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Titre : | Etude des comportements violents chez l'enfant : évaluation d'une série de 10 cas cliniques de trois à six ans (2002) |
Auteurs : | M. Welniarz |
Type de document : | Article |
Dans : | Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence (Vol. 50, n° 6-7, Novembre 2002) |
Article en page(s) : | p. 525-530 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Agressivité ; Enfant d'âge préscolaire (2-5 ans) ; Hyperactivité ; Trouble de la conduite ; Trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité ; Trouble du déficit de l'attention ; Trouble oppositionnel avec provocation (TOP) ; ViolenceAutres descripteurs Enfant violent |
Résumé : | L'auteur présente l'étude d'une série de 10 cas cliniques d'enfants qui ont consulté entre l'âge de 30 et de 40 mois un centre Médico-Psychologique de secteur pour une symptomatologie principalement composée de violence et d'agressivité. Pour délimiter le champ de l'étude nous avons écarté les cas où les enfants avaient subi des carences, des mauvais traitements graves ou bien qui avaient été séparés plus de quelques jours de leur mère au cours des premières années de la vie. Nous avons ainsi éliminé les défauts d'étayage les plus manifestes chez lesquels la survenue de réactions violentes est banale, le plus souvent en relation avec une pathologie limite de l'enfance. Dans un même ordre d'idée nous avons également exclu de l'étude les enfants présentant des troubles psychotiques. Une nouvelle évaluation est réalisée trois ans après sous la forme d'un questionnaire adressé par voie postale aux parents. Ce questionnaire comprend : des questions générales sur l'évolution de l'enfant et de la famille, un questionnaire abrégé de Conners pour parents et une adaptation des items de l'échelle OAS (overt aggression scale) de Yudovsky. Après avoir exposé les limites méthodologiques de l'étude d'une série de cas cliniques nous analysons quelques résultats. La constatation la plus importante est que l'on note une réduction notable des conduites violentes dans la plupart des cas ; par contre chez plus de la moitié de ces enfants des conduites d'opposition sont apparues. Ces conduites d'opposition, semblant de meilleur pronostic évolutif, font poser l'hypothèse d'une tentative de structuration de la personnalité de l'enfant. Après avoir discuté quelques organisations psychodynamiques rencontrées chez les enfants de cette série de cas et le rôle des perturbations de la sphère familiale dans l'évolution des troubles, l'auteur conclut en soulignant l'intérêt des interventions thérapeutiques précoces à visée préventive. D'autres études, sur une plus large échelle et avec une méthodologie plus rigoureuse, seraient souhaitables pour valider ces résultats. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=http://www.em-premium.com/article/19494 |