| Titre : | Le processus empathique chez les auteurs d’infractions à caractère sexuel (AICS) |
| Auteurs : | Marie Goffard ; Laetitia Paternostre, Promoteur |
| Type de document : | Travail de fin d'études |
| Editeur : | Ixelles (1050) : Institut Libre Marie Haps (ILMH), 2020 |
| Collection : | Mémoire psychologie |
| Format : | 90 p. |
| Langues: | Français |
| Index. décimale : | TFE - Psychologie |
| Descripteurs : |
HE Vinci Abuseur sexuel ; Empathie ; Infractions sexuelles ; Prise en charge de l'agresseur ; Prise en charge psycho thérapeutique ; Thérapie par empathie |
| Résumé : |
-Introduction: L’engouement médiatique sur les violences sexuelles nous pousse à penser et à réfléchir à la délinquance sexuelle. Nous nous interrogeons sur le processus empathique des auteurs d’infractions à caractère sexuel(AICS). Quel est le statut de leur empathie vis-à-vis de leur victime ? Quelle est la place du processus empathique lors d’une prise en charge thérapeutique ?
-Hypothèse: Notre recherche s’interroge sur le degré d’empathie chez l’auteur d’infractions à caractère sexuel et la place du processus empathique dans une prise en charge. Les hypothèses sont les suivantes: o Il existerait une ou des altération(s)du processus empathique chez les auteurs d’infractions à caractère sexuel. o L’empathie serait un préalable à une mobilisation psychique, nous pourrions l’utiliser comme levier thérapeutique. o Faire preuve d’empathie signifierait se réapproprier des faits commis. -Méthodologie: Nous utiliserons une méthodologie qualitative qui se basera sur deux vignettes cliniques issues d’entretiens semi-directifs. -Résultats: Deux conclusions principales se sont dégagées de nos recherches: premièrement, nous avons pu observer que certains AICS ne sont pas capables de ressentir de l’empathie pour leurs victimes alors que d’autres font preuve de cette capacité. Cela s’explique par des facteurs psychodynamiques qui viennent entraver le processus empathique. A titre d’exemples, la non-reconnaissance, les mécanismes de défense tels que le déni, la minimisation, la rationalisation morbide, les théories de l’esprit, mais aussi les distorsions cognitives, la détresse personnelle, l’alcool, les drogues, etc. entravent le processus empathique de certains AICS... Ensuite, nous avons également remarqué que lorsqu’un sujet reconnait les faits pour lesquels il est accusé et se les réapproprie, il est plus apte à présenter une capacité empathique envers sa victime, ce qui permet une mobilisation psychique dans une prise en charge thérapeutique |
| Disponible en ligne : | Oui |
| Département du TFE : | Psychologie |
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