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Titre : | Lucia et ses mains « masculines »: de la dysmorphophobie adolescente au suspens de la sexuation (2006) |
Auteurs : | Liliane Goldsztaub, Auteur ; S. Dupont, Auteur |
Type de document : | Article |
Dans : | Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence (Vol. 54, n° 5, Septembre 2006) |
Article en page(s) : | p. 304-314 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Adolescence ; Dysmorphophobies ; Fétichisme (psychiatrie) ; Identité sexuelle ; Objet transitionnel ; Présentations de cas ; Troubles sexuels et troubles de l'identité sexuelle |
Résumé : | Cette étude porte sur les symptômes dysmorphophobiques de l'adolescence et sur leur rôle dans les processus psychiques de la sexuation. Les dysmorphophobies désignent des craintes quant à la possible dysmorphie, la possible « anormalité » d'une partie du corps. Ces craintes peuvent concerner tous les endroits du corps disponibles au regard, mais les dysmorphophobies à l'adolescence sont la plupart du temps associées, fantasmatiquement, à des signes de sexuation, même de façon très indirecte. Nous décrivons ainsi le parcours psychothérapeutique de Lucia, une adolescente de 17 ans, qui présente une dysmorphophobie des mains, à laquelle s'associent d'autres symptômes phobiques. Nous décrivons comment les symptômes de Lucia prennent un sens particulier quant à la réélaboration de ses imagos infantiles dans l'accession à son identité sexuée. Les mains « masculines » de Lucia semblent en effet être issues d'une identification mélancolique à son père perdu dans l'enfance. Parallèlement à l'analyse du parcours de Lucia, nous proposons une réflexion plus générale sur les rapports entre les dysmorphophobies adolescentes et les processus de la sexuation. Après avoir présenté le parcours psychothérapeutique de Lucia, nous nous intéressons à la notion de « dysmorphophobie » et à son histoire terminologique et conceptuelle. Puis nous nous penchons sur l'hypothèse, développée par plusieurs auteurs, selon laquelle le corps « dysmorphophobogène » serait un lieu intermédiaire entre investissement narcissique et objectal. Nous considérons ensuite la question de la fétichisation du corps dans les dysmorphophobies. Enfin, nous concluons avec notre hypothèse selon laquelle ces symptômes pourraient soutenir le suspens, même passager, de la sexuation à l'adolescence. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=http://www.em-premium.com/article/55214 |