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Titre : | Prise en charge pratique du syndrome de relargage des cytokines (CRS) post-CAR-T cells chez ladulte et lenfant : recommandation de la Société francophone de greffe de moelle et de thérapie cellulaire (SFGM-TC) (2019) |
Auteurs : | Ibrahim Yakoub-Agha ; Anne-Sophie Moreau ; Imran Ahmad ; Cécile Borel ; et al. |
Type de document : | Article |
Dans : | Bulletin du cancer (Vol. 106, n° 1, supplément, Janvier 2019) |
Article en page(s) : | p. S102-S109 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Cytokines ; Immunothérapie |
Résumé : | Le syndrome de relargage des cytokines (CRS) a été décrit avec lutilisation de différentes thérapeutiques et surtout des immunothérapies adoptives telles que les cellules CAR-T (CAR-T). Le CRS est la complication la plus fréquente après CAR-T. Lincidence varie de 30 à 100 %. Les cas sévères concernent 10 à 30 % des patients. Lévénement déclenchant est lactivation des CAR-T, après rencontre avec leur cible. Ceci entraîne la libération de cytokines effectrices, telles que IFNγ, TNFα et IL2, activant à leur tour le système monocyte/macrophage, entraînant la production de cytokines pro-inflammatoires, (incluant IL6, IFN-y, IL10, MCP1) associée à une élévation importante de la CRP et de la ferritine. Le CRS apparaît généralement entre 1 et 14 jours après linjection et peut durer de 1 à 10 jours. De rares cas mortels ont été rapportés. Le premier symptôme est souvent une fièvre parfois très élevée nécessitant de renforcer la surveillance. Dans les formes modérées, on trouve fatigue, céphalées, rash, arthralgies et myalgies. Un syndrome dencéphalopathie lié aux CAR-T (CRES) peut être associé. En cas daggravation, un choc vasoplégique associant fuite capillaire et détresse respiratoire peut se rencontrer. Une surveillance clinique rapprochée est indispensable dès linjection pour détecter rapidement les premiers symptômes. Le traitement des formes sévères, outre une prise en charge symptomatique fait intervenir des anticorps monoclonaux ciblant le récepteur à lIL6 ou lIL6, et parfois les stéroïdes. Une coopération étroite avec les services de réanimation est indispensable, 20 à 50 % des patients nécessitant un transfert en unité de soins intensifs. |
Disponible en ligne : | Non |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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REV | Périodique papier | Woluwe | Espace revues | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |