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Titre : | Excitation : facteur de violence ou facteur d'intégration du moi? (2002) |
Auteurs : | Marie-Michèle Bourrat |
Type de document : | Article |
Dans : | Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence (Vol. 50, n° 6-7, Novembre 2002) |
Article en page(s) : | p. 429-433 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Excitation ; GROUPE THERAPEUTIQUE ; Moi ; Violence |
Résumé : | L'excitation apparaît comme l'axe central de l'organisation de la personnalité de nombreux enfants que nous voyons en consultation. Derrière des comportements apparemment opposés, pouvant aller d'une grande agitation à une quasi totale inhibition, les mécanismes sont semblables : c'est d'abord avec leur corps et leur motricité, par leur comportement et non par leur élaboration mentale, qu'ils expriment quasi directement, sans l'épaisseur du psychique, leurs affects et leurs mouvements psychiques. Avant de pouvoir accéder à la parole, ces enfants ont besoin d'expérimenter, de vivre des situations, des émotions et par-là de pouvoir se les représenter. Loin d'être rejetée, l'excitation va au contraire devenir le pivot central du traitement, elle est au coeur du travail psychanalytique de groupe. Sa première fonction est d'être « réanimatrice » et de permettre la représentation, et la symbolisation, précurseurs indispensables des mécanismes de pensée. L'excitation utilisée, par les thérapeutes, loin d'être source de désorganisation permet la structuration du « Moi » et le retour à une ambivalence. C'est le seul moyen d'élaborer psychiquement une aire transitionnelle qui assure une non-collusion entre fantasme et réalité et qui permet ainsi de limiter le recours à une violence destructrice soit du sujet soit de l'objet. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=http://www.em-premium.com/article/19477 |