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Titre : | Le comportement d'automédication chez les plus de 65 ans : une étude qualitative en médecine générale (2017) |
Auteurs : | Jérôme Palazzolo |
Type de document : | Article |
Dans : | NPG (vol. 17, n° 97, février 2017) |
Article en page(s) : | p. 63-69 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Automedication ; Relations entre professionnels de santé et patients ; Relations médecin-patient ; Sujet âgé |
Résumé : | L'automédication est utilisée par 80 % des adultes de la population française qui désirent participer activement à leur santé. Internet attire 71 % des patients soucieux de se renseigner sur leur santé. Les patients utilisent des médicaments qu'ils peuvent acheter sans prescription ou antérieurement prescrits, inutilisés et conservés, ce qui les exposent à des risques importants de mésusage. L'objectif principal de cette étude était de répertorier les différents comportements d'automédication des sujets âgés. Pour cela, une étude qualitative par entretiens semi-directifs a été conduite sur des patients de plus de 65 ans en ambulatoire. Trois cent quarante patients ont été inclus dans l'étude. Le recours à l'automédication était subordonné à la connaissance antérieure du symptôme (100 % des cas). Douleurs (100 % des cas), mal de tête (46 % des cas) et rhume (46 % des cas) dominaient les motifs de recours à cette pratique. La confrontation à un symptôme inconnu amenait les patients à consulter leur médecin (100 % des cas). L'automédication était réflexe et symptomatique pour 69 % des patients. Internet était cité par 85 % des patients comme source d'information santé, cependant seuls 39 % des patients étaient préoccupés par la fiabilité des sites consultés. La possibilité d'achat de médicaments en supermarché était préférée (77 % des cas) à l'achat de médicaments sur Internet (15 % des cas). Le paracétamol était le médicament le plus utilisé. Quarante-sept pour cent des sujets étaient persuadés de l'innocuité des médicaments d'automédication. Pour 70 % des patients, le médecin généraliste devrait avoir un rôle d'accompagnement. L'utilisation des médicaments d'automédication peut conduire à des problèmes iatrogéniques (notamment l'augmentation des interactions médicamenteuses). L'automédication n'est pas un comportement anodin et le rôle du médecin généraliste en matière de prévention, d'information, et d'accompagnement à l'automédication est primordial. Il est essentiel d'inclure l'automédication au sein de l'interrogatoire de tous les patients ; c'est un aspect de la relation soignant-soigné à part entière. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.em-premium.com/article/1103791 |