable. Mais, à y regarder de plus près, il apparait quil y a plusieurs profils daidants nayant pas recours à ces services, chacun motivés différemment dans leur démarche. Dans lensemble, ces résultats pointent la nécessité dun accompagnement individualisé des aidants afin de prendre en compte leur subjectivité, que cela soit dans leurs déterminants de bien-être que dans leur non-recours à certains services. Les futures initiatives visant à soutenir les aidants devront donc intégrer de manière croissante cet aspect de subjectivité des aidants afin de garantir leur pertinence sur le long terme. Disponible en ligne : Non En ligne : https://www.mc.be/media/O-CM-info%20282-FR_tcm49-68697.pdf Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité MC-Informations. 282 (Décembre 2020) Périodique papier Louvain-la-Neuve Etagère des revues Prêt autorisé
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Titre : Analyse de la consommation et des dépenses de soins des personnes atteintes de maladies rares (2020) Auteurs : Clara Noirhomme Type de document : Article Dans : MC-Informations (282, Décembre 2020) Article en page(s) : p. 20-29 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Accessibilité des services de santé ; Collecte de données ; Coûts des soins de santé ; Maladies rares ; Remboursement par l'assurance maladieRésumé : Cet article présente une analyse de la consommation et des dépenses de soins des patients atteints de maladies rares dans les régions belges de lEuregio Meuse-Rhin (EMR), cest-à-dire les provinces de Limbourg et de Liège. Cette analyse a été menée par la Mutualité chrétienne, Solidaris et les Mutualités Libres dans cadre du projet INTERREG EMRaDi « Euregio Meuse-Rhine Rare Diseases » ou « maladies rares dans lEuregio Meuse-Rhin » afin de parvenir à une meilleure évaluation de loffre et la demande dans le domaine des maladies rares dans lEMR. Les données démontrent que la consommation moyenne des patients atteints de maladies rares est largement supérieure à celle des membres MC habitant dans la région. De même, les dépenses de soins tant à charge des patients que de lassurance maladie sont très importantes. Ces constatations mènent les partenaires du projet EMRaDi à plaidoyer pour un véritable statut « maladie rare » qui donnerait droit à des avantages spécifiques, tels quun meilleur accès aux soins et un remboursement des soins médicaux, psychologiques, paramédicaux et sociaux plus élevé Disponible en ligne : Non En ligne : https://www.mc.be/media/O-CM-info%20282-FR_tcm49-68697.pdf Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité MC-Informations. 282 (Décembre 2020) Périodique papier Louvain-la-Neuve Etagère des revues Prêt autorisé
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Titre : Qui sont les résidents des maisons de repos : en quoi lévolution des profils de résidents représente des défis pour lavenir des maisons de repos ? (2020) Auteurs : Rebekka Verniest ; Gauthier Vandeleene ; Hervé Avalosse Type de document : Article Dans : MC-Informations (282, Décembre 2020) Article en page(s) : p. 30-45 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Accompagnement de la fin de la vie ; Dignité ; Droit à la mort ; Durée du séjour ; Gestion des soins aux patients ; Maisons de repos ; Qualité de vie ; Qualité des soins de santé ; Résidences pour personnes âgées ; Sujet âgé ; VieillissementRésumé : Ces dernières années, les soins aux personnes âgées dans les maisons de repos se sont retrouvés plus dune fois dans lil du cyclone. Les témoignages concernant la qualité insuffisante des soins dans certains établissements, ainsi que le lourd tribut payé au Covid-19, ont incité certains à sinterroger sur lavenir des maisons de repos. Ces questions existent depuis longtemps, mais la crise du Covid-19 les a ravivées. Nous sommes convaincus que les maisons de repos restent un maillon indispensable dans les soins aux personnes âgées. Il est cependant important de poursuivre le débat sur la façon de garantir des soins de qualité et accessibles dans ce cadre. La MC souhaitant participer à ce débat, nous avons analysé les données des dernières années relatives aux soins résidentiels pour les personnes âgées. Nous avons constaté que les personnes âgées sont admises en maison de repos de plus en plus tard. Elles nécessitent également des soins de plus en plus importants. Nous retenons de ces faits l importance dun encadrement en personnel adéquat, dont le nombre et les compétences puissent répondre aux besoins en soins évoluant avec le profil des résidents. De cette manière, la qualité de vie, la qualité des soins et une fin de vie digne pourront être garanties. La responsabilité de la réalisation de cet objectif est portée par les autorités compétentes et par les acteurs du terrain. Disponible en ligne : Non En ligne : https://www.mc.be/media/O-CM-info%20282-FR_tcm49-68697.pdf Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité MC-Informations. 282 (Décembre 2020) Périodique papier Louvain-la-Neuve Etagère des revues Prêt autorisé
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Titre : Consultations à distance : quen pensent les belges ? Une enquête intermutualiste (2020) Auteurs : Hervé Avalosse ; Hélène Henry ; Evelyne Hens ; Didier Willaert ; Luk Bruyneel ; Wies Kestens Type de document : Article Dans : MC-Informations (282, Décembre 2020) Article en page(s) : p. 46-59 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Belgique ; Collecte de données ; Confinement de risques biologiques ; Consultation à distance ; Continuité des soins ; COVID-19 ; Médecins généralistes ; Pandémies ; TélémédecineRésumé : Durant la période de confinement, des consultations à distance (par appel téléphonique ou vidéo, on les appelle également des téléconsultations) ont été instaurées, afin que la continuité des soins puisse être garantie. Que pensent les patients de ce nouveau type de contact ? Quel est leur vécu de cette expérience ? Pour en savoir plus, lensemble des organismes assureurs, en collaboration avec lINAMI, a pris l initiative de mener une enquête commune et à grande échelle auprès de leurs affiliés. Au cours du mois de juillet 2020, un échantillon de 100.000 personnes, ayant eu au moins une consultation à distance durant la période de mars à mai 2020, a été invité à répondre à un questionnaire en ligne. 5.159 questionnaires complétés ont été retenus, les répondants sexprimant par rapport à quatre types de prestataires : les médecins généralistes, spécialistes, psychiatres et psychologues. Le présent article fait la recension des principaux résultats. En voici quelques-uns :
Chez les médecins généralistes, la consultation à distance est relativement courte : moins de 10 minutes dans 77% des cas. Cela sexplique, entre autres, par le fait quun quart des consultations avait pour but la prescription de médicaments. Chez les médecins spécialistes (67%), psychiatres (80%) et psychologues (72%), la principale raison dune consultation à distance est le suivi dune maladie chronique ou préexistante.
Les téléconsultations ont généralement eu lieu avec le prestataire de soins habituel, et cest souvent ce dernier qui en a pris l initiative (pour les médecins spécialistes, les psychiatres et les psychologues, cest vrai dans respectivement 73%, 85% et 78% des cas).
Pour les médecins généralistes, la téléconsultation na pas remplacé une consultation physique déjà prévue (73%). Par contre, pour les médecins spécialistes, les psychiatres et les psychologues, cest l inverse : dans au moins trois quarts des cas, la téléconsultation a remplacé une consultation physique.
Plus des trois quarts des personnes interrogées se sont déclarées (très) satisfaites des téléconsultations quelles ont eues pendant le confinement. Elles estiment que la communication sest bien déroulée. Elles ont eu le sentiment d être entendues et que le prestataire leur a consacré suffisamment de temps.
Lorsquon les interroge sur lavenir des consultations à distance, les répondants se montrent plus réservés. 70% affirment quune consultation physique reste la solution la plus souhaitable et 62% estiment que les consultations à distance devraient rester lexception plutôt que la règle. Les personnes interrogées considèrent que les téléconsultations sont particulièrement utiles pour obtenir une prescription de médicaments (86%), un conseil rapide pour un problème urgent (74%) ou le suivi dun problème connu (74%).Disponible en ligne : Non En ligne : https://www.mc.be/media/O-CM-info%20282-FR_tcm49-68697.pdf Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité MC-Informations. 282 (Décembre 2020) Périodique papier Louvain-la-Neuve Etagère des revues Prêt autorisé
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MC-Informations. 282 (Décembre 2020) | Périodique papier | Louvain-la-Neuve | Etagère des revues | Prêt autorisé Disponible |
281 (Septembre 2020)
: Budget soins de santé
MC-Informations . 281Paru le : 01/09/2020 |
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Titre : Le budget des soins de santé en perspective historique. Vers un effritement de notre modèle social ? (2020) Auteurs : Louise Lambert Type de document : Article Dans : MC-Informations (281, Septembre 2020) Article en page(s) : p. 4-22 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Coûts des soins de santé ; Économie ; Sécurité socialeMots-clés: Gouvernance Résumé : Le budget des soins de santé au niveau fédéral représente une enveloppe de 26,4 milliards en 2019. Branche de la sécurité sociale, il est cogéré par les partenaires sociaux, les mutualités, les prestataires de soins et le gouvernement, dans un système basé sur le principe de la concertation sociale. Exercice annuel, l établissement du budget des soins de santé traduit les grandes orientations des politiques menées et la vision défendue pour notre système de santé.
Dans cet article, nous synthétisons les principales tendances observées dans le budget des soins de santé ces 15 dernières années en nous attardant davantage sur la dernière législature. Nous explicitons les deux lignes de forces majeures des choix politiques pris : premièrement, l évolution du budget (section 1) marqué par un affaiblissement de sa croissance (section 1.1), de fortes mesures d économie à partir de 2012 (section 1.2) et une privatisation accrue des soins (section 1.3). Deuxièmement, laffaiblissement des acteurs sociaux et du modèle de concertation au profit du gouvernement et des arbitrages politiques à partir de 2015 (section 2) avec l imposition dun cadre budgétaire et règlementaire de plus en plus serré (section 2.1) et l influence de plus en plus forte du gouvernement sur le processus d élaboration du budget (section 2.2). Enfin, ce sont aussi des questions dorganisation et de fonctionnement des soins de santé qui vont déterminer la qualité et laccessibilité de notre système de santé. Dans la section 3, nous détaillons certaines caractéristiques du budget des soins de santé qui entravent la mise en uvre dune bonne politique de santé (section 3.1) et nous revenons sur lorganisation de deux secteurs clés : les hôpitaux et les médicaments (section 3.2).Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www.mc.be/media/O-CM-info%20281-11705-FR_tcm49-67219.pdf Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité MC-Informations. 281 (Septembre 2020) Périodique papier Louvain-la-Neuve Etagère des revues Prêt autorisé
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Titre : Le manque de soutien des familles affectées par les maladies rares : analyse de la complexité des trajets des patients atteints de maladies rares dans lEuregio Meuse-Rhin (2020) Auteurs : Clara Noirhomme Type de document : Article Dans : MC-Informations (281, Septembre 2020) Article en page(s) : p. 23-46 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Aidants ; Coordination ; Maladies rares ; Soins infirmiers holistiquesMots-clés: Euregio Meuse-Rhin ; Coordination des soins ; Trajet de soins Résumé : On estime que 6% à 8% de la population de lUE est atteinte de maladies rares, soit entre 27 et 36 millions de personnes. Les maladies rares sont généralement complexes, chroniques, invalidantes, dégénératives et elles menacent souvent lespérance de vie. Afin daccroître la transparence des besoins et de la disponibilité des services dans le domaine des maladies rares et de parvenir à une compréhension globale du trajet actuel des patients, une vaste étude a été menée par lANMC et Solidaris avec la contribution de lUniversité de Maastricht. Cette étude s inscrit dans le cadre du projet « Euregio Meuse-Rhine Rare Diseases » (EMRaDi) et vise à analyser la situation sur le territoire lEuregio Meuse-Rhin (EMR). 62 patients et leurs proches, ainsi que 42 prestataires de soins ont participé à cette étude et ont partagé des témoignages concernant une sélection de huit maladies rares. Le présent article a pour objectif de présenter les résultats des analyses de ces entretiens qui permettent de mettre en avant une différence entre les points dattention des prestataires de soins et ceux des patients ou de leurs proches, mais aussi les charges pratique, psychosociale, financière, dauto-coordination des soins et dauto-éducation auxquelles les malades et leurs familles doivent faire face. Ces résultats laissent penser que des études supplémentaires sont nécessaires afin daborder la possibilité de la désignation dun coordinateur de soins en vue daider les familles à répondre à leurs besoins médicaux et non médicaux, de les accompagner vers une centralisation des informations et dassurer aux patients un accès égal aux soins. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www.mc.be/media/O-CM-info%20281-11705-FR_tcm49-67219.pdf Exemplaires (1)
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Titre : Devenir acteur de sa santé : (im)possibilités pour se lancer (2020) Auteurs : Astrid Luypaert Type de document : Article Dans : MC-Informations (281, Septembre 2020) Article en page(s) : p. 47-56 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Education pour la santé ; Mutuelle ; Promotion de la santé ; Qualité de vie ; Résilience psychologiqueMots-clés: Autodétermination Résumé : La Mutualité santé MC a publié le 6 juin 2020 le livre sur la santé « Jouw Gezondheid: wat je zelf kan doen om gezond en gelukkig te leven » (Votre santé : ce que vous pouvez faire pour vivre heureux et en bonne santé).
Nous apportons, dans larticle ci-dessous, un cadre théorique concernant la manière dont il est (im)possible de prendre en main sa santé. Après avoir abordé plus en détails une approche large et positive de la santé, les concepts multithématiques dautodétermination et de résilience seront examinés. Ceux-ci méritent une attention toute particulière car ils gagnent en importance aussi bien dans le monde académique que sur le terrain et en politique, mais il nexiste aujourd hui pas encore de consensus de définition pour ces concepts. Nous ferons ensuite le lien avec la raison pour laquelle ils sont si importants dans ce monde en plein changement et rempli de tensions. Nous examinerons dans la conclusion les étapes durables pour la santé que nous pouvons entreprendre ensemble dans notre quête dune meilleure qualité de vie pour chacun.Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www.mc.be/media/O-CM-info%20281-11705-FR_tcm49-67219.pdf Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité MC-Informations. 281 (Septembre 2020) Périodique papier Louvain-la-Neuve Etagère des revues Prêt autorisé
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Titre : Hausse de lutilisation des hormones thyroïdiennes (2020) Auteurs : Jocelijn Stokx ; Bernard Debbaut ; Kris Van Haecht ; Rose-Marie Ntahonganyira Type de document : Article Dans : MC-Informations (281, Septembre 2020) Article en page(s) : p. 57-67 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Glande thyroïde ; Hormones thyroïdiennes ; Hypothyroïdie ; Maladies de la thyroïdeRésumé : Lutilisation croissante de l hormone thyroïdienne lévothyroxine en France, mise en évidence dans le documentaire français « Thyroïde, leffet papillon », a incité à se pencher sur la situation en Belgique. Les données de facturation de la MC relatives à la lévothyroxine ont ainsi été analysées. La lévothyroxine est principalement utilisée lorsque la production d hormone thyroïdienne est insuffisante (hypothyroïdie). L hypothyroïdie est généralement due à un fonctionnement trop lent de la glande thyroïde. La lévothyroxine est également prescrite lorsque la glande thyroïde a été enlevée. Mais si la thyroïde est bloquée par des médicaments car elle fonctionne trop rapidement (hyperthyroïdie), de la lévothyroxine peut aussi être administrée. Cette étude se concentre sur lusage de la lévothyroxine lorsque la thyroïde est trop peu active, avec une attention particulière pour les femmes enceintes et les personnes de plus de 65 ans.
Lusage de ce médicament a plus que doublé au cours des deux dernières décennies. Dans 60,1% des cas, le traitement est institué par le médecin traitant. En 2018, 237.460 membres de la MC (5,1%) ont probablement été traités pour un fonctionnement trop lent de la glande thyroïde. Les utilisateurs de lévothyroxine qui ont subi une ablation (partielle) de la thyroïde ou qui prenaient également des médicaments pour l hyperthyroïdie nont pas été retenus dans lanalyse (2,1% des utilisateurs). De grandes différences ont été constatées entre les régions. La prévalence de lusage de l hormone de synthèse en cas d hypothyroïdie (non chirurgicale) en 2018 s élève à 4,1% en Flandre, 5,3% à Bruxelles et 9% en Wallonie. La province de Liège arrive en tête avec 12,3%. La prévalence est également plus élevée chez les membres bénéficiant de l intervention majorée : 7,4% vs 4,7%.La cause de cette hausse est multifactorielle et ne peut être entièrement expliquée. Nous avons constaté une augmentation du nombre de tests de la thyroïde : 42% des membres de la MC ont passé un test en 2018 contre 26,7% en 2001. Parmi les bénéficiaires de l intervention majorée, ce chiffre s élève même à 50,9% en 2018. Nous observons également une augmentation des traitements chez les femmes enceintes et chez les personnes âgées. Cest parmi nos membres de plus de 80 ans que la prévalence a le plus augmenté : de 4,3% en 2001 à 11,2% en 2018. Les effets indésirables non négligeables sur le cur et le squelette sont un point dattention lorsque le traitement est entamé dans ce groupe plus âgé. En outre, cette étude renforce la suspicion que de plus en plus de traitements sont mis en place pour l hypothyroïdie légère ou subclinique. Dans ce dernier cas, le diagnostic est basé sur les résultats de laboratoire mais il ny a pas de symptômes et le traitement nest alors indiqué que dans certaines situations. Nous observons en effet une hausse de lutilisation de la plus faible dose disponible (25 μg) : si elle représentait 8,1% des doses en 2001, son pourcentage était de 10,9% en 2018. L idée sous-jacente est que pour une hypothyroïdie subclinique, peu d hormones thyroïdiennes sont nécessaires pour corriger les valeurs sanguines.
Outre laugmentation des dépistages danomalies de la thyroïde, le seuil déterminant à partir duquel un traitement avec de la lévothyroxine est instauré est probablement aussi plus bas.Il est donc nécessaire d établir des lignes directrices claires sur le dépistage des dysfonctionnements de la thyroïde et sur les indications pour commencer la lévothyroxine.Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www.mc.be/media/O-CM-info%20281-11705-FR_tcm49-67219.pdf Exemplaires (1)
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Titre : Euthanasie en cas de souffrance psychique due à un trouble psychiatrique. Retour sur le procès dassises de Tine Nys (2020) Auteurs : Michèle Morel Type de document : Article Dans : MC-Informations (281, Septembre 2020) Article en page(s) : p. 68-80 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Euthanasie ; Intoxication ; Stress psychologique ; Troubles psychiatriquesMots-clés: Soins crustatifs ; Désespoir médical ; Cour d'assises Résumé : Début 2020, trois médecins ont été jugés en cour dassises en raison de leur implication dans leuthanasie dune femme souffrant de troubles psychiatriques. Ce fut un procès exceptionnel et jamais vu dans notre pays.
Leuthanasie en cas de souffrance mentale due à un trouble psychiatrique est un problème particulièrement complexe et délicat. Il est établi que la loi belge sur leuthanasie (2002) autorise leuthanasie chez les patients psychiatriques (bien que contestée par certains), sous réserve du respect dun certain nombre de conditions. Comme la loi contient des ambiguïtés et des imprécisions, des lignes directrices ont été élaborées par lAssociation flamande de psychiatrie (2017) et lOrdre des médecins (2019). En raison dune anomalie dans la loi sur leuthanasie, la violation dune condition légale (essentielle ou procédurale) peut entraîner des poursuites pénales pour empoisonnement à lencontre des médecins impliqués.
Par rapport à dautres pays, la Belgique possède un régime deuthanasie libéral, mais elle nest pas la seule dans ce cas. Si nous examinons les chiffres des cas deuthanasie enregistrés dans notre pays, nous constatons que leuthanasie est peu pratiquée dans le cadre dune souffrance mentale due à un trouble psychiatrique par rapport à leuthanasie pour des pathologies somatiques (moins de 2% du nombre total).
Leuthanasie chez les patients psychiatriques est également une question controversée sur le plan éthique. Ceux qui pensent que les patients psychiatriques nont jamais été complètement traités considèrent lapplication de leuthanasie à ces patients comme un échec des soins. Pour dautres, leuthanasie peut être une alternative humaine au suicide lorsqu il ny a vraiment plus aucune perspective de guérison. Une réflexion éthique approfondie est alors nécessaire.
Les trois médecins jugés pour empoisonnement ont tous été acquittés par le jury populaire pour diverses raisons. L impact de ce procès lié à leuthanasie s étendra sans doute au-delà des médecins acquittés et de la famille de la patiente. Il pourrait avoir une incidence sur la pratique de leuthanasie et la législation sur leuthanasie. Le procès a également montré clairement que notre pays doit investir encore davantage dans les soins de santé mentale : nous voulons avant tout éviter que les gens ne veuillent mourir prématurément. Par le biais de la guérison ou du traitement, si possible, sinon en se concentrant sur les « soins crustatifs » (« soins coquille ») : un cadre de soins palliatifs dans lequel les personnes se sentent en sécurité.
Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www.mc.be/media/O-CM-info%20281-11705-FR_tcm49-67219.pdf Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité MC-Informations. 281 (Septembre 2020) Périodique papier Louvain-la-Neuve Etagère des revues Prêt autorisé
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MC-Informations. 281 (Septembre 2020) | Périodique papier | Louvain-la-Neuve | Etagère des revues | Prêt autorisé Disponible |
280 (Juin 2020)
MC-Informations . 280Paru le : 01/06/2020 |
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Titre : Enquête de santé 2018 Jeter un pont entre les chiffres et la pratique : nous y mettrons-nous ensemble ? (2020) Auteurs : Kristien Van der Elst ; Sigrid Vancorenland ; Astrid Luypaert Type de document : Article Dans : MC-Informations (280, Juin 2020) Article en page(s) : p. 4-18 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Dépistage systématique ; Enquêtes de santé ; Fragilité ; Maladie chronique ; Mode de vie ; Mutuelle ; Qualité de vieRésumé : En 2018, 11.611 habitants de Belgique ont été interrogés sur leur santé à loccasion de lenquête nationale de santé.Trois quarts dentre eux (77%) estimaient être en bonne santé. Cest une donnée stable depuis la première enquête de santé en 1997. Les personnes plus âgées et celles moins scolarisées ont signalé un moins bon état de santé. La proportion des personnes souffrant daffections chroniques (29%) et de pathologies multiples (15%) est par contre en hausse. La qualité de la vie liée à la santé se détériore également. Environ 60% des personnes de plus de 65 ans risquent de se retrouver dans une situation de fragilité ou sont fragiles et donc moins capables de faire face aux problèmes auxquels elles sont confrontées. La prévention est importante pour ces groupes à risque afin de lutter contre lapparition de futures affections chroniques ou pathologies multiples.
Une nouveauté de 2018 est lenquête nationale de santé par examen, au cours de laquelle la santé de 1.184 personnes a été mesurée objectivement. La comparaison de ces mesures objectives avec les informations transmises par les personnes interrogées montre quune personne sur cinq ayant une tension trop élevée et une sur deux ayant un taux de cholestérol excessif nen sont pas conscientes. Ce sont pourtant d importants facteurs de risque des maladies cardiovasculaires et du diabète.
En ce qui concerne le mode de vie, un facteur déterminant de la santé, l évolution nest pas positive. Le problème de surpoids augmente et touche déjà la moitié de la population belge. Du fait de notre mode de vie, nous bougeons trop peu et restons trop assis. Bien que le nombre de fumeurs continue à diminuer, la consommation problématique dalcool et de drogue est en hausse.
Les facteurs de risque des maladies cardiovasculaires et du diabète sont bien dépistés. Concernant les autres programmes de dépistage, des améliorations sont encore possibles, en particulier pour les personnes moins scolarisées. Un Belge sur trois a trop peu de compétences en matière de santé et nest donc pas en mesure de chercher, comprendre, juger et appliquer des informations relatives à la santé. Ce sont justement les groupes qui en ont le plus besoin les personnes âgées, celles qui sont le moins scolarisées et celles en mauvaise santé qui ont les moins bonnes compétences en matière de santé.
Lenquête de santé 2018 a une fois de plus apporté son lot d informations précieuses sur la santé des Belges. En tant que mutualité santé, cest à nous à présent de nous mettre au travail. Les défis sont divers. Il sagit aussi bien de proposer des informations fiables que d infléchir de manière collective et individuelle les modes de vie qui nuisent à la santé. Stimuler la conscience du risque représenté par certains facteurs, comme une tension ou un taux de cholestérol élevés. Accompagner les gens pour qu ils accèdent à une meilleure qualité de vie. En outre, inscrire la santé dans un cadre plus large et appliquer le principe de « la santé dans toutes les politiques ». Car lamélioration de la santé passe également par un revenu digne, un logement décent, ... Enfin, il ne faut pas perdre de vue que tout le monde na pas les mêmes besoins et quoutre une approche collective, une approche individuelle s impose.Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www.mc.be/media/MC%20Infos%20280_tcm49-66554.pdf
Titre : Comment ça va ? Enquête auprès des membres de la MC sur la prévalence de la souffrance mentale et la recherche daide. (2020) Auteurs : Rebekka Verniest ; Carolien Luypaer ; Piet Bracke Type de document : Article Dans : MC-Informations (280, Juin 2020) Article en page(s) : p. 19-31 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Enquête ; Santé mentale ; Stigmatisation ; Tabou ; Troubles psychologiquesRésumé : Nous nous posons souvent la question « Comment ça va ? » mais quelle réponse attendons-nous ? Voulons-nous vraiment entendre ce que la personne ressent, surtout si elle traverse une période plus difficile ? Savons-nous comment réagir ? Et quand la question nous est posée, osons-nous toujours dire ce que nous ressentons vraiment, surtout quand cela va un peu moins bien ?Tout le monde a déjà traversé une période difficile et rencontré des problèmes de sommeil ou de stress. Parfois, cela passe rapidement, mais parfois il sagit dun problème psychologique plus grave. Des recherches ont déjà révélé que de nombreux Belges rencontrent des problèmes ou des troubles psychologiques à un moment ou un autre de leur vie. À ce moment-là, parler à son entourage peut déjà apporter une première aide mais, dans un certain nombre de cas, il est également nécessaire de faire appel à une aide professionnelle. Pourtant, de nombreuses personnes continuent à avoir du mal à franchir ces étapes. Différents facteurs sont à lorigine de cette situation. Il y a lauto-stigmatisation, la stigmatisation et les tabous dans la société, mais aussi dautres obstacles tels que le manque de connaissances sur lassistance psychologique et la crainte ou lexpérience de l inaccessibilité financière.En mai 2019, la Mutualité chrétienne a enquêté auprès de ses membres sur la façon dont ils réagiraient eux-mêmes à l égard dune personne ayant des problèmes de santé mentale et dassistance psychologique, afin de se faire une idée du degré de stigmatisation. Ils ont également été interrogés sur leurs propres expériences en matière de problèmes psychologiques. Y ont-ils déjà été confrontés ? Et si oui, comment ont-ils géré la situation ? Ont-ils osé en parler et faire appel à une aide professionnelle ? Si non, pourquoi pas ?
Cet article résume les principaux résultats des propres expériences des membres et montre que la volonté de parler et/ou de demander de laide est déjà assez élevée. Pourtant, certaines personnes ne parlent que des problèmes ou cherchent uniquement de laide, alors que, dans certains cas, les deux aspects sont nécessaires. Nous rencontrons aussi un petit groupe de personnes qui ne parlent pas et ne font pas appel à une aide professionnelle, bien que cela puisse être nécessaire. L étude confirme que cela est dû en partie à latmosphère taboue et à la stigmatisation qui entoure encore les problèmes psychologiques (honte, peur des réactions). Mais dautres obstacles, comme une connaissance insuffisante de loffre ou une perception ou une expérience de l inaccessibilité des soins, jouent également un rôle. On peut donc en conclure quun gros travail peut encore être fait pour déstigmatiser et briser les tabous, dune part, et pour renforcer une offre largement accessible et sa promotion, dautre part. En collaboration avec les autorités et de nombreuses autres organisations, la MC souhaite y travailler.Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www.mc.be/media/MC%20Infos%20280_tcm49-66554.pdf
Titre : Comment ça va? Enquête sur lattitude des membres de la Mutualité chrétienne à légard des personnes souffrant de problèmes psychologiques et des soins de santé mentale. (2020) Auteurs : Rebekka Verniest ; Carolien Luypaert ; Piet Bracke ; Lisa Colman Type de document : Article Dans : MC-Informations (280, Juin 2020) Article en page(s) : p. 32-43 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Enquête ; Santé mentale ; Stigmatisation ; Troubles psychologiquesRésumé : Les gens se posent souvent la question « Comment ça va ? ». Mais souvent, il s'agit surtout d'une salutation polie. Ils ne sont généralement pas préparés au fait que la réponse puisse également être moins positive et ne sauraient pas comment y réagir. De plus, la personne à qui lon pose la question hésitera généralement à en parler ouvertement, surtout lorsque cela va moins bien ou qu il est question de problèmes psychologiques. Les gens naiment pas volontiers parler de ces problèmes. Cela est largement dû à la stigmatisation qui entoure encore les problèmes psychologiques. En cas de stigmatisation, les gens sont estampillés sur la base dune caractéristique spécifique et des caractéristiques négatives y sont associées. Cela conduit à des réactions de peur et de colère et à un désir de distanciation, de rejet et de comportement discriminatoire. Mais la stigmatisation va au-delà des contacts interpersonnels, elle a aussi une composante structurelle, plus précisément les processus de stigmatisation et de discrimination au sein de la société.
À travers une étude, la MC a voulu se faire une idée de l'attitude de ses membres envers les personnes en situation de vulnérabilité mentale et envers les soins de santé mentale. Pour ce faire, on leur a présenté le cas d'une personne présentant une vulnérabilité mentale (= vignette) et on leur a posé un certain nombre de questions à ce sujet. Comment évaluent-ils la situation de la personne en situation de vulnérabilité mentale ? Que voient-ils comme causes possibles ? Comment évaluent-ils les possibilités de récupération ? Et quelle distance veulent-ils ? Les résultats montrent que malgré une attitude globalement positive, on trouve aussi des traces de préjugés et de stigmatisation.
Étant donné l'impact de cette stigmatisation sur la personne vulnérable en termes de traitement, d'image de soi, de qualité de vie et de réinsertion dans la société, il est important de se concentrer davantage sur les initiatives visant à réduire la stigmatisation. En plus des initiatives qui se concentrent sur une image positive et une information correcte sur les problèmes psychologiques et les possibilités de traitement, il faut également veiller à éliminer les processus structurels stigmatisants et discriminatoires. La Mutualité chrétienne veut également continuer à assumer sa responsabilité à cet égard.Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www.mc.be/media/MC%20Infos%20280_tcm49-66554.pdf
Titre : La consommation dantidépresseurs et dantipsychotiques en maison de repos reste importante (2020) Auteurs : Clara Noirhomme ; Louise Lambert Type de document : Article Dans : MC-Informations (280, Juin 2020) Article en page(s) : p. 44-51 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Antidépresseurs ; Maisons de repos ; Neuroleptiques ; Sujet âgéMots-clés: Consommation de médicaments Résumé : A l heure actuelle, trop peu d informations sont encore disponibles sur la qualité des services offerts en maisons de repos et, en particulier, sur le traitement des problèmes de santé mentale des résidents. La Mutualité chrétienne a déjà mis en évidence la consommation élevée dantidépresseurs parmi les aînés et dans les institutions pour personnes âgés dans plusieurs études. Cet article consiste en une mise à jour de l étude réalisée en 2018 sur base des données de 2014 (Camilotti G., Vandenbergen J. et Verniest R. (2018),La consommation dantidépresseurs et dantipsychotiques en maison de repos, MC informations 271 pp. 37-46). Malgré une légère diminution de la consommation, les constats restent identiques et peu déléments semblent avoir changé dans le traitement des problèmes de santé mentale des personnes âgées qui résident dans des institutions. En 2018, environ 39% des résidents MC en maisons de repos ont consommé des antidépresseurs durant au moins 30 jours et 18% se sont vu prescrire des antipsychotiques. Des différences importantes persistent entre maisons de repos. Une comparaison avec un échantillon similaire bénéficiant de soins à domicile et une analyse de la consommation dun échantillon avant et après lentrée en maison de repos montrent que, globalement, la consommation de ces médicaments est plus élevée en maison de repos que dans les groupes de références. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www.mc.be/media/MC%20Infos%20280_tcm49-66554.pdf
Titre : Quest-ce que la littératie en santé ? Tour dhorizon de la littérature (2020) Auteurs : Louise Lambert Type de document : Article Dans : MC-Informations (280, Juin 2020) Article en page(s) : p. 52-67 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Compétence informationnelle en santé ; Définition ; Revue de la littératureRésumé : La littératie en santé désigne la capacité daccéder, de comprendre, d évaluer et dappliquer l information de manière à promouvoir, à maintenir et à améliorer sa santé et celle de son entourage dans divers milieux au cours de la vie (Sorensen et al., 2012). Ce concept gagne en importance, tant sur le terrain quau niveau politique et académique. Il semble en effet être un puissant vecteur pour améliorer les comportements de santé et réduire les inégalités sociales de santé.
Cet article propose de faire un tour d horizon de la littérature scientifique et des débats existants autour de la littératie en santé. Dans la première partie, nous revenons brièvement sur l histoire du concept et sur sa définition. Ensuite, nous nous attardons sur les facteurs qui influencent la littératie en santé et, parallèlement, à l impact quune meilleure littératie en santé peut avoir sur les résultats de santé et les inégalités. La troisième partie se concentre sur le niveau de littératie en santé à l étranger et en Belgique. Enfin, nous passons en revue les différentes recommandations, politiques mises en place et plans daction pour améliorer la littératie en santé, en nous attardant sur les rapports des organisations internationales, les revues de littérature systémiques et quelques études de cas plus spécifiques. De cet exercice, plusieurs conclusions et recommandations peuvent être tirées pour la Belgique.Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www.mc.be/media/MC%20Infos%20280_tcm49-66554.pdf
279 (Mars 2020)
MC-Informations . 279Paru le : 01/03/2020 |
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Titre : Budget 2020 : prestataires de soins, établissements de soins, mutualités et syndicats demandent un budget construit sur un projet et permettant de nouvelles initiatives (2020) Auteurs : Saskia Mahieu Type de document : Article Dans : MC-Informations (279, Mars 2020) Article en page(s) : p. 4-11 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Evolution scientifique et technique ; Financement des soins de santéMots-clés: Initiative Résumé : Les prestataires de soins, les établissements de soins et les mutualités ont approuvé quasiment à lunanimité (deux abstentions) une proposition de budget pour les soins de santé en 2020 durant le Comité de lAssurance du 7 octobre 2019. Ils ont unanimement choisi un message fort, cest-à-dire un budget qui ouvre des perspectives en se fondant sur une vision à long terme et qui se base sur des moyens suffisants. En excluant les dépenses ponctuelles et en envisageant des mesures d économie dans le secteur des médicaments, le Comité de lAssurance propose un budget de 27,6 milliards deuros, conforme aux dispositions légales, et dégage une marge de 101 millions deuros pour de nouvelles initiatives. Le Comité de lAssurance souhaite élaborer une vision à long terme, un plan financier stable sur plusieurs années et une réponse intégrée aux besoins du patient. Un budget suffisant doit être libéré pour les soins aux patients vulnérables et leur être effectivement consacré.
Le Conseil général du 21 octobre na cependant pas approuvé la proposition du Comité de lAssurance : les syndicats et les mutualités y étaient favorables, le gouvernement sest abstenu et les employeurs sy sont opposés. Le gouvernement napporte pas dautre proposition. Étant donné que le gouvernement doit approuver une proposition de budget pour quun budget pour les soins de santé puisse être fixé, les membres du Conseil général quittent la réunion les mains vides. Les patients, les prestataires de soins et les établissements de soins sont placés dans une situation dextrême insécurité. Sans budget, aucun accord avec les prestataires de soins ne peut être conclu et le patient ne bénéficie daucune sécurité tarifaire.
Finalement, le conseil des ministres du 22 novembre a décidé, sur proposition du ministre, dun budget pour les soins de santé en 2020. La proposition est dans la ligne de celle du Comité de lAssurance, mais ne prévoit pas de moyens supplémentaires pour de nouvelles initiatives ou pour un meilleur remboursement de certains prestataires de soins.Cet article décrit l élaboration du budget des soins de santé et la vision des mutualités et des prestataires de soins sur lavenir des soins de santé belges.Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www.mc.be/media/mc-informations-279-mars-2020_tcm49-65780.pdf
Titre : Baromètre hospitalier MC 2019 (2020) Auteurs : Mieke Dolphens ; Muriel Wantier ; Elien Ghyselen ; Bernard Landtmeters Type de document : Article Dans : MC-Informations (279, Mars 2020) Article en page(s) : p. 12-19 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Disparités d'accès aux soins ; Financement des soins de santé ; Hôpitaux ; PatientsRésumé : En tant que cogestionnaire de lassurance maladie, stakeholder de la politique de santé et association de patients, nous avons le plaisir de vous présenter la quinzième édition du Baromètre hospitalier MC. Il est basé essentiellement sur les factures hospitalières de nos 4,6 millions de membres.
Les constatations du baromètre hospitalier MC doivent être lues dans le contexte (international) suivant : (1) les dépenses de santé à charge des patients sont élevées en Belgique, (2) la Belgique obtient de mauvais résultats en termes d inégalités de santé et daccès aux soins, (3) le report des soins pour des raisons financières est un problème croissant dans notre pays, en particulier dans les groupes de revenus les plus faibles, et (4) en termes de qualité des soins, il y a une marge damélioration dans les domaines de ladéquation, de la sécurité et de la continuité des soins.
Cet article ne reproduit en aucun cas l étude complète qui peut être consultée via https://www.mc.be/media/Annexe%206%20barom%C3%A8tre%20Hospi%20MC%202019%20-%20rapport%20complet_tcm49-63141.pdf. Toutefois, cet article fournit un résumé du rapport de recherche, complété par quelques commentaires. Après une brève introduction, nous allons zoomer sur les principales conclusions du baromètre hospitalier MC et sur ce que la MC préconise en tant que mutualité santé orientée vers lavenir.Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www.mc.be/media/mc-informations-279-mars-2020_tcm49-65780.pdf
Titre : La consommation dalcool des jeunes Belges est inquiétante (2020) Auteurs : Rebekka Verniest ; Michiel Callens Type de document : Article Dans : MC-Informations (279, Mars 2020) Article en page(s) : p. 20-25 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Adolescent ; Alcoolisme ; Belgique ; Consommation d'alcoolRésumé : LAgence Intermutualiste (AIM) effectue depuis plusieurs années, en collaboration avec lUniversité dAnvers et lUZA, une estimation du nombre d intoxications alcooliques chez les jeunes entre 12 et 17 ans. Cette estimation se fait au moyen dun indicateur basé sur la nomenclature indiquant le nombre de jeunes qui se présentent par année civile aux urgences ou qui passent une nuit à l hôpital et subissent un éthylotest le même jour. Selon les médecins traitants (médecins urgentistes, pédiatres), ce test indique, surtout chez les jeunes, presque à chaque fois une intoxication alcoolique.
Les chiffres montrent quun total de 2.234 jeunes se sont retrouvés à l hôpital à la suite dune surconsommation dalcool en 2018. Ce chiffre reste à peu près stable depuis 10 ans et ce malgré toutes les campagnes de sensibilisation. Une faible diminution a été constatée en 2013 (2.376) ainsi quune faible augmentation en 2008 (2.209). L intoxication alcoolique se présente plus souvent chez les filles que chez les garçons, ainsi que chez les jeunes ayant droit à l intervention majorée.
L intoxication alcoolique chez les jeunes nest pas un problème anodin. Outre la « gueule de bois », dautres effets de l intoxication alcoolique peuvent se manifester à court terme, tels quun risque accru dagressions, de comportements sexuels à risque, dagressions sexuelles et daccidents causés par labus dalcool. À long terme, des dommages peuvent être infligés au cerveau, entraînant la perte de capacités intellectuelles et des possibilités scolaires diminuées. Il sagit dun problème grave et trop peu connu.
LAIM, lUniversité dAnvers et lUZA souhaitent, en publiant ces chiffres, sensibiliser les jeunes et également faire appel au contrôle social des parents, des mouvements de jeunesse et des clubs de sport. Le gouvernement joue également un rôle important. Notons que l interdiction de consommation dalcool aux moins de 18 ans, une mesure efficace, existe déjà dans 20 pays de lUnion européenne, mais pas (encore) en Belgique. Cest pour cette raison que le Conseil Supérieur de la Santé (CSS), le Vlaamse expertisecentrum voor Alcohol en andere Drugs (VAD) (le Centre dexpertise flamand pour lalcool et les autres drogues) et la MC plaident pour relever l âge légal de la consommation dalcool à 18 ans.
En parallèle, lAIM, lUniversité dAnvers et lUZA souhaitent quun bon système denregistrement soit mis au point pour donner une vue densemble de lampleur et de la gravité de la problématique.Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www.mc.be/media/mc-informations-279-mars-2020_tcm49-65780.pdf
Titre : Lengagement social et la santé (2020) Auteurs : Sigrid Vancorenland ; Hervé Avalosse ; Rebekka Verniest ; et al. Type de document : Article Dans : MC-Informations (279, Mars 2020) Article en page(s) : p. 26-39 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Bénévolat ; Enquête ; SantéMots-clés: Engagement social Résumé : Une étude à grande échelle de la MC et de ses mouvements, en collaboration avec la Faculté de psychologie de lUCLouvain, sest intéressée au lien entre lengagement social et la santé.
Pour ce faire, 7.021 personnes ont répondu à un questionnaire en ligne qui évaluait lengagement social, les processus psychosociaux (soutien social, solitude ...) et la santé subjective. Les résultats ont été couplés aux données de la MC, dont les informations de remboursement de soins de santé de 2017 et 2018 (contacts avec les médecins traitants et spécialistes, hospitalisations, médicaments) fournissent un indicateur objectif de la santé. Parmi les personnes interrogées, 2.033 étaient des volontaires dun des mouvements de la MC (Samana, Altéo, Okra, Énéo, énéoSport, Kazou, Ocarina et Intersoc). Les 4.988 autres participants provenaient dun échantillon représentatif des membres MC. Ils ont été répartis en trois groupes en fonction de leurs réponses : « participation active » (volontaire engagé dans lorganisation dune association structurée), « participation passive » (personne bénéficiant des activités organisées par une association structurée) et « aucune participation » (personne nayant aucun contact avec une organisation structurée).
La comparaison de ces quatre groupes a montré un lien important entre lengagement social et tous les processus psychosociaux évalués. Les personnes participant à la vie sociale structurée ont entre autres davantage l impression de faire partie de la société, ont des liens sociaux plus forts, se sentent moins seules, ont un plus grand sentiment d épanouissement et sont moins individualistes que celles qui ny participent pas. Plus la participation est active, plus les différences sont importantes. Les volontaires des mouvements de la MC se démarquent souvent des autres volontaires (participation active) de manière positive.Ces processus psychosociaux sont associés à la santé subjective. La non-participation à la vie associative est liée négativement à la façon dont on évalue sa propre santé. Par contre, le score de la santé perçue est plus élevé dès que lon participe à la vie associative (que cette participation soit passive ou active). Et cest le volontariat dans un des mouvements de la MC qui a le score le plus élevé, traduisant ainsi un lien positif avec la santé subjective.Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www.mc.be/media/mc-informations-279-mars-2020_tcm49-65780.pdf
Titre : « Komaf met Armoede » ou Finissons-en avec la pauvreté : une campagne de « Decenniumdoelen » pour avancer (2020) Auteurs : Michel Debruyne Type de document : Article Dans : MC-Informations (279, Mars 2020) Article en page(s) : p. 40-47 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Belgique ; Exclusion sociale ; Pauvreté ; Politique ; PrécaritéMots-clés: Lutte contre la pauvreté ; Dialogue avec des personnes en situation de pauvreté Résumé : « Decenniumdoelen » (les objectifs de la décennie) regroupe de nombreuses organisations de la société civile dont lobjectif est de diminuer la pauvreté de moitié en 10 ans. Ce groupe a lancé en 2018 la campagne « Komaf met Armoede » (finissons-en avec la pauvreté) pour mettre la pauvreté au menu des élections. Cette campagne ne sest pas réduite à de la communication. « Komaf met Armoede » a également retravaillé les objectifs de « Decenniumdoelen », a dialogué avec des experts et des personnes vivant dans la pauvreté et leur a donné une place centrale dans cette campagne. 21 propositions réalisables, concrétisant 7 objectifs, ont été mises en avant. La campagne sest adressée à un large public en plaçant des messages sur des sacs à pain et sur des trams et des bus. Facebook a été mis à contribution et des messages y ont largement été diffusés. Toutes ces initiatives poursuivaient un même but : mettre la pauvreté à lagenda politique.
La campagne sest conclue avec le 12e baromètre de la pauvreté. Ce baromètre ne se résume pas à des chiffres. Il se veut également une source d inspiration pour les gouvernements flamands et fédéraux afin de les inciter à être plus actifs dans la lutte contre la pauvreté. Car le 12e baromètre indique quelle na pas baissé. Et pourtant, il est tout-à-fait possible de la combattre. Les propositions ne demandent parfois pas plus de moyens mais bien une autre répartition des ressources. La redistribution est le concept central de cette campagne.Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www.mc.be/media/mc-informations-279-mars-2020_tcm49-65780.pdf
278 (Décembre 2019)
MC-Informations . 278Paru le : 01/12/2019 |
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Titre : Analyse du financement de la sécurité sociale et de ses évolutions. Une nécessité dun refinancement structurel et pérenne de la sécurité sociale (2019) Auteurs : Louise Lambert ; Pauline Van Cutsem ; Patrick Feltesse Type de document : Article Dans : MC-Informations (278, Décembre 2019) Article en page(s) : p. 3-19 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Financement ; Sécurité socialeMots-clés: Tax shift ; Loi de financement Résumé : Financement de la sécurité socialeAnalyse du financement de la sécurité sociale et de ses évolutions. Une nécessité dun refinancement structurel et pérenne de la sécurité socialeLambert Louise et Van Cutsem Pauline1 (Service d étude)Avec laide précieuse de Feltesse Patrick (MOC)RésuméLe budget de la sécurité sociale est aujourd hui sous le feu des projecteurs, avec des déficits prévus pour les années 2019-2024 qui augmentent. Afin de mieux comprendre la situation actuelle, la MC a voulu analyser les données du passé et étudier l évolution des dépenses et des recettes de la sécurité sociale entre 2002 et 2019.
Pour ce faire, nous nous basons sur les données du Comité de Gestion de la Sécurité Sociale, ce qui restreint notre analyse au régime des travailleurs salariés.Nous revenons premièrement sur la situation actuelle et les estimations budgétaires pour les années 2019-2024. Ensuite, nous analysons brièvement l évolution des dépenses afin de vérifier la robustesse de l hypothèse largement répandue selon laquelle cest une augmentation incontrôlée des prestations sociales qui expliquerait la situation critique daujourd hui. Cette hypothèse n étant pas confirmée, nous analysons essentiellement l évolution du financement de la sécurité sociale et de ses différentes composantes (cotisations sociales, subventions de lEtat et financement alternatif). Après avoir observé les tendances de long terme, l impact des récentes modifications légales est détaillé - réforme de lEtat en 2015, tax-shift débuté en 2016, et nouvelle loi de financement votée en 2017. Cette analyse permet de réaliser que cest avant tout dun financement pérenne que la sécurité sociale est en manque aujourd hui, et ce, en partie à cause des récentes modifications légales. Cette situation nest pas inéluctable et des pistes de solutions existent, elles sont détaillées dans la dernière partie de l étude.
Cette étude comporte certaines limites méthodologiques et en appelle dautres : étudier lensemble des régimes de sécurité sociale et approfondir lanalyse des dépenses de prestations sociales, comparer l évolution des dépenses publiques de protection sociale avec celles de lassistance sociale ou avec les dépenses sociales privées, penser le modèle de sécurité sociale dans une société sans croissance, etc. Elle représente donc une première pierre dun chantier encore inachevé.Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www.mc.be/media/mc-informations-278-decembre-2019_tcm49-63335.pdf
Titre : Les dépenses de soins de santé des aînés : comparaison selon quils résident à leur domicile ou en maison de repos (2019) Auteurs : Hervé Avalosse ; Giulia Camilotti ; Rebekka Verniest Type de document : Article Dans : MC-Informations (278, Décembre 2019) Article en page(s) : p. 20-35 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Coûts des soins de santé ; Dépendance ; Financement des soins de santé ; Maisons de repos ; Soins à domicile ; Sujet âgéRésumé : La demande daide et de soins augmente dans une société vieillissante. En effet, plus lon vieillit, plus lon risque de faire face à toutes sortes d incapacités et daffections chroniques. Il y a de ce fait plus de chance davoir besoin de différentes formes de soins et daide. Cest principalement la demande en soins chroniques qui augmente fortement. Les personnes âgées peuvent choisir où elles souhaitent recevoir ces soins, et de manière générale le choix se fait entre le domicile ou un établissement résidentiel. De nombreux facteurs jouent un rôle dans ce choix : préférence personnelle, niveau de dépendance, disponibilité daidants proches, ... mais également le coût. Dans une société vieillissante, lautorité compétente se trouve également face à un choix quant à la manière dont elle va développer loffre de soins, tout en tenant compte du coût.
La MC a analysé une première fois en 2009 les dépenses des soins de santé (sur les données 2008) de ses membres de 65 ans et plus afin dexaminer lampleur des dépenses et de voir si celle-ci différait entre le domicile et les maisons de repos2. Cette étude est remise à jour aujourd hui, dix années plus tard, sur la base des données de 2018 et pour autant qu il sagit d informations connues dans les mutualités3.L étude prête aussi bien attention aux dépenses à charge de l'assurance maladie obligatoire et des systèmes régionaux de protection sociale, quaux dépenses connues des mutualités à charge des seniors (tickets modérateurs et suppléments).
Il sagit dune étude exploratoire et descriptive qui na pas pour ambition de dresser un tableau exhaustif du coût des soins et de laide aux personnes âgées. Les mutualités ne disposent pas dune visibilité sur de nombreuses dépenses auxquelles font face les personnes âgées, en conséquence de leur dépendance (par ex. aide familiale, repas à domicile, ...). Certains résultats peuvent tout de même se révéler pertinents pour les choix des personnes âgées et pour les pouvoirs publics dans lorganisation et le financement des soins aux personnes âgées. L étude montre ainsi que les dépenses hospitalières représentent une partie importante des frais totaux en soins de santé. Nous confirmons l impact positif non négligeable des mesures correctives telles que le Maximum A Facturer (MAF) et l intervention majorée sur les montants à charge du patient. En conclusion, nous constatons également que les dépenses en soins de santé, tant pour les pouvoirs publics que pour les patients, sont, pour la plupart des personnes âgées, diminuées lorsque la personne reste à domicile, mais il y a également des situations spécifiques ou ce nest pas le cas.
Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www.mc.be/media/mc-informations-278-decembre-2019_tcm49-63335.pdf
Titre : La thérapie du sommeil peut réduire la consommation de somnifères (2019) Auteurs : Rebekka Verniest ; Katte Ackaert ; Gauthier Vandeleene Type de document : Article Dans : MC-Informations (278, Décembre 2019) Article en page(s) : p. 36-38 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Sedatif hypnotique ; Troubles de la veille et du sommeilMots-clés: Consommation de médicaments ; Thérapie du sommeil Résumé : De nombreuses personnes souffrent de troubles du sommeil, parfois pendant longtemps. Ces troubles peuvent affecter le fonctionnement et la qualité de vie. Il est également de notoriété publique que les Belges sont les premiers consommateurs de médicaments en Europe, dont les somnifères. Nous savons également que ce nest, à long terme, ni la meilleure solution, ni la plus durable face aux troubles du sommeil. Dautre part, il est scientifiquement prouvé que la thérapie du sommeil peut mener à des résultats meilleurs, positifs et plus durables. La MC, dans son rôle de mutualité santé, s investit, à travers différentes initiatives, pour la qualité de sommeil. Ainsi, les membres flamands de la MC bénéficient dune intervention dans les frais dune thérapie du sommeil. La MC souhaitait, au moyen dune enquête, déterminer dans quelle mesure cette thérapie mène à un meilleur sommeil et à une consommation réduite de médicaments. Les résultats de lenquête sont sans conteste encourageants. Une diminution drastique de la consommation de médicaments a été constatée chez la majorité des participants à l étude. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www.mc.be/media/mc-informations-278-decembre-2019_tcm49-63335.pdf
Titre : Drains transtympaniques : des variations inexplicables (2019) Auteurs : Katte Ackaert ; Michiel Callens Type de document : Article Dans : MC-Informations (278, Décembre 2019) Article en page(s) : p. 39-45 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
DirectivesMots-clés: Drains transtympaniques ; Consommation des soins de santé ; Variation des pratiques Résumé : Lotite moyenne est lune des affections les plus fréquentes chez les jeunes enfants. Il sagit dune inflammation de la cavité située derrière le tympan, et qui est reliée à lespace rhino-pharyngé. Cette inflammation peut notamment causer de vives douleurs dans loreille.Lune des méthodes courantes de traitement est le placement de drains transtympaniques. Mais il apparaît de plus en plus clairement que les avantages cliniques limités de ces drains ne font généralement pas le poids face à leurs inconvénients. Ces dernières années, la prudence est de plus en plus recommandée, ce qui se traduit par une légère baisse du nombre d interventions.
La Mutualité chrétienne a examiné les pratiques en la matière parmi ses membres en Belgique. Nous constatons qu il existe une grande variation. Le constat majeur est le fait que la ligne de rupture suit la frontière linguistique. Au nord du pays, et principalement dans les provinces de Flandre orientale, de Flandre occidentale et du Limbourg, les placements de drains sont nettement plus nombreux quen Région de Bruxelles-Capitale ou quen Wallonie. Cest à Bruxelles et dans les provinces de Liège et du Luxembourg que ces opérations sont le moins souvent pratiquées. Les différences de pratiques observées se retrouvent également au niveau des hôpitaux : par exemple, des drains sont posés chez 27,02% des enfants de 0 à 9 ans qui consultent pour la première fois un ORL (oto-rhino-laryngologue) à lAZ Alma à Eeklo, contre 2,89% des patients ORL de l hôpital de Herstal. Globalement, les hôpitaux universitaires placent des drains chez un pourcentage de leurs patients relativement petit, mais ici aussi nous constatons des différences entre les hôpitaux universitaires. Nous découvrons aussi des différences entre garçons et filles : un plus fort pourcentage de garçons que de filles se font poser des drains transtympaniques. Une observation frappante est le fait que les patients avec l intervention majorée (IM) se font, en pourcentage, beaucoup moins souvent poser des drains que les patients sans IM (0,89% des enfants avec IM, contre 1,82% sans IM).La MC demande aux médecins ORL de discuter de ces disparités entre pratiques et de respecter les directives, pour que la variabilité entre pratiques soit réduite à un minimum. Nous conseillons à nos membres de bien considérer avec leur médecin les avantages et les inconvénients avant de poser des drains.Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www.mc.be/media/mc-informations-278-decembre-2019_tcm49-63335.pdf
277 (septembre 2019)
MC-Informations . 277Paru le : 01/09/2019 |
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Titre : Une santé égale pour tous ? Une étude de lAgence InterMutualiste (2019) Auteurs : Hervé Avalosse ; Leila Maron ; Murielle Lona ; Joeri Guillaume ; El Maâti Allaoui ; Tonio Di Zinno Type de document : Article Dans : MC-Informations (277, septembre 2019) Article en page(s) : p. 4-15 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Belgique ; Inégalité sociale ; Inégalités de richesse ; SantéRésumé : A laide de ses bases de données, lAgence InterMutualiste (AIM) a mesuré lampleur des inégalités sociales en santé dans notre pays. Comme lAIM regroupe lensemble des organismes assureurs du pays, cest bien lensemble de la population qui est, de façon systématique, prise en considération dans cette étude, dont le présent article fait une recension des principaux résultats Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www.mc.be/media/CM-INFO-FR-277-LR_tcm49-62247.pdf Exemplaires (1)
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Titre : Tendances en matière d'utilisation des médicaments contre la maladie d'Alzheimer (2019) Auteurs : Kris Van Haecht ; Michiel Callens ; Rose-Marie Ntahonganyira ; Michèle Morel Type de document : Article Dans : MC-Informations (277, septembre 2019) Article en page(s) : p. 16-30 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Belgique ; Démence ; Maladie d'Alzheimer ; MédicamentsRésumé : La maladie d'Alzheimer est une forme fréquente de démence. Les médicaments contre la maladie d'Alzheimer qui sont remboursés en Belgique (inhibiteurs de la cholinestérase et mémantine) ont, d'une part, un effet positif modéré et, d'autre part, de nombreux effets indésirables. En France, les médicaments contre la maladie d'Alzheimer ne sont plus remboursés depuis août 2018 en raison de ce déséquilibre entre avantages et inconvénients. La MC a, dans ce contexte, décidé d'examiner de plus près l'évolution de l'utilisation des médicaments contre la maladie d'Alzheimer auprès de ses membres atteints de démence. Nous nous sommes penchés sur la période de 2010 à 2018. Nous avons d'abord analysé l'évolution globale de l'utilisation, ensuite l'utilisation par molécule, par tranche d'âge, par sexe, par statut social et par région et province. Le remboursement des médicaments contre la maladie d'Alzheimer dépend de l'approbation de la demande de remboursement par le médecin-conseil de la mutualité : nous avons analysé les disciplines médicales auxquelles les demandeurs de remboursement appartiennent. La durée du traitement a également fait l'objet d'une étude plus approfondie. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www.mc.be/media/CM-INFO-FR-277-LR_tcm49-62247.pdf Exemplaires (1)
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Titre : Augmentation des prix des antibiotiques : aucun effet sur la surconsommation (2019) Auteurs : Kris Van Haecht ; Michiel Callens ; Rose-Marie Ntahonganyira ; Michèle Morel Type de document : Article Dans : MC-Informations (277, septembre 2019) Article en page(s) : p. 31-36 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Antibiotique ; Belgique ; PrixAutres descripteurs
SurconsommationRésumé : La consommation belge dantibiotiques est supérieure à la moyenne européenne. La surconsommation de ces médicaments entraîne la résistance des bactéries, empêchant le traitement de certaines maladies. La ministre de la Santé publique a décidé de rendre plus cher ces médicaments pour les patients à travers une augmentation du ticket modérateur et ce, dans lobjectif de limiter les prescriptions injustifiées et la consommation dantibiotiques. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www.mc.be/media/CM-INFO-FR-277-LR_tcm49-62247.pdf Exemplaires (1)
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Titre : Limpact du flux proactif et de lintervention majorée sur les dépenses de soins de santé (2019) Auteurs : Raf Van Gestel ; Tim Goedemé ; Diana De Graeve ; Hervé Avalosse Type de document : Article Dans : MC-Informations (277, septembre 2019) Article en page(s) : p. 37-43 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Coûts des soins de santéRésumé : En 2015, une grande campagne nationale d information a été lancée, le flux proactif, pour améliorer loctroi de l intervention majorée (IM) pour les ménages à faible revenu. Le flux proactif est un processus par lequel la MC a contacté ses membres de façon proactive pour les inciter à introduire une demande d intervention majorée. En collaboration avec lUniversité dAnvers, la MC a mené une expérience de terrain pour mesurer leffet de ces efforts. Dans un précédent numéro deu MC-Information (n° 270, pages 19-25), nous avions indiqué que cette campagne a engendré une forte hausse de loctroi de lIM chez les membres MC contactés au cours de cette action. Dans le présent article, nous examinons l impact généré sur les dépenses de soins suite au flux proactif. Après des analyses poussées, nous constatons que les dépenses de soins de santé naugmentent que pour les visites chez le généraliste. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www.mc.be/media/CM-INFO-FR-277-LR_tcm49-62247.pdf Exemplaires (1)
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Titre : Les amputations sont en baisse chez les patients diabétiques (2019) Auteurs : Hervé Avalosse ; Patrick Lauwers ; F. Nobels ; Johan Vanoverloop ; Kristien Van Acker Type de document : Article Dans : MC-Informations (277, septembre 2019) Article en page(s) : p. 44-50 Langues: Français Résumé : Il y a dix ans, on pratiquait sept fois plus damputations totales du pied chez les patients diabétiques que dans le reste de la population. Depuis lors, le nombre damputations a heureusement connu une diminution significative denviron un tiers. La tendance est similaire pour les amputations mineures (comme un orteil), mais la baisse observée est, ici, moins rapide. Telles sont les conclusions principales dune étude menée à l échelle nationale, grâce aux données de lAgence InterMutualiste (AIM), en collaboration avec des spécialistes du « pied diabétique » et des chercheurs de luniversité de Düsseldorf. Ces résultats sont positifs et vont dans la bonne direction, même si les patients diabétiques restent bien plus exposés au risque damputation des membres inférieurs que le reste de la population. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www.mc.be/media/CM-INFO-FR-277-LR_tcm49-62247.pdf Exemplaires (1)
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MC-Informations. 277 (septembre 2019) | Périodique papier | Louvain-la-Neuve | Etagère des revues | Prêt autorisé Disponible |
276 (Juin 2019)
MC-Informations . 276Paru le : 01/06/2019 |
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Titre : Les soins dentaires : les incitants financiers en question (2019) Auteurs : Gauthier Vandeleene ; Louise Lambert Type de document : Article Dans : MC-Informations (276, Juin 2019) Article en page(s) : p. 4-17 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Belgique ; Financement ; Prévention ; Remboursement incitatif ; Soins dentairesRésumé : Lorganisation des soins dentaires est en constante évolution. Au jour daujourd hui, les soins dentaires sont encore relativement peu remboursés par lassurance obligatoire et la part des personnes qui va chez le dentiste chaque année est encore assez faible (plus ou moins 50% de nos membres), bien quelle augmente constamment. Face à ces enjeux, la réponse des gouvernements successifs a été daugmenter la couverture des soins dans lassurance obligatoire et de punir les patients par des incitants financiers négatifs. Le trajet de soins bucco-dentaire est le dernier exemple de ce type d incitant. Il consiste en une diminution du remboursement si des soins préventifs nont pas été administrés lannée précédente. Cet article questionne les incitants financiers comme horizon indépassable de la politique de santé. Nous montrons que les incitants financiers négatifs comme le trajet de soins bucco-dentaires sont peu efficaces, peu équitables et peu acceptables. Afin daugmenter la prévention et la santé orale en général, les politiques visant laccessibilité financière doivent saccompagner de politique de prévention et de dispositifs qui sattaquent aux freins culturels, sociaux et linguistiques qui entravent laccès aux soins de santé Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www.mc.be/media/mc-informations-276-juin-2019_tcm49-60112.pdf Exemplaires (1)
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Titre : Plus dattention pour la qualité de lair intérieur grâce aux conseillers en environnement intérieur de Beweging.net (2019) Auteurs : Veerle Van Holle Type de document : Article Dans : MC-Informations (276, Juin 2019) Article en page(s) : p. 18-28 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Pollution de l'air ambiant intérieur ; Qualité de l'air ; Qualité de vie ; SantéAutres descripteurs
Region flamandeRésumé : Nous passons 85% de notre temps à l intérieur. Tout comme un air extérieur pollué, un mauvais environnement intérieur peut générer des problèmes de santé. Toutefois, les causes et conséquences dun air intérieur pollué sont beaucoup moins connues que les effets dun air extérieur de mauvaise qualité. Les citoyens se préoccupent cependant beaucoup de leur qualité de vie et de leur santé. Cest pourquoi Beweging.net a lancé, fin 2016, un projet innovant : « Luchtconsulenten voor gezonde lucht ». Lobjectif consistait à former des volontaires pour en faire des « conseillers en environnement intérieur » à même de sensibiliser la population flamande à l importance dun environnement intérieur de bonne qualité. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www.mc.be/media/mc-informations-276-juin-2019_tcm49-60112.pdf Exemplaires (1)
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Titre : La personne de confiance et le représentant (2019) Auteurs : Sigrid Vancorenland ; Hervé Avalosse ; Karen Mullié ; Anaïs Verleyen ; Patrick Verhaegen ; Bertout Hellemans Type de document : Article Dans : MC-Informations (276, Juin 2019) Article en page(s) : p. 29-39 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Droits des patients ; Mandataire ; Récits personnelsRésumé : La Mutualité chrétienne (MC) accorde une grande importance aux droits du patient. Chaque année, la MC, Samana1 et Altéo2 mettent un droit particulier en lumière le 18 avril, date de la Journée européenne des droits du patient. En 2019, il sagissait du droit à une assistance par une personne de confiance pour exercer certains droits du patient et du droit à désigner un représentant qui défendra ses droits à sa place s'il n'est plus en mesure de le faire. Dans la perspective de cette journée des droits du patient, un appel a été lancé à nos membres et au personnel de la MC pour qu ils partagent leurs expériences liées à ces deux rôles. Sur la base des récits reçus, quelques constatations et recommandations ont été formulées. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www.mc.be/media/mc-informations-276-juin-2019_tcm49-60112.pdf Exemplaires (1)
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Titre : Cancer du sein et incapacité de travail (2019) Auteurs : Hervé Avalosse ; Giulia Camilotti ; Michiel Callens ; Etienne Laurent Type de document : Article Dans : MC-Informations (276, Juin 2019) Article en page(s) : p. 40-53 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Incapacité de travail ; Reprise du travail ; Tumeurs du seinRésumé : La présente étude a pour but d étudier le parcours en incapacité de travail de femmes atteintes dun cancer du sein. On cherche à évaluer la proportion dentre elles qui tombent en incapacité de travail suite au cancer, la proportion dentre elles qui sortent de l incapacité jusqu à deux années après la découverte du cancer. Ici, on s intéresse plus particulièrement à la reprise, partielle ou totale, du travail (ou du chômage). Pour celles qui, dune manière ou dune autre, sont à nouveau disponible pour le marché du travail, nous essayons d identifier les facteurs qui sont corrélés à cette reprise. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www.mc.be/media/mc-informations-276-juin-2019_tcm49-60112.pdf Exemplaires (1)
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MC-Informations. 276 (Juin 2019) | Périodique papier | Louvain-la-Neuve | Etagère des revues | Prêt autorisé Disponible |
275 (Mars 2019)
MC-Informations . 275Paru le : 01/03/2019 |
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Titre : État des lieux du transfert des compétences en matière de santé et daides aux personnes après la 6e réforme de lÉtat (2019) Auteurs : Nicolas Rossignol ; Jonathan Bouvy ; Laurent Jauniaux ; Naïma Regueras Type de document : Article Dans : MC-Informations (275, Mars 2019) Article en page(s) : p. 4-14 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Belgique ; Politique de santéRésumé : La réforme de lÉtat, négociée en 2011 et traduite en textes législatifs en 2014, a progressivement été opérationnalisée à Bruxelles, en Région Wallonne, en Flandre et en Communauté Germanophone, et ce de manières parfois très différentes. Cet article décrit les choix posés dans chacune de ces entités pour ce qui concerne la gouvernance des compétences transférées en matière de santé et daides aux personnes. Quelles institutions ont été créées ? Dans quelle optique, et avec quels acteurs ? Comment, au moment de reprendre effectivement la gestion de ces matières, chacune de ces entités va-t-elle agir, gérer, voir cogérer, celles-ci ? Quelles conséquences pour lorganisation interne des mutualités ? Comment les entités fédérées se coordonnent pour assurer la portabilité des droits ? Et enfin, quels sont les enjeux de cette réforme ? Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www.mc.be/media/CM-INFO-FR-275-10433-LR_tcm49-58222.pdf Exemplaires (1)
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Titre : Budget 2019 : élaboration, risques et conclusions (2019) Auteurs : Bram Peters ; Pauline Van Cutsem ; Caroline Lebbe ; Liesbet Sommen Type de document : Article Dans : MC-Informations (275, Mars 2019) Article en page(s) : p. 15-22 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Belgique ; Budget ; Risque ; Soins de santé primairesRésumé : Tous les ans, au mois d'octobre, le Conseil général de l'INAMI fixe l'objectif budgétaire global et le scinde en objectifs budgétaires partiels par secteur de soins de santé pour l'assurance obligatoire de l'année suivante. Le cadre général est fixe, mais les organismes assureurs et les prestataires de soins peuvent le compléter en concertation paritaire. Les estimations techniques - une évaluation des dépenses futures établies par l'INAMI - constituent une base objective.Le budget pour 2019 a été fixé par le Conseil général du 15 octobre 2018. Cependant, c'est tout un processus qui précède cette décision. En effet, chaque année a son propre contexte. Dans cet article, nous présenterons les principaux éléments ayant joué un rôle lors de l'élaboration du budget de 2019. Pour finir, nous formulerons quelques remarques concernant le budget de 2019 et son élaboration. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www.mc.be/media/CM-INFO-FR-275-10433-LR_tcm49-58222.pdf Exemplaires (1)
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Titre : Baromètre MC de la facture hospitalière 2018 (2019) Auteurs : Mieke Dolphens ; Muriel Wantier ; Benoît Rousseau ; Bernard Landmeters Type de document : Article Dans : MC-Informations (275, Mars 2019) Article en page(s) : p. 23-32 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Accès aux soins ; Budget ; Disparités d'accès aux soins ; Financement des soins de santé ; HôpitauxRésumé : Pour la quatorzième année consécutive, la MC a publié son baromètre hospitalier, une analyse des factures hospitalières et des hospitalisations de ses membres au cours de lannée précédente. Les principaux résultats ? En 2017, les suppléments d'honoraires pour une hospitalisation ont encore augmenté. Même pour des interventions standardisées bien prévisibles et variant peu entre les patients, les suppléments d'honoraires peuvent être élevés et il existe de grandes différences entre les hôpitaux. La différence dans le total facturé aux patients qui séjournent en chambre individuelle, double ou commune est désormais telle, que cela ne peut plus être justifié. Les chambres individuelles deviennent progressivement uniquement accessibles à ceux qui peuvent se payer une assurance hospitalisation. La MC dénonce une telle évolution car elle touche aux principes fondamentaux de la santé et de la « sécurité » sociale. Cela va même plus loin, car en tant que mutualité santé tournée vers lavenir, la MC est d'avis que les chambres individuelles devraient devenir la norme pour les hospitalisations traditionnelles : 80% de chambres individuelles et 20% de chambres doubles ou communes est notre objectif. Cependant, pour que la chambre individuelle devienne un standard, il faut avant tout supprimer les suppléments d'honoraires. Il n'y a aucune raison pour que l'augmentation des suppléments d'honoraires constatée à ce jour ne s'arrête d'elle-même : en 2017 et 2018, au moins 23 hôpitaux ont augmenté leur pourcentage maximal de suppléments d'honoraires. La MC plaide sans équivoque en faveur dune interdiction légale des suppléments d'honoraires en cas d'hospitalisation et présente une proposition sur la manière dont un tel processus pourrait être envisagé. [...] Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www.mc.be/media/CM-INFO-FR-275-10433-LR_tcm49-58222.pdf Exemplaires (1)
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Titre : Les opioïdes ne sont pas inoffensifs pour notre santé (2019) Auteurs : Caroline Lebbe ; Rose-Marie Ntahonganyira Type de document : Article Dans : MC-Informations (275, Mars 2019) Article en page(s) : p. 33-42 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Belgique ; Dangerosité ; Dépendance ; Douleur ; Douleur cancéreuse ; Douleur chronique ; Morphine ; TumeursMots-clés: Opioïdes Résumé : La consommation dopioïdes est en augmentation dans notre pays. Ces dérivés de la morphine sont utilisés pour le traitement de la douleur. Surtout pertinents en cas de douleur cancéreuse, ils nen sont pas moins utilisés pour le traitement de la douleur chronique non cancéreuse. Or, ces médicaments ne sont pas sans danger : ils entraînent de nombreux effets indésirables et de la dépendance.Quen est-il de la consommation de ces médicaments dans notre pays ? Daprès une comparaison internationale, la Belgique nest pas très bien placée. De son côté, lINAMI a déjà mis en évidence que le nombre dutilisateurs a doublé de 2006 à 2016, amenant à près de 10% le pourcentage de la population belge ayant recours aux opioïdes.Nous avons voulu en savoir plus en analysant les données de facturation de la MC (environ 4.600.000 membres, soit 41% de la population belge) pour la période 2010 à 2017 : Le nombre dutilisateurs dopioïdes est en croissance rapide. Cest surtout le cas pour loxycodone, le fentanyl et le tramadol. Au sein des membres de la MC, en 2017, la prévalence des utilisateurs dopioïdes est de lordre de 8,7%. Elle est plus élevée en Wallonie (12%), chez les bénéficiaires de l intervention majorée (15%), chez les femmes (11%), chez les plus de 60 ans (13,5% pour les 61-75 ans ; 19,6% pour les 76 ans et plus) et chez les patients cancéreux (25%). Plus inquiétant : en 2017, parmi les utilisateurs dopioïdes, 55.000 dentre eux en ont un usage chronique, bien que nayant pas de cancer. Le nombre absolu dutilisateurs à usage chronique pour une douleur non cancéreuse est en croissance (17% sur la période étudiée).Pourtant, il ny a pas vraiment de preuves de lefficacité des opioïdes en cas de douleur chronique non cancéreuse. Les recommandations en la matière sont claires : il faut favoriser lapproche multidisciplinaire, incluant des mesures non médicamenteuses. Et si un traitement médicamenteux s impose, il faut alors en première intention recourir aux analgésiques non opioïdes. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www.mc.be/media/CM-INFO-FR-275-10433-LR_tcm49-58222.pdf Exemplaires (1)
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