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Titre : | Les atteintes de la syndesmose tibio-fibulaire distale, une pathologie fréquente chez les sportifs de haut niveau (2018) |
Auteurs : | A. Frey ; P. Papon ; S. Le Garrec |
Type de document : | Article |
Dans : | Journal de traumatologie du sport (Vol. 35, n° 1, 2018) |
Article en page(s) : | p. 61-62 |
Langues: | Français |
Résumé : |
Objectif La lésion de la syndesmose tibio-fibulaire distale est souvent méconnue lors dun traumatisme de cheville. Nous avons suivi une population de sportifs de haut niveau ayant présenté un traumatisme de la cheville, noté la prévalence de cette pathologie, validé les signes radiocliniques de cette atteinte et proposé un protocole de prise en charge. Methodologie De février 2015 à février 2017, nous avons inclus en prospectif tout traumatisme de cheville dans notre population de haut niveau. Ils ont tous bénéficié dun examen clinique initial complet incluant les signes spécifiques datteinte de la syndesmose tibio-fibulaire distale, du protocole de demande de radiographies en urgence selon les règles dOttawa. Une échographie de la cheville a été réalisée dans les trois jours suivant le traumatisme. En cas datteinte échographique du ligament tibio-fibulaire distal antérieur (LTFAI), une IRM était réalisée systématiquement. Un protocole de traitement était alors appliqué en fonction de latteinte de cette syndesmose : si le LTFAI nétait que distendu, un traitement fonctionnel était proposé ; si le LTFAI était rompu sans autre atteinte, un traitement par botte de marche était proposé ; si le LTFAI était rompu avec atteinte de la membrane interosseuse mais sans diastasis, un traitement par botte plâtrée en résine était proposé et sil existait un diastasis, un traitement chirurgical était proposé. Tous les sportifs ont été revus à j8, j30 puis à 3 et 6 mois en indiquant le retour à la pratique du sport de haut niveau. Des tests de sensibilité et de spécificité ont été appliqués pour les mécanismes et les tests cliniques. Résultats Au total, 206 traumatismes de cheville ont été colligés dont 47 atteintes de la syndesmose (soit 22,8 %). On retrouve 34 hommes et 13 femmes avec un âge moyen de 22 ans [1533]. Les principaux sports pourvoyeurs de cette lésion sont dans lordre, la lutte, le judo, le football, la gymnastique, le pentathlon moderne. Les mécanismes principaux retrouvés sont la rotation latérale et la dorsiflexion avec une spécificité de 97 %. À j0 comme à j8, les tests cliniques les plus sensibles sont la palpation du LTFAI et les plus spécifiques sont la rotation latérale en dorsiflexion et le squeeze test . La douleur remontant dans la jambe nest présente que dans 34 % des cas. Les résultats échographiques retrouvent 11 épaississements du LTFAI, 10 ruptures partielles et 26 ruptures complètes. La concordance entre léchographie et lIRM est de 100 % lorsque le LTFAI est rompu alors que léchographie a identifié moins de lésions en cas dépaississement ou de lésions partielles. Aucun sportif na présenté de diastasis. Seuls les traitements fonctionnels (20) ou orthopédiques (27) ont été appliqués. Le retour au sport au même niveau seffectue entre 2 et 10 semaines en fonction du type datteinte du LTFAI. Aucune récidive nest à déplorer dans notre série mais quelques douleurs résiduelles en cas de reprise trop précoce. Conclusion Cette pathologie est très fréquente et nécessite une prise en charge adaptée pour éviter des séquelles douloureuses lors de la reprise du sport. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.em-premium.com/article/1204629 |