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Titre : | Lobésité diminue le maintien thérapeutique des traitements biologiques de seconde ligne après échec dun anti-TNF de première ligne au cours de la polyarthrite rhumatoïde (2015) |
Auteurs : | Florenzo Iannone, Auteur ; Rosalinda Fanizzi, Auteur ; Antonella Notarnicola, Auteur |
Type de document : | Article |
Dans : | Revue du rhumatisme (Vol. 82, n°4, juillet 2015) |
Article en page(s) : | pp.230-235 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Indice de masse corporelle ; Obésité |
Résumé : |
Objectif Lobjectif de cette étude a été dévaluer si lindice de masse corporelle (IMC) influence le maintien thérapeutique dun traitement biologique de deuxième ligne chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde (PR) après échec dun anti-TNF de première ligne. Méthodes À partir dune cohorte longitudinale, nous avons analysé 292 patients atteints de PR (66 obèses, 109 en surpoids et 117 de poids normal) traités par un anti-TNF en première ligne de biothérapie. Les patients arrêtant ce traitement étaient suivis sils débutaient un traitement biologique de deuxième ligne. Nous avons analysé, pour chaque ligne de biothérapie, le maintien thérapeutique par analyse des courbes de Kaplan-Meier et lobtention dune rémission à 12 mois daprès le score DAS28. Les facteurs prédictifs initiaux de lévolution sous traitement ont été évalués par analyse de régression de Cox. Résultats Le maintien thérapeutique dun premier anti-TNF était plus faible chez les patients obèses (39,4 %) que chez ceux ayant un poids normal (49,1 %), mais la différence nétait pas statistiquement significative. Les patients obèses avaient le hazard ratio (HR) pour larrêt du premier anti-TNF le plus élevé (HR 1,64 ; IC 95 % : 1,022,62 ; p = 0,04) et le plus faible pourcentage de rémission DAS28 à 12 mois (p = 0,04). Chez les 97 patients (24 obèses, 36 en surpoids, 37 de poids normal) qui ont débuté une biothérapie de deuxième ligne autre quun anti-TNF, le maintien thérapeutique était plus faible chez les patients obèses (43,5 %) par rapport aux patients de poids normal (80 %, p = 0,04). Lobésité était encore prédictive de larrêt du traitement (HR 2,9 ; IC 95 % : 1,088,45 ; p = 0,04). De manière significative, le pourcentage de patients obèses atteignant une rémission à 12 mois était le plus faible (12 % ; p = 0,004). Conclusion Notre étude montre que les patients obèses atteints de PR répondent faiblement à une biothérapie non anti-TNF de deuxième ligne après échec dun anti-TNF en première ligne. |
Accès : | Article disponible sur EM-Premium via le proxy de la HE Vinci |
Disponible en ligne : | Oui |