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Titre : | Le trouble déficitaire de lattention avec hyperactivité : données récentes des neurosciences et de lexpérience nord-américaine (2010) |
Auteurs : | F. Gonon ; Jean-Marc Guilé ; David Cohen |
Type de document : | Article |
Dans : | Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence (Vol. 58, n°5, Aout 2010) |
Article en page(s) : | p. 273-281 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Dopamine ; Enfant (6-12 ans) ; Héritage familial ; Hyperactivité ; Méthylphénidate ; Neurosciences ; Psychostimulant ; Trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité ; Trouble du déficit de l'attention |
Mots-clés: | TDAH |
Résumé : | En Amérique du Nord, le trouble déficitaire de lattention avec hyperactivité (TDAH) représente le trouble psychique le plus fréquent chez lenfant avec une prévalence de 7 à 9 %. La prescription de psychostimulants y touche des populations importantes depuis trois décennies. Cet article fait le point sur les hypothèses neurobiologiques concernant létiologie du TDAH et sur lexpérience américaine en matière de psychostimulants. La littérature récente montre que les hypothèses classiques dun déficit de dopamine ou de noradrénaline ne sont pas solidement établies. En labsence de théorie neurobiologique solide, lorigine biologique du TDAH est souvent justifiée par sa forte héritabilité. Nous rappelons ici qu« héritable » ne veut pas dire « génétique » et que de nombreux facteurs environnementaux prédisposent au TDAH. Les études récentes confirment que les psychostimulants sont relativement bien tolérés et soulagent rapidement les symptômes cardinaux du TDAH chez la plupart des enfants. Cependant, les enfants souffrant du TDAH présentent à long terme un risque accru de toxicomanie, délinquance et échec scolaire. Les études nord-américaines récentes montrent que le traitement par les psychostimulants na aucun effet, en positif comme en négatif, vis-à-vis de ces risques. En revanche, les interventions psychosociales en direction des enfants et de leurs parents diminuent efficacement ces risques ainsi que les troubles souvent associés au TDAH (anxiété, dépression, troubles externalisés). Ces interventions sont maintenant recommandées comme le traitement de première intention du TDAH. Cette remise en question des dogmes en matière de TDAH devrait inciter à valoriser lexpérience française en matière de pédopsychiatrie clinique et de psychopathologie. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=http://www.em-premium.com/article/261389 |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence. Vol. 58, n°5 (Aout 2010) | Périodique papier | Ixelles | Rez | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |