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Titre : | Les opioïdes ne sont pas inoffensifs pour notre santé (2019) |
Auteurs : | Caroline Lebbe ; Rose-Marie Ntahonganyira |
Type de document : | Article |
Dans : | MC-Informations (275, Mars 2019) |
Article en page(s) : | p. 33-42 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Belgique ; Dangerosité ; Dépendance ; Douleur ; Douleur cancéreuse ; Douleur chronique ; Morphine ; Tumeurs |
Mots-clés: | Opioïdes |
Résumé : | La consommation dopioïdes est en augmentation dans notre pays. Ces dérivés de la morphine sont utilisés pour le traitement de la douleur. Surtout pertinents en cas de douleur cancéreuse, ils nen sont pas moins utilisés pour le traitement de la douleur chronique non cancéreuse. Or, ces médicaments ne sont pas sans danger : ils entraînent de nombreux effets indésirables et de la dépendance.Quen est-il de la consommation de ces médicaments dans notre pays ? Daprès une comparaison internationale, la Belgique nest pas très bien placée. De son côté, lINAMI a déjà mis en évidence que le nombre dutilisateurs a doublé de 2006 à 2016, amenant à près de 10% le pourcentage de la population belge ayant recours aux opioïdes.Nous avons voulu en savoir plus en analysant les données de facturation de la MC (environ 4.600.000 membres, soit 41% de la population belge) pour la période 2010 à 2017 : Le nombre dutilisateurs dopioïdes est en croissance rapide. Cest surtout le cas pour loxycodone, le fentanyl et le tramadol. Au sein des membres de la MC, en 2017, la prévalence des utilisateurs dopioïdes est de lordre de 8,7%. Elle est plus élevée en Wallonie (12%), chez les bénéficiaires de l intervention majorée (15%), chez les femmes (11%), chez les plus de 60 ans (13,5% pour les 61-75 ans ; 19,6% pour les 76 ans et plus) et chez les patients cancéreux (25%). Plus inquiétant : en 2017, parmi les utilisateurs dopioïdes, 55.000 dentre eux en ont un usage chronique, bien que nayant pas de cancer. Le nombre absolu dutilisateurs à usage chronique pour une douleur non cancéreuse est en croissance (17% sur la période étudiée).Pourtant, il ny a pas vraiment de preuves de lefficacité des opioïdes en cas de douleur chronique non cancéreuse. Les recommandations en la matière sont claires : il faut favoriser lapproche multidisciplinaire, incluant des mesures non médicamenteuses. Et si un traitement médicamenteux s impose, il faut alors en première intention recourir aux analgésiques non opioïdes. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://www.mc.be/media/CM-INFO-FR-275-10433-LR_tcm49-58222.pdf |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
MC-Informations. 275 (Mars 2019) | Périodique papier | Louvain-la-Neuve | Etagère des revues | Prêt autorisé Disponible |