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Titre : | Enaden : centre de crise pour toxicomanes |
Auteurs : | Pulsations RTBF |
Type de document : | Document multimédia |
Année de publication : | 1995 |
Format : | DVD |
Descripteurs : |
HE Vinci Aide psycho-médico-sociale ; Méthadone ; Sevrage ; Troubles liés à une substanceAutres descripteurs Centre enaden |
Résumé : | Centre de crise pour toxicomanes au coeur de «Pulsations», Accros, toujours sur la ligne blanche..., Tentative de réponses sur le vécu et la fragile efficacité des cures de «désintox»., Vaste et délicat sujet que ceux consacrés régulièrement à la toxicomanie, pourtant de plus en plus douloureusement d'actualité. Comment apporter un angle nouveau et un regard différent sur un thème où tout semble avoir été dit et redit, écrit et réécrit ? Tel est le pari que semble avoir relevé le magazine «Pulsations» de Karin Rondia. Même sans avoir vu un quart de seconde de l'émission de ce soir, on ne peut qu'encourager ce genre d'initiative. En effet, bien que la toxicomanie soit un des phénomènes de société les plus importants de cette fin de siècle, c'est un magazine médical qui choisit de traiter le propos. C'est somme toute assez logique puisque, quoi qu'on en dise, la drogue (on parle évidemment d'héroïne, d'ecstasy ou de calmants) reste avant tout liée à une souffrance d'individus., «IL N'Y A PAS UNE PERSONNALITÉ TYPIQUE DU TOXICOMANE», Les caméras de la RTBF se sont installées pendant trois semaines au centre de crise pour toxicomanes Enaden, à Bruxelles. Ce centre d'hébergement considéré comme un centre d'hospitalisation classique peut accueillir jusqu'à dix personnes sous «contrat». Interdiction de consommer alcool et drogues, des tests d'urines surprises sont d'ailleurs effectués sporadiquement, pas de sorties pendant quinze jours et pas de coup de téléphone la première semaine. Si la durée du séjour ne dépasse pas vingt jours, beaucoup ne tiennent pas le coup. La première constatation qui s'impose, même si elle n'est pas nouvelle, est d'arrêter les amalgames en cessant de considérer le toxicomane comme un menteur et un manipulateur. De plus, il n'y a pas de portrait-robot type du toxicomane. Le seul point commun est d'être arrivé à un point de non retour en matières de drogues et de trouver la porte du centre ouverte comme bouteille à la mer. La population d'Enaden oscille entre 18 et 30 ans et devrait amplement suffire à alerter les pouvoirs publics tant ceux-ci risquent d'être dépassés d'ici quelques années par une toxicomanie beaucoup plus jeune, et bien que ce ne soit pas le sujet de ce soir, les exemples de gamins et gamines de 15, 16 ans dépendant à l'ecstasy appellent à la vigilance. A grand renfort d'entretiens de pensionnaires, «Pulsations» dresse dans sa première partie d'émission une tendance qui est contradictoire. Si ces malades sont convaincus de perdre leur temps, leur fierté et leur identité en faisant la chasse à la poudre et sont lassés comme Patricia (24 ans) de courir depuis sept ans après ma première défonce, mais comme elle ne vient pas, autant arrêter, d'autres, comme Philippe n'en peuvent plus, j'ai trop besoin de came. NÉCESSITÉ D'UN SUIVI PSYCHOTHÉRAPEUTIQUE Les analyses du personnel médical par rapport au sevrage sont plus catégoriques. Autant les toxicomanes sont persuadés que leurs problèmes vont disparaître avec l'arrêt des produits, ce qui n'est qu'une utopie; autant il est primordial de les entourer psychologiquement. L'émission s'attarde également sur le controversé débat lié à la méthadone. Si la durée d'action de cet opiacé est quatre fois plus long que l'héroïne et permet au toxicomane d'avoir une vie sociale normale, un psychologue d'Enaden précise que nous sommes là pour soigner des gens malades et pas pour trouver des remèdes à une société qui l'est. Toutefois, il est quasi certain que ces gens malades ont déjà eu des difficultés sociales au moment de l'adolescence. Karin Rondia aurait pu rappeler l'importance de la cellule familiale comme lieu d'écoute et de dialogue tant primordial que privilégié. Et si la réussite de centres comme celui présenté ce soir est de permettre aux toxicomanes de retrouver ses balises et sur le plan social et sur le plan professionnel, le plus difficile reste à faire. La tolérance, qu'on ne trouve pas en pharmacie, peut également servir d'antidote virtuel. A moins qu'il ne soit trop tard, comme dans certains cas aussi... PHILIPPE MANCHE |
Disponible en ligne : | Non |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
L_27_3207 | CD audio, CD-Rom, DVD | Ixelles | Rez | Prêt autorisé Disponible |