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Titre : | Le pied de la polyarthrite rhumatoïde (2016) |
Auteurs : | Maurice Bouysset |
Type de document : | Article |
Dans : | Revue du podologue (67, 2016) |
Article en page(s) : | p. 7 |
Note générale : | 10.1016/j.revpod.2015.12.002 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Pied ; Polyarthrite rhumatoide |
Résumé : |
La polyarthrite rhumatoïde (PR) atteint le pied dans 90 % des cas, c’est dire que les podologues sont très concernés par ses lésions. Les prothèses des hanches et des genoux, puis les biothérapies ont transformé le devenir fonctionnel des patients. Il s’ensuit que la gêne fonctionnelle due au pied et à la cheville apparaît plus évidente.
Le traitement doit d’abord être général et contrôler la synovite rhumatoïde qui affaiblit les éléments de contention du pied. Un doute sur la présence d’un rhumatisme inflammatoire impose une recherche étiologique. Une confirmation diagnostique permettra l’instauration précoce (ce dernier point est essentiel) d’un traitement de fond. La présence d’un trouble statique du pied est plutôt une indication d’un traitement orthétique préventif. Bien sûr, l’agressivité locale de la maladie intervient dans cette indication. Des conseils de chaussage doivent être prodigués au patient. À l’arrière-pied, les orthèses correctrices doivent être prescrites à la moindre atteinte inflammatoire, articulaire et du tendon du muscle tibial postérieur. La difficulté du chaussage, notamment dans les formes non chirurgicales, doit inciter à la prescription de chaussures sur mesure. Tous les autres traitements médicaux sont précieux pour diminuer la douleur, la tendance à la déformation, et au final favoriser la vie quotidienne du patient. Des orthèses ou des chaussures palliatives sont utiles en cas de contre-indication chirurgicale. Les données cliniques prédominent dans l’indication du traitement local. Les examens d’imagerie prescrits dans un but précis sont un complément souvent indispensable. Au final, le nombre des indications chirurgicales devrait diminuer avec les traitements biologiques actuels. À l’avant-pied, elles concerneront plutôt la résection des têtes métatarsiennes latérales avec arthrodèse de la première articulation métatarsophalangienne. À l’arrière-pied, c’est surtout l’arthrodèse, plutôt sous-talienne et médiotarsienne, qui sera utilisée. L’expérience de chirurgiens orientés sur la pathologie du pied est un atout supplémentaire. C’est particulièrement vrai pour l’indication de prothèse de cheville. En résumé, l’évolution de la PR est connue et donc prévisible. L’élément important à ne pas négliger reste, pour le podologue comme pour le médecin praticien, la surveillance clinique qui permet d’ajuster la thérapeutique. Dans l’idéal, la coopération de tous les agents de soins est précieuse. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.em-premium.com/article/1032583 |