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Titre : | Enquête catamnestique de 55 expertises médico-judiciaires après viols incestueux (2002) |
Auteurs : | R. Brunod ; C. Angèle ; B. Cazenave ; H. Raso |
Type de document : | Article |
Dans : | Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence (Vol. 50, n° 1, Février 2002) |
Article en page(s) : | p. 41-48 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Enfant abusé sexuellement ; Inceste ; Prise en charge psycho thérapeutique ; Viol |
Résumé : | La révélation des relations incestueuses et la condamnation des coupables sont maintenant effectives depuis plusieurs années. Il nous est donc paru possible d'étudier le devenir des victimes à distance du procès. Dans ce but, nous avons proposé une consultation à 55 jeunes filles victimes d'inceste pendant l'enfance et qui avaient été l'objet dune expertise médico-psychologique au cours de l'instruction. Treize d'entre elles seulement (soit 14 de la population concernée) ont pu se présenter à cette évaluation. Une seule avait bénéficié dune aide psychothérapique dès la révélation des faits. Cinq autres en avaient bénéficié après le procès, c'est à dire plus d'un an après la révélation. Les symptômes les plus souvent observés trois à huit ans après l'expertise sont des troubles anxieux, une humeur dépressive avec perte d'estime de soi, des plaintes somatiques et une dysfonction sexuelle. L'efficacité de la psychothérapie a semblé bonne sur la culpabilité et l'anxiété mais plutôt faible sur la tristesse et les troubles sexuels. Nous voudrions attirer l'attention sur les difficultés psychiques rencontrées par les fillettes lors de la révélation du crime. Tout d'abord, elles éprouvent des sentiments ambivalents pour leur père ou beau-père qui était le plus souvent un « bon-travailleur-bon-père-de-famille ». Ensuite, elles ont à affronter les sarcasmes de certains membres de leur famille qui leur reprochent, plutôt qu'à l'accusé, la dislocation de la famille et les conséquences financières de l'emprisonnement du père. Ces éléments sont une des sources majeures du sentiment de culpabilité qu'éprouvent ultérieurement les victimes. Outre la prise en compte des répercussions matérielles de l'incarcération de l'agresseur, un travail psychothérapique auprès de la mère et de la fratrie semble indispensable pour éviter la mise en question de celle qui semble être à l'origine de la révélation. Dans notre enquête, aucune mère ni aucun membre de la fratrie n'avait reçu de soutien psychothérapique contrairement à certains violeurs qui avaient commencé à bénéficier d'un travail individuel ou de groupe. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=http://www.em-premium.com/article/163692 |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence. Vol. 50, n° 1 (Février 2002) | Périodique papier | Ixelles | Rez | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |