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Titre : | Evaluation de la spasticité : apport de l'échelle de Tardieu (2001) |
Auteurs : | J.-M. Gracies |
Type de document : | Article |
Dans : | Motricité cérébrale (Vol.22, n° 1, Mars 2001) |
Article en page(s) : | p. 1-16 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Spasticité musculaireAutres descripteurs Echelle de Tardieu |
Résumé : | Parmi les patients souffrant de troubles moteurs après lésion du névraxe, nombreux sont ceux qui sont dénommés spastiques car ils ont développé un symptôme comum, qui est la réponse exagérée des muscles à leur propre étirement. Tardieu a montré comme l'exagération de cette réponse dépend de la vitesse de l'étirement. La reconnaissance de cette propriété fondamentale a conduit à une définition internationale de la spasticité comme le symptôme d'exagération de la réponse musculaire à l'étirement phasique, dépendante de la vitesse de cet étirement. Malheureusement, les lésions cérébrales pourvoyeuses de spasticité sont le plus souvent cause de nombreuses autres difficultés motrices plus handicapantes, en particulier la faiblesse motrice, les rétractions musculaires et articulaires, les changements d'extensibilité passive et de propriétés contractiles des muscles, et aussi de nombreuses formes d'hyperactivité musculaire autres que la spasticité. Parmi ces formes d'hyperactivité musculaire, les plus néfastes fonctionnellement sont d'origine descendante mais ont comme point commun une sensibilité au degré d'étirement tonique des muscles affectés : il s'agit des cocontractions spastiques - cocontractions antagonistes pathologiques déclenchées par un effort volontaire sur l'agoniste en l'absence d'étirement phasique -, et de la dystonie spastique- contractions musculaires permanentes en l'absence d'étirement phasique ou d'effort volontaire. Denny-Brown a montré que la dystonie spastique était sensible à l'étirement tonique, et nous attirons l'attention sur des résultats personnels suggérant que les cocontractions spastiques sont également sensibles au degré d'étirement tonique. Il n'existe pas de méthode clinique permettant de quantifier cocontractions spastiques et dystonie spastique au lit du malade. La seule mesure d'hyperactivité musculaire sensible à l'étirement disponible cliniquement est celle de la spasticité, parce que le stimulus étirement phasique peut être ajusté par l'examinateur et la réponse musculaire est relativement facile à coter, à condition d'utiliser une échelle d'évaluation pertinente. Nous discutons une échelle très utilisée dans la littérature (Ashworth) qui ne mesure pas la spasticité, mais un mélange de spasticité, de dystonie spastique et de résistance de tissus non contractiles (rétractions). Tardieu a apporté une solution limpide au problème classique de l'évaluation respective de la spasticité et des rétractions au lit du malade, en comparant les angles de réaction musculaire à l'étirement très lent et à l'étirement rapide. L'échelle proposée est basée sur sa méthode d'évaluation clinique et son adaptation en cotation semi-quantitative par Held et Pierrot-Deseilligny. Cette échelle, que nous suggérons d'appeler « Échelle de Tardieu », est représentée et discutée. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=http://www.em-premium.com/article/83637 |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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Motricité cérébrale. Vol.22, n° 1 (Mars 2001) | Périodique papier | Ixelles | Rez | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |