Login
Communauté Vinci
Extérieur
Si votre nom d'utilisateur ne se termine pas par @vinci.be ou @student.vinci.be, utilisez le formulaire ci-dessous pour accéder à votre compte de lecteur.
Titre : | Le financement de la prise en charge des escarres par PATHOS est-il suffisant en EHPAD ? (2013) |
Auteurs : | D. Mallay, Auteur ; L. Champion, Auteur ; P. Manckoundia, Auteur |
Type de document : | Article |
Dans : | NPG (77, Oct. 2013) |
Article en page(s) : | p. 267-279 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Coûts des soins de santé ; Escarre ; Financement des soins de santé |
Mots-clés: | Résidences pour personnes âgées |
Résumé : | Ce travail tente dobjectiver le coût respectif des escarres en phase de dépistage, préventive ou curative, puis dévaluer si les moyens alloués aux EHPAD pour les prévenir ou les traiter sont suffisants et peuvent répondre à cet important problème de santé publique. Nous avons évalué le coût journalier sur la base des dépenses matérielles et humaines pour toutes les phases de prises en charge. Nous avons ensuite comparé ce qui était pris en charge par PATHOS et ce qui ne létait pas. Lapproche économique de ce travail montre que les financements alloués ne représentent que 73,54 % du budget global dépensé pour la prise en charge des escarres (4083). Le coût de la phase de dépistage est de 2214,90 dont 671,14 ne sont pas financés, 828,39 pour la prévention dont rien nest pris en charge par PATHOS et de 1039,71 pour la phase de traitement dont 409,34 ne sont pas financés. Ces différences sont essentiellement liées à labsence de prise en compte par PATHOS de la partie préventive (100 %), à un déficit sur le dépistage (30,31 %) et à une insuffisance de financement de la phase de traitement (39,37 %) touchant essentiellement les escarres de stades I et II. Le déficit de financement est aussi lié à une prise en charge peu reconnue par la dépendance. Ce travail retrouve des données économiques similaires à celles de la littérature traitant de ce sujet. Il montre combien la prévention est cliniquement et économiquement efficace. Il interroge cependant les bases sur lesquelles les financements sont fondés pour répondre au traitement curatif et préventif. |
Disponible en ligne : | Oui/Non |