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Titre : | La pandémie de Covid-19 (2020) |
Auteurs : | Patrick Berche |
Type de document : | Article |
Dans : | Revue de biologie médicale (356, Septembre-Octobre 2020) |
Article en page(s) : | p. 5-21 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Contagion ; COVID-19 ; Crise sanitaire ; Epidémies ; Pandémies ; SARS-CoV-2 ; Système immunitaire ; Virus |
Résumé : |
Fin 2019, apparaissent à Wuhan, en Chine, les premiers cas d'une pneumopathie atypique ressemblant au SARS. Cette maladie nommée Covid-19 est due à un coronavirus inconnu mis au jour en janvier 2020, le SARS-CoV-2. Ce virus va se répandre dans toute la Chine, obligeant les autorités au confinement de la population, puis sera à l'origine d'une pandémie gagnant par avion l'Europe, les États-Unis, l'Amérique du Sud, la Russie, l'Inde et l'Afrique... Il déclenche une maladie respiratoire bénigne dans 85 % des cas, mais pouvant évoluer vers une détresse sévère dans 15 % des cas. La Covid-19 épargne les enfants et entraîne une mortalité chez les personnes de plus de 695 ans et chez celles souffrant de comorbidités (diabète, hypertension artérielle, obésité...). Le virus est très contagieux avec un R0 à 2,5-3,5. Il entraîne dans les pays européens une létalité d'environ 0,6 % (nombre de décès par rapport à celui des personnes contaminées symptomatiques ou porteuses saines). Ce taux peut atteindre 10 à 12 % chez les sujets âgés ou fragiles. La Covid-19 évolue en deux phases : la première, avec des symptômes respiratoires bénins qui aboutit souvent à une rapide guérison, et la seconde, avec détresse respiratoire aiguë liée à une réponse inflammatoire intense ("orage cytokinique").
Le SARS-CoV-2 provient des chauves-souris et serait passé par un hôte intermédiaire, le pangolin. C'est un coronavirus à ARN simple brin de 30kb, enveloppé, assez résistant dans l'environnement, transmis par les gouttelettes salivaires et les aérosols des exhalations. Il se multiplie dans les cellules épithéliales du rhinopharynx, les pneumocytes de type II des alvéoles et les cellules endothéliales. Pour pénétrer les cellules, il s'attache au récepteur cellulaire ACE-2 (Angiotensin-Converting Enzyme 2), enzyme transmembranaire qui contrôle la tension artérielle. L'infection déclenche une réponse immunitaire mettant en jeu l'immunité innée, l'immunité cellulaire à lymphocytes T cytotoxiques et l'immunité humorale avec production d'anticorps neutralisants. Après la guérison, les patients sont protégés pour une durée encore indéterminée. Jusqu'ici, aucun traitement antiviral n'a démontré sa réelle efficacité. De très nombreuses recherches à travers le monde ont été lancées pour mettre au point un vaccin et des médicaments antiviraux spécifiques. Au 16 août 2020, on dénombrait dans le monde près de 21,87 millions de cas de Covid-19, dont 7702518 décès, chiffres largement sous-estimés. La seule prévention de la contamination demeure aujourd'hui le respect des mesures barrières (port du masque, lavage de mains, distanciation physique), en particulier pour les personnes âgées et fragiles. |
Disponible en ligne : | Non |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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Revue de biologie médicale. 356 (Septembre-Octobre 2020) | Périodique papier | Woluwe | Espace revues | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |