| Titre : | Accès direct au masseur-kinésithérapeute : l’avis des usagers du système de santé français. Étude exploratoire (2019) |
| Auteurs : | Maxime Hery-Goisnard ; Etienne Panchout ; Sarah Hoarau ; Mélissa Desneux ; Léo Langlais |
| Type de document : | Article |
| Dans : | Kinésithérapie, la revue (Vol. 19, n° 216, Décembre 2019) |
| Article en page(s) : | p. 33-38 |
| Note générale : | Doi : 10.1016/j.kine.2019.09.009 |
| Langues: | Français |
| Descripteurs : |
HE Vinci Accès aux soins ; Enquête ; Kinésithérapie (spécialité) ; Techniques de physiothérapie |
| Mots-clés: | Usager du système de santé |
| Résumé : |
Introduction
En 2019, l’accès direct au kinésithérapeute/physiothérapeute est possible dans plus d’une quarantaine de pays. Les études comparant ce modèle innovant de soin et le modèle usuel, nécessitant de consulter au préalable un médecin généraliste, sont nombreuses et tendent à démontrer des bénéfices en matière de coûts de santé ainsi qu’une augmentation de la satisfaction du patient. En France, les instances représentatives de la profession de Masseur-Kinésithérapeute (MK) souhaitent la mise en place d’un accès direct au MK. Cette étude a pour objectif d’évaluer la perception des usagers du système de santé français sur l’instauration potentielle d’un accès direct au MK. Méthode Il s’agit d’une étude qualitative transversale utilisant un questionnaire d’enquête auto-administré diffusé sur internet pendant un mois. Pour les analyses statistiques, nous avons utilisé des tests de Fisher et de Khi2. Le risque α est fixé à 5 %. Résultats Un total de 1122 réponses ont été retenues après vérification des critères d’inclusion. Au total, 90,2 % des répondants se déclarent favorables à l’instauration de l’accès direct au MK. Un total de 92 % déclarent qu’ils utiliseraient l’accès direct s’il était disponible en cas de nécessité. Une majeure partie des répondants pense que les MK sont compétents en diagnostic d’exclusion et différentiel dans le champ musculo-squelettique, ainsi que dans l’élaboration d’un traitement sans prescription médicale. Seulement, 26,2 % des répondants sont prêts à consulter un MK en accès direct sans remboursement. Discussion Les répondants font confiance aux MK pour les compétences nécessaires à l’accès direct, souhaitent pouvoir les consulter en première intention, et aimeraient bénéficier d’une prise en charge financière pour ce type de consultation. Une enquête avec plus de participants et un meilleur échantillonnage est nécessaire afin de pouvoir extrapoler ces résultats à tous les usagers du système de santé français. Conclusion Ce questionnaire montre que les usagers du système de santé français interrogés souhaitent un accès direct au MK. Deux éléments en rapport avec ce mode de consultation les questionnent : la prise en charge financière de ce mode de consultation et l’acquisition de compétences diagnostiques suffisantes et nécessaires par la formation des MK. |
| Disponible en ligne : | Oui |
| En ligne : | https://www-em-premium-com.ezproxy.vinci.be/article/1331941 |
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