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Titre : | La mamie qui n'arrêtait pas de pleurer (2017) |
Auteurs : | Daniel Shalev |
Type de document : | Article |
Dans : | Cerveau & psycho (90, Juillet-Août 2017) |
Article en page(s) : | p. 23-26 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Émotions ; Lésions encéphaliques |
Mots-clés: | Présentation de cas |
Résumé : |
Étrange cas, que celui de Maddie. À son admission aux urgences, elle pleure... comme une madeleine. D'une certaine façon, on peut la comprendre. Elle vient de subir un sacré choc : elle qui menait jusqu'alors une retraite agréable, partageant son temps entre des voyages et des visites à sa famille, vient de faire un AVC. Un matin, en se réveillant, elle est incapable de remuer la moitié gauche de son corps. Son mari appelle les secours et reçoit le diagnostic : dans le cerveau de Maddie, des vaisseaux cérébraux irriguant une partie du tronc cérébral ont été obstrués. La région concernée porte un nom bizarre : le « pont », à cause de sa position stratégique entre le cerveau et la moelle épinière, où sont transmis les messages nerveux de l'un à l'autre. À l'hôpital, le personnel se mobilise pour lui faire passer des batteries de tests, car il faut à la fois savoir où s'est produit l'AVC et essayer d'évaluer les risques d'un nouvel accident. Vous comprendrez alors pourquoi Maddie pleure... Et pourtant, la réalité est bien différente de celle qu'on imagine : la patiente ne pleure ni de détresse ni d'angoisse. Son état s'améliore ; les médecins lui ont prescrit des médicaments qui régulent sa tension artérielle, son cholestérol et sa coagulation ; elle vient de quitter les urgences pour intégrer le service de rééducation. Elle-même en convient : cela va mieux. Elle remarque que sa façon de parler, réduite à un murmure quelques jours plus tôt, est redevenue plus claire. Et pourtant, les larmes continuent de couler. Maddie pleure en toutes circonstances. Quand son mari vient la voir, quand il repart, pendant les séances de rééducation, les visites des médecins, les repas ou quand elle prend son bain. Le seul moment où cela s'arrête, c'est pendant son sommeil. Et comme on peut s'en douter, tout cela entraîne un cortège de désagréments pour elle comme pour son entourage : en service de réanimation, c'était déjà ennuyeux, mais alors, dans la section de rééducation, quel embarras ! Les séances sont interrompues à tout bout de champ par ses sanglots qui finissent par avoir raison de la patience des thérapeutes. À bout de nerfs, ceux-ci mettent un terme de manière prématurée à leur consultation. |
Disponible en ligne : | Non |
Exemplaires (2)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
Cerveau & psycho. 90 | Périodique papier | Ixelles | Rez | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |
CerPsy 2017 P 90 | Périodique papier | Woluwe | Espace revues | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |