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Titre : | La presbyacousie a changé : c’est une maladie ! (2018) |
Auteurs : | Séverine Leusie ; Béatrice Madero ; David Aubel ; et al. |
Type de document : | Article |
Dans : | La revue de gériatrie (Vol. 43, n° 7, SEPTEMBRE 2018) |
Article en page(s) : | p. 389-399 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Aidants ; Complications ; Isolement ; Orthophonie ; Presbyacousie ; Rééducation et réadaptation |
Mots-clés: | Déni ; Aides auditives |
Résumé : | Beaucoup pensent que la presbyacousie n’est pas une maladie et donc qu’elle ne peut pas avoir de complication. Dans ces conditions, toutes les conséquences de la baisse d’audition ne seront jamais rattachées à la bonne cause. Le GRAPsanté pense qu’au contraire la presbyacousie est une vraie maladie. Compte tenu de leur gravité, les complications qui surviennent et qui elles non plus n’ont pas de traitement peuvent et doivent être prévenues. Ces complications sont sérieuses. Le primum movens est l’isolement. Cet isolement est la conséquence des troubles de la communication et engendre des troubles du caractère, des troubles de l’humeur et des troubles cognitifs. La presbyacousie touche une très grande majorité des plus de 60 ans. Si on a pu considérer qu’il s’agissait d’un vieillissement naturel de l’oreille, il faut maintenant la considérer comme une maladie évolutive jusqu’à la mort qui entraîne des complications d’autant plus importantes qu’on ne les rattache pas à leur cause. Son caractère sournois dans tous les domaines la rend redoutable, puisque même le malentendant ne se rend pas compte qu’il est sourd et refuse de se traiter. Le seul traitement palliatif connu actuellement est le port de deux aides auditives qui permettent pendant quelques temps de beaucoup mieux entendre mais pas forcément de comprendre ce qui est entendu surtout dans le bruit. Nous avions présenté un article sur la presbyacousie en 2011, mais les études que nous avons faites et notre expérience dans une prise en charge plus complète nous ont fait changer notre regard sur cette pathologie. Elle présente trois périodes qui chacune a des caractères propres et une prise en charge différente. Le traitement curatif étant impossible il faut prévenir et ensuite tenter de ralentir l’évolution qui dégrade l’audition sans répit sur une trentaine d’années. Il est très important de la dépister très tôt avec l’acoumétrie vocale à la voix chuchotée, puis pendant la période subclinique, de faire porter deux aides auditives et d’entreprendre une éducation orthophonique avec un aidant. Si la découverte se fait plus tard, l’appareillage est tout aussi indispensable et la prise en charge orthophonique encore plus nécessaire. Cette prise en charge implique obligatoirement un aidant et la rééducation doit viser à combler les déficits dès leur apparition. Malheureusement on voit encore des presbyacousiques au stade des complications. Les succès seront plus modestes, pour autant il ne faut pas baisser les bras, il y a encore beaucoup à faire pour ces personnes afin de leur éviter la maltraitance que constituerait leur abandon. C’est malheureusement ce que l’on constate actuellement dans les EHPAD |
Disponible en ligne : | Non |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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La revue de gériatrie. Vol. 43, n° 7 (SEPTEMBRE 2018) | Périodique papier | Woluwe | Espace revues | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |