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Titre : | Freins à lutilisation des critères dOttawa dans les traumatismes de cheville : enquête auprès de médecins généralistes (2015) |
Auteurs : | A. Chaumeil ; Marc Rozenblat |
Type de document : | Article |
Dans : | Journal de traumatologie du sport (2015/3, 2015) |
Article en page(s) : | pp. 103-109 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Cheville ; Médecine générale ; Radiographie |
Mots-clés: | Traumatismes sportifs |
Résumé : |
Introduction Lentorse de la cheville est la blessure la plus fréquente à la fois chez les sportifs et dans la population générale. Léquipe canadienne de Stiell a établi des règles, les critères dOttawa, permettant de manière fiable, de sélectionner les patients nécessitant un bilan radiographique devant un traumatisme de la cheville. La sensibilité de ces critères est proche de 100 %. Pour autant, il a été montré quils nétaient pas appliqués en médecine générale. Lobjectif principal de cette étude a été dessayer den déterminer les raisons. Méthode Létude qualitative a permis de réaliser des entretiens semi-dirigés, enregistrés, au cabinet de médecins généralistes de Corbeil-Essonnes et de sa périphérie. Un verbatim a été obtenu puis analysé. Résultats Seize médecins généralistes ont été interrogés pour obtenir une saturation de données. Les critères dOttawa ne sont pas appliqués pour différents motifs : par méconnaissance ; devant certains contextes médico-légaux ; du fait de pressions ou dinquiétudes du patient, voire parfois du médecin par manque de disponibilité ou dexpérience de ce dernier, selon le profil de certains patients. Conclusion Les critères dOttawa présentent une forte sensibilité. Ils simplifient la démarche diagnostique, conduisent à une réduction des dépenses de santé et une diminution de lirradiation des patients. Cependant, aucune recommandation nationale de la Haute Autorité de santé (HAS) française nexiste. Elle permettrait pourtant dencadrer médicolégalement les traumatismes de cheville. Par ailleurs, un travail de communication et de relation médecin-patient diminuerait la prescription inutile de radiographies. Enfin, une campagne daffichage pilotée par lassurance maladie sensibiliserait les médecins et les patients sur ce sujet. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.em-premium.com/article/1004242 |