| Titre : | Muscle biceps brachial (2015) |
| Auteurs : | Michel Dufour |
| Type de document : | Article |
| Dans : | Kinésithérapie, la revue (163, Juillet 2015) |
| Article en page(s) : | p. 18-19 |
| Langues: | Français |
| Descripteurs : |
HE Vinci Anatomie |
| Mots-clés: | Muscle biceps brachial |
| Résumé : |
Muscle bien connu, le biceps brachial est un muscle que l’on voit bien de face. C’est donc la vue antérieure qui s’impose pour le découvrir de part en part. De là on peut envisager des coupes qui permettront de montrer ses rapports principaux. Si l’on ne veut pas multiplier ces derniers croquis, on peut s’en tenir à une, près de l’origine, une en plein corps charnu, et une près de la terminaison. Cela dit, on pourrait ajouter aussi une vue latérale de la glène, montrant les insertions sur le tubercule supra-glénoïdien et le coracoïde, ainsi qu’une vue médiale de l’extrémité supérieure du radius, montrant la tubérosité bicipitale (représentations non faites ici) : • la vue antérieure correspond au plan frontal, est une figure haute et étroite. Elle peut occuper toute la place et être située à gauche, puisque c’est le sens de lecture et qu’elle propose la réponse en totalité. On y voit que l’origine est double (même si cette partie pourrait prétendre à un croquis supplémentaire pour « zoomer » sur les détails, comme évoqué ci-dessus) (Figure 1). On note la réunion des deux chefs d’origine, depuis le tubercule supra-glénoïdien et le processus coracoïde, puis le longement médial du canal brachial, l’arrivée au coude et la délimitation des gouttières bicipitales médiale et latérale, ainsi que l’expansion médiale au fascia antébrachial et la terminaison sur le radius (elle aussi pouvant faire l’objet d’un croquis supplémentaire, ainsi qu’évoqué précédemment) ; • la coupe transversale, si fréquente pour visualiser les rapports, mérite ici, au minimum, d’être triplée : origine, trajet, terminaison, ainsi que nous l’avons annoncé en introduction. On peut alors les superposer, en les plaçant à droite du croquis précédent et en les situant en regard du niveau de coupe sur la vue antérieure toute proche. Ces coupes peuvent être présentées « à plat », ce qui est le plus simple. Ici, elles sont représentées avec une petite perspective oblique « pour jouer » et faire un clin d’œil esthétique, c’est tout : ∘ la coupe passant par le sillon intertuberculaire montre les rapports du long biceps, dans ce sillon, et ceux du court biceps, accolé au coraco-brachial et en rapport avec la fosse axillaire, ∘ la coupe passant par le corps charnu montre la place du biceps, sous-cutanée, au sein de la loge antérieure du bras et son rapport avec le nerf musculo-cutané et le brachial, ainsi que, médialement, avec le canal brachial (Cruveilhier), ∘ la coupe passant par le tendon bicipital , au niveau du coude, montre sa position médiane et sous-cutanée avec son expansion au fascia médial antébrachial. On visualise bien le plan profond, occupé par le tendon du brachial et l’articulation du coude, et, de chaque côté, les gouttières bicipitales. Du côté médial : le nerf médian et vaisseaux brachiaux ainsi que la limite du rond pronateur. Du côté latéral : le nerf radial (qui se divise en ses deux terminales) et l’artère récurrente radiale et sa veine ainsi que la limite du brachio-radial. |
| Disponible en ligne : | Oui |
| En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.em-premium.com/article/985587 |
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