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Titre : | Animaux de compagnie : pourquoi tant d'amour ? (2015) |
Auteurs : | D Yuhas |
Type de document : | Article |
Dans : | Cerveau & psycho (71, Septembre-Octobre 2015) |
Article en page(s) : | p. 80-87 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Animal ; Psychologie ; Relation ; Thérapeutique |
Résumé : |
Pour mes 10 ans, j'ai eu un chiot. J'étais si émue je voulais un chien depuis toujours que j'ai éclaté en sanglots. Pendant les quatorze années qui ont suivi, Happy, un beagle, a conquis tous ceux qui l'approchaient. Et à sa mort, nous avons porté le deuil, comme pour n'importe quel être cher. Savez-vous qu'on dénombre aujourd'hui plus de 300 millions d'animaux de compagnie aux États-Unis et quelque 63 millions en France ? Statistiquement, ils sont présents dans un foyer sur deux. Qu'ils soient à écailles ou à plumes, à poils ou à ailerons, ce sont toujours un peu des membres de la famille. D'ailleurs, sur l'année 2014, les Américains ont dépensé 50 milliards d'euros pour leurs compagnons préférés et les Français 4,3 milliards d'euros. Sans compter les innombrables heures passées à les dorloter Pourquoi un tel investissement économique et affectif ? Les motivations pour s'offrir un animal de compagnie ont beau se ressembler aussi peu qu'un cheval et un poisson rouge, quelques points communs se dégagent. « Tout est une question de psychologie humaine », déclare Pauleen Bennett de l'université La Trobe, en Australie. « Les animaux nous aident à satisfaire nos besoins relationnels. » Ils détournent pour cela les mécanismes biologiques et sociaux qui nous lient d'ordinaire à nos semblables. Pour notre plus grand bien, selon nombre d'études et d'enquêtes : effet anti-stress, opportunités de rencontre, satisfaction profonde de s'occuper d'un autre être vivant Longue est la liste de ce que les animaux nous apportent ! Instinctivement, ils nous attirent dès le plus jeune âge. En 2013, la psychologue Vanessa LoBue et ses collègues de l'université Rutgers aux États-Unis, ont laissé le choix à des bébés âgés de 1 à 3 ans de jouer avec des animaux ou avec des jouets inanimés. Bilan : les nourrissons ont passé plus de temps avec les bestioles, même quand il s'agissait d'espèces aussi peu ragoûtantes que des serpents ou des araignées ! Nous aurions même des cellules spécialisées dans la reconnaissance des animaux, comme l'a découvert en 2011 l'équipe de Christof Koch, de l'institut Allen pour les sciences du cerveau aux États-Unis. Au cur de l'amygdale, un centre cérébral des émotions, se tapissent en effet des neurones qui s'allument spécifiquement pour des images d'animaux. Ainsi, les sentiments intenses que ces derniers nous inspirent s'ancreraient en profondeur dans le cerveau. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | http://www.cerveauetpsycho.fr/ewb_pages/a/article-animaux-de-compagnie-pourquoi-tant-d-amour-35790.php |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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CerPsy 2015 P 71 | Périodique papier | Woluwe | Espace revues | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |