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Titre : | Laccès direct en France : avis des masseurs-kinésithérapeutes libéraux concernant un besoin de formation quant à sa mise en place. Étude exploratoire (2019) |
Auteurs : | Alice Mangot |
Type de document : | Article |
Dans : | Kinésithérapie, la revue (Vol. 19, n° 216, Décembre 2019) |
Article en page(s) : | p. 13-17 |
Note générale : | Doi : 10.1016/j.kine.2019.09.006 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Accès aux soins ; Formation professionnelle ; France ; Kinésithérapie |
Résumé : |
Introduction
Laccès direct aux soins de kinésithérapie est effectif dans certains pays, comme lAustralie, le Québec, les Pays-Bas et le Luxembourg ; mais pas en France. Afin de comprendre les différences entre ces pays et la France, nous les avons comparés en termes de réglementation de la profession, de compétences du physiothérapeute, de la formation initiale, puis de la prise en charge des soins pour le patient. Les comparaisons effectuées ont comme base les recommandations de la WCPT. La différence principale retrouvée suite à ces comparaisons fut la formation initiale des kinésithérapeutes français avant la dernière réforme de 2015. Le but de cette étude exploratoire fut de recenser les avis des masseur-kinésithérapeutes libéraux concernant une éventuelle formation afin dagir en première intention. Méthode Cette étude fut réalisée via un questionnaire destiné aux masseurs-kinésithérapeutes libéraux français afin de savoir sils ressentent un besoin de formation quant à la mise en place de laccès direct. La question des compétences nécessaires et de la rémunération des séances sans ordonnance par lassurance maladie fut aussi posée. Résultats Le questionnaire a recueilli 119 réponses. Un total de 94,1 % (112/119) kinésithérapeutes libéraux sont prêts à se former. Les compétences proposées ont obtenu : 89,3 % (100/112) pour le « bilan et lévaluation clinique », 76,8 (86/112) pour « léducation thérapeutique du patient », 75,9 % (85/112) pour la « prévention et santé publique », 75,9 % (85/112) pour « la recherche en masso-kinésithérapie », 99,1 % (111/112) pour « lexpertise en masso-kinésithérapie ». Une solution proposée serait une rémunération plus élevée des bilans réalisés en première intention par lassurance maladie. Ce bilan justifierait les séances qui seraient prises en charge de la même façon que les séances actuelles. Conclusion Les masseurs-kinésithérapeutes libéraux concernés par le questionnaire ont exprimé un besoin de se former afin dintégrer laccès direct dans leur pratique. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://www-em-premium-com.ezproxy.vinci.be/article/1331934 |